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LaTribunede l’assurance // novembre2014 // n°196 // unepublication

15

Lescollectivités

locales

s’activent

gestiondesrisques

D

epuisplusieursmois,communes,

départementsetautrescollecti-

vités territoriales s’engagentde

manièreaccruedans lagestion

des risquesavecuneplusgrandeprisede

conscienceet implicationdesresponsables

locaux.C’estcequemontre ladeuxième

éditiondubaromètrede lagestionglobale

desrisquesauseindescollectivités,réalisé

par lecabinetArengi,enpartenariatavec

l’Associationdesdirecteursgénérauxdes

grandescollectivitéset l’Amrae.

«

Lesnouvellesmandaturessontunmoment

propicepourmettre enplaceou renforcer

lesprojetsdegestiondesrisques

»,explique

YannisWendling,directeurde l’audit,du

contrôle internede lagestiondes risques

à ladirectiongénéraledes servicesdépar-

tementauxdeSeine-Saint-Denis.«

C’estun

enjeudemanagementfort,carnoussommes

dansuncontexteoùlesbudgetssetendentetoù

l’exécutifn’apasforcémentlesapprochesetles

outilspourpérennisercequiadéjàété fait.

»

LesdgsàLamanŒuvre

Outre le renforcement des dispositifs,

d’autrestendancessignificativessedégagent

decebaromètre.Notamment,lamontéeen

puissancedesdirectionsgénéralesdesser-

vices(DGS)dans lepilotagedesdispositifs

degestiondes risques:46%desDGSsont

concernéesen2014.

Surtout,lebaromètremontrequelapratique

decartographiedes risques segénéralise:

89%descollectivités interrogéesontun

projetde cartographieachevé,en cours

ouenprojet,contre66% l’anpassé.Celles

n’envisageantpascetypededémarchesont

désormaisminoritaires:21%descommunes

et7%desdépartementssetrouventactuel-

lementdanscettesituation.

L’étudemetégalementenexerguelacoexis-

tencedetroismodèlesenmatièredegestion

desrisques.

desdécentraLisateursauxbâtisseurs

DesvillescommeBordeauxou laCommu-

nautéd’agglomérationOrléansValdeLoire

fontfigurede "décentralisateurs ",avec

desapprochestraditionnellesquireposent

principalementsurunpilotageparmétier.

Autreorganisation,celledes"catalyseurs":

«

Descollectivitésquin’ontpas initiéun tra-

vaild’inventaireetd’évaluationdesrisquesà

l’échellede toute leurorganisation,maisqui

s’attachentà insuffleretàmettreenœuvre

unedynamique "risques "dans leurpilotage

stratégique

»,précisel’étude.Enfin,lemodèle

des"bâtisseurs "englobelescollectivitésqui

mettentenplacedesdémarchesdecarto-

graphie,puisdetraitementdesrisquespar

plansd’actions.

«

Nousavonsunpland’investissementde

723M€surquatreansdanslescollèges.Avoir

unevisiontransversedel’ensembledesrisques

estprimordiale

»,préciseYannisWendling,

avantdeconclure :«

Nouséchangeonsbeau-

coupavecd’autrescollectivités.Nouscapitali-

sonssurl’expériencedechacunetpartageons

technologiesetméthodes.

»

n

A la faveurdesnouvellesmandatures,

lescollectivitésterritoriales investissent

davantagedans lagestiondesrisques.

ParThierryGouby

c’est lenombredecomptesnickeldéjà

ouvertschez les500buralistesagréés.Le

courtieradviseet l’assureurmapfregèrentet

portent lerisquedesgaranties inclusesdans

lescartesmastercarddistribuéesparnickel.

50000

enhausse

enbaisse

FaceautenantGrasSavoye,àAonetàSiaci

Saint-Honoré,Marshvientderemporter l’un

desraresappelsd’offresgrandscomptes

lancésdepuis ledébutde l’année :CMACGM,

leader françaisetn°3mondialdutransport

maritimeparconteneurs, l’achoisià l’issuede

sonappeld’offresconceptueltoutes lignes.

