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compréhension de l’entreprise et de ses enjeux, pas un profil adminis-

tratif.

La dimension assurantielle a-t-elle une importance dans la recherche ?

S.R. -

Tout dépend de la culture du client et de la perspective de carrière

que l’on projette sur la personne. L’intérêt de l’expert en assurance est

sa connaissance des courtiers, des assureurs et des Risk Managers. Mais

si l’on souhaite attirer des candidats avec un potentiel vraiment évolutif,

c’est la fibre consulting qui va primer.

F.F. -

C’est naturellement un élément structurant de la fonction mais pas

le seul. Il faut tenir compte tout autant des compétences techniques

permettant de modéliser les risques financiers et donc de les assurer,

que des compétences relationnelles. Il s’agit là de la capacité du Risk

Manager à convaincre et faire adhérer les décideurs et plus générale-

ment l’écosystème de l’entreprise.

De qui émane la demande de recrutement ?

S.R. -

Nous constatons que les DRH maîtrisent de mieux en mieux le

sujet et sont, en règle générale, nos principaux interlocuteurs avec le

N+1 dont dépend la fonction (CFO, Directeur juridique, Directeur des

assurances, etc.).

Les formations suivies dans le cadre de l’AMRAE sont-elles un atout

dans le profil du candidat ?

S.R. -

Suivre les formations de l’AMRAE mais aussi d’autres organisations,

est signe de capacité à se remettre en question. C’est toujours positif et

cela montre une volonté d’ouverture car les Risk Managers ne peuvent pas

tout maîtriser.

F.F. -

Tout à fait, le fait de suivre ce genre de formation est un plus pour

le candidat.

Connaissez-vous le référentiel métier de l’AMRAE et l’utilisez-vous ?

S.R. -

Oui et je l’utilise quand j’ai des demandes précises et que je dois

creuser certains points.

F.F. -

Je le connais. C’est un outil très pertinent tout autant pour la

direction que pour la DRH.

Quelles perspectives pour les Risk Managers ?

F.F. -

La fonction est très évolutive. Les Risk Managers ne sont pas

uniquement des spécialistes de l’assurance. Ils peuvent envisager

d’autres postes dans des directions techniques (juridique, audit,

contrôle interne, etc.). Pratiquer le Risk Management reste une source

d’employabilité.

S.R. -

Ce métier dépend beaucoup de la personnalité et de la capacité à

interagir avec les autres métiers de l’entreprise. Les Risk Managers ont

le savoir-faire mais ils doivent encore travailler sur le savoir-être et le

faire-savoir. Par exemple, êtremembre de commissions de l’AMRAE permet

d’être plus visible et donc plus employable. 

Franck Fangueiro,

DRH d’Econocom

Compétences

1)

Organisation, structure et méthode

2)

Ecoute et parfaite compréhension

des enjeux de l’entreprise

3)

Management de l’ensemble

du dispositif et suivi des indicateurs

4)

Sens de la communication

(verticale et horizontale)

5)

Créativité et adaptabilité

6)

Capacité de négociation

Rémunération

Difficile de répondre pour Econocom.

Plus généralement, les salaires varient beaucoup

d’une structure à l’autre en fonction de l’objectif visé

comme évoqué. Pour un Risk Manager de bon niveau,

une rémunération à +/- 100 k€ semble cohérente.

Stéphane Romano,

Managing partner, Cala Partners

Compétences

1)

Organisation

2)

Management

3)

Réceptivité

4)

Communication

5)

Création et adaptation

6)

Culture et prise en compte

des enjeux

Rémunération

Les fourchettes de salaire

me semblent tout à fait

représentatives par

rapport au Baromètre

du Risk Manager publié

par l’AMRAE.

ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DE L’AMRAE

I N°3 I

JANVIER 2015

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MÉTIER RISK MANAGER