AMRAE - ATOUT RISK MANAGER - page 25

G
ilbert Canaméras le rappelait en
introduction des débats : «
nous
partageons non seulement une
langue commune mais aussi une
histoire, une culture et une tradi-
tion juridique héritée du code Napoléon bien
différente des pays de « common law » essen-
tiellement anglophones
».
Les missions de l’AMRAE sont la diffusion
et la promotion des bonnes pratiques, et le
partage d’informations et d’expériences pour
faire progresser la culture de la gestion des
risques. « 
Elle n’a 
» a souligné son Président,
« 
aucune volonté d’imposer de manière hégé-
monique un standard « français » et des
modèles prêts à l’emploi
».
DES ATTENTES ET DES BESOINS
IDENTIFIÉS
Les réponses à l’enquête menée par AMRAE et
BELRIM (Belgian Risk Management Association)
démontrent une très forte attente enmatière de
compréhension des aspects juridiques et tech-
niques de transfert de risques pour notamment
améliorer les relations avec le marché de l’assu-
rance. Les besoins d’amélioration des connais-
sances s’expriment eux majoritairement sur les
risques juridiques puis sur les risques financiers.
PREMIER TERRITOIRE DE
LA FRANCOPHONIE : L’AFRIQUE
En effet, l’objectif initial de l’initiative était de
répondre à une vraie demande émanant notam-
ment d’Afrique où les organisations profes-
sionnelles de Risk Managers n’existent pas ou
peu. C’est aussi parce que la fonction « gestion
des risques » est loin d’être reconnue et large-
ment implantée dans les entreprises africaines.
« 
L’achat de couvertures d’assurance est encore
très souvent sous la responsabilité de Directeurs
financiers dont la culture de la gestion des
risques n’est pas une priorité 
» témoigne
Richard Lowe, PDG de la Société Activa et à la
tête du réseau Globus.
Aider à la progression du métier et à la géné-
ralisation de professionnels dédiés à la gestion
des risques sera aussi un objectif pour le
développement de ce réseau francophone.
MAIS AUSSI D’AUTRES ZONES
GÉOGRAPHIQUES
Outre Atlantique, l’AGRAQ (Association des
Gestionnaires de Risques et des Assurances
du Québec) est le chapitre francophone du
RIMS américain forcément anglophone. Michel
Turcotte, Directeur Education de L’AGRAQ inter-
venant à cette Convention, indique pour sa part
avoir identifié parmi ses adhérents un besoin
de documentation et d’information, notam-
ment en matière d’Assurance Construction.
En Asie, Franck Baron, Président de la toute
nouvelle association Parima rappelle que
le Laos et le Cambodge sont aussi des pays
(encore) largement francophones et dans
lesquels la démarche pourrait aider nombre
de professionnels, qui ne sont pas toujours
Risk Managers en titre, à faire reconnaitre et
développer leur fonction.
3 AXES D’ACTIONS :
INFORMATION, FORMATION,
PARTAGE D’EXPÉRIENCE
Pour mettre en œuvre rapidement et effica-
cement les initiatives concrètes souhaitées
par chacun, Gilbert Canaméras annonce en
conclusion sa volonté de privilégier une struc-
ture légère tel qu’un Club du Risk Management
francophone, ouvert aussi à tous les autres
acteurs : Risk Managers, courtiers, assureurs
et aux associations francophones.
Marc de Pommereau,
Secrétaire Général de
l’AMRAE, pilote de la
Francophonie : «
Nous
prévoyons un lance-
ment officiel du Club
en septembre sur trois
temps : détermination
des modalités de diffu-
sion des documenta-
tions et organisation des échanges, adhésion
au Club et préparation de la seconde conven-
tion (Cannes, février 2015)
».
PREMIÈRE CONVENTION DE LA FRANCOPHONIE :
LES ROUTES DU RISK MANAGEMENT
D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN
Au fil des années, les Rencontres de l’AMRAE sont devenues le rendez-vous francophone majeur des
professionnels du risque. Pour répondre à leurs sollicitations d’aide, de soutien ou d’informations,
l’AMRAE a choisi de tenir la première Convention de la Francophonie en ouverture des Rencontres
AMRAE à Deauville.
N°1 - JUIN 2014
ATOUT
RISK MANAGER
25
DOSSIER
RETOUR SUR LES RENCONTRES AMRAE 2014
1...,15,16,17,18,19,20,21,22,23,24 26,27,28,29,30,31,32,33,34,35,...60
Powered by FlippingBook