DOMMAGE AUX BIENS :
          
        
        
          
            LA CRISE EST UN FACTEUR AGGRAVANT
          
        
        
          
            « 
          
        
        
          Produire plus avec moins d’Hommes et
        
        
          de machines offre de meilleurs résultats
        
        
          économiques, mais au moindre incident
        
        
          mal ou non couvert, les conséquences
        
        
          peuvent devenir dramatiques
        
        
          » résume en
        
        
          substance, Patrick Lacroix, modérateur aux Rencontres
        
        
          AMRAE 2014 de l’atelier «
        
        
          Les effets de la crise sur le Risk
        
        
          Management
        
        
           » et Risk Manager d’Idex Groupe. « 
        
        
          Les
        
        
          Risk Managers ont donc adapté leurs pratiques.
        
        
          » 
        
        
          « 
        
        
          En dommage aux biens, moins il y a de matière assu-
        
        
          rable, plus celle-ci est critique
        
        
          » explique Paolo Crestani,
        
        
          Directeur du développement Grands Comptes de Diot.
        
        
          « 
        
        
          Si votre activité ne compte plus qu’un établissement
        
        
          quand il y en avait deux, un incendie ou une inondation
        
        
          majeure peuvent vous conduire au dépôt de bilan. À partir
        
        
          de 2008, les statistiques du réassureur Gen Re dénoncent
        
        
          une très vive augmentation de la sinistralité liée aux
        
        
          incendies en France, et donc de leur coût
        
        
          ».
        
        
          
            RÉDUIRE LES RISQUES,
          
        
        
          
            OPTIMISER LES FINANCEMENTS :
          
        
        
          
            UN TRAVAIL DE DENTELIÈRE
          
        
        
          «
        
        
          En période de crise, les Risk Managers doivent encore
        
        
          plus faire preuve de discernement entre prévention/
        
        
          rétention et transfert à l’assurance 
        
        
          » expliquent
        
        
          Patrick Lacroix (Idex) et Stéphane Rapy (Veolia
        
        
          Environnement).
        
        
          D’une part, malgré l’abondance d’offre d’assu-
        
        
          rance, la menace de l’augmentation de prime
        
        
          reste une épée de Damoclès pour le Risk Manager : en cas
        
        
          d’augmentation, pour nos mandants, le responsable c’est
        
        
          nous. La réduction des coûts est à l’ordre du jour de tous…
        
        
          Somme des sinistres à la charge de l’entreprise, primes
        
        
          d’assurance, frais internes et externes de fonctionne-
        
        
          ment, tout est passé au tamis, provisions ou captives
        
        
          incluses… pour mieux redéployer les programmes
        
        
          d’assurance. Notre scanner ausculte de plus en plus
        
        
          profondément : qualité des couvertures, contraintes
        
        
          juridiques (renonciation à recours, assurance pour
        
        
          compte) ou des prêteurs
        
        
          (”lenders cause”)
        
        
          , arbitrage
        
        
          corporate ou local pour les groupes internationaux.
        
        
          Augmenter la politique de rétention, notamment pour
        
        
          des raisons de fiscalité, trouve une contrepartie simul-
        
        
          tanée sur la protection des moyens de production maté-
        
        
          riels et la prévention des risques humains.
        
        
          
            PRÉVENTION : LES EFFORTS SONT
          
        
        
          
            VALORISANTS ET VALORISABLES
          
        
        
          Dans un contexte de crise économique, une faible
        
        
          pratique de la gestion des risques et l’augmentation de la
        
        
          sinistralité peuvent parfois aller de pair. La fréquence et la
        
        
          gravité des sinistres que peuvent subir les entreprises ont
        
        
          tendance à augmenter. En période de crise, investir dans
        
        
          la prévention permet encore plus de réduire la sinistra-
        
        
          lité, démontre en substance Thierry Masurel, Directeur
        
        
          général des opérations Europe du Sud de FM Global :
        
        
          «
        
        
          L’absence de gestion des risques, y compris sur la chaîne
        
        
          d’approvisionnement, peut conduire à l’interruption
        
        
          d’activité, à une baisse des revenus et de part de
        
        
          marché et, finalement, à la cessation d’activité.
        
        
          Seul un programme fort de gestion des risques
        
        
          peut rendre l’entreprise vraiment résiliente.
        
        
          Des solutions de prévention souvent peu
        
        
          coûteuses peuvent empêcher que des sinistres
        
        
          évitables n’aient de conséquences désastreuses
        
        
          sur l’activité des entreprises.
        
        
          »
        
        
          
            LA CRISE,
          
        
        
          
            NOUVEAU TREMPLIN
          
        
        
          
            DU RISK MANAGEMENT?
          
        
        
          
            Fermetures d’usines, délocalisations, réduction d’effectifs et du nombre de fournisseurs,
          
        
        
          
            juste-à-temps : produire délocalisé en mobilisant moins de ressources est synonyme de
          
        
        
          
            risques à forte intensité. En faisant rimer réduction des risques avec optimisation des coûts,
          
        
        
          
            la contribution du Risk Manager à l’économie de guerre s’impose encore plus.
          
        
        
          
            Depuis 2008
          
        
        
          
            + 31%
          
        
        
          
            de charge sinistre in-
          
        
        
          
            cendie cumulée de plus de 2 M€
          
        
        
          
            + 22%
          
        
        
          
            de sinistres
          
        
        
          Patrick Lacroix,
        
        
          Risk Manager,
        
        
          Idex Groupe
        
        
          Thierry Masurel,
        
        
          Directeur Général
        
        
          des opérations Europe du Sud,
        
        
          FM Global
        
        
          Stéphane Rapy,
        
        
          Property Risk Manager,
        
        
          Veolia Environnement
        
        
          
            ATOUT
          
        
        
          RISK MANAGER
        
        
          N°1 - JUIN 2014
        
        
          26
        
        
          DOSSIER
        
        
          
            RETOUR SUR LES RENCONTRES AMRAE 2014