Lepariestenpassed’êtreréussipuisqu’au

1

er

novembre,unepartiedesprogrammesCMA

CGMontétéplacésauxconditionsannoncées

par lecourtier.Resteàplacerau1

er

janvier les

programmesRCmondeentierdugroupe.Le

placementdesrisquesmarinerestedévoluau

courtiercaptifde l’armateur.SiMarshcontinue

de fairemerveilleauprèsdesgrandscomptes,

levoletPMEconnaît, lui,uncoupdemouavec

ledépartsurprised’EricDemange,patrondu

middlemarket

,parti…chezGrasSavoye.

Marshàl’abordage

lechiffreDuMois

Lecodedesmarchéspublics laissetrèspeude

margesdemanœuvreauxcollectivitésdans

l’achatde leurscouvertures.«

Aujourd’hui, la

souscriptiondescontratsd’assurancereste

trèspilotéepar lesservices juridiques,avecune

approcheorientéesur laconformité.Onreste

trèscontractuels,procéduriers,sansque les

relationsavec lescourtierset lesassureursne

soientsuffisammentdéveloppées

»,regrette

YannisWendling,à laDGSdeSeine-Saint-Denis.

Desachatstoujourstropcodés

cWiperdducrédit

LecourtieraffinitaireCWIperd lagestion

desprogrammesd’assurancedescartes

VisadistribuéesparBNPParibas,soitprès

de5millionsdecartes.Apartirdu1

er

janvier

prochain,c’estSPBquirécupèreceprestigieux

client. Ilrendainsi lamonnaiedesapièceà

CWIquiavaitréussi,en2012,àsouffleràson

concurrentnormand lagestionde l’ensemble

desprogrammesd’assurancedeVisapour

tout leGIECartebancaire,uncontratestimé

à4M€.Maisdepuis,nombred’opérateurs

sesontémancipésduGIE.Cesdernières

années,LaBanquepostale,Créditmutuelou

encoreLCLsontallésvoirailleurs.Endépitde

l’arrivéerécentedeThierryHenocque,ténor

de l’affinitaire,déjàpasséparSFRouBouygues

Telecom,CWIaura fortà fairepourqueSociété

généraleetBanquepopulairenedécidentpas,

euxaussi,des’adresseràunautrecourtier.

AGENDA

6 JANVIER 2015

Remise des diplômes CEFAR et ARM

8, 15 ET 22 JANVIER 2015

Lancement ARM54, ARM55 et ARM56

Île-de-France

27 JANVIER 2015

Colloque Coface sur les risques pays

Carrousel du Louvre, Paris

4-6 FEVRIER 2015

23

e

édition

des Rencontres AMRAE

Palais des Festivals

et des Congrès,

La Croisette, Cannes

11 MARS 2015

Lancement de la 14

e

promotion du CEFAR

1-2 AVRIL 2015

Colloque risque et PME

Université de Lyon

18 MAI 2015

Assemblée générale AMRAE

18 JUIN 2015

Journée des commissions AMRAE

REVUE DE PRESSE

LesEchos

Lundi20octobre2014

FINANCE&MARCHES//

29

Lesactionnairespeuventseprocurerlesdocuments

d’informationprévusparlestextesenvigueuren

lesdemandantsoitàleurintermédiairefinancier,soitauservice

RelationsActionnairesd’EutelsatCommunications:

70rueBalard75015Paris-Tél:0153983530

Eutelsatestl’undespremiersopérateursmondiauxdesatellitesetl’undesgrandsarchitectes

del’aventurespatiale.L’infrastructuremondialequenousexploitonsenorbiteetausolpermet

àchacund’accéderàdesservicesdetélévisionetdehautdébit,quelquesoitlelieuoùilse

trouve.Leslancementsde7nouveauxsatellitesprévusd’ici2017consoliderontetrenforceront

notreplaceaucœurd’unenvironnementnumériqueenpleinessor.

Retrouveztoutel’informationsurl’Assembléegénérale2014sur:

www.eutelsat.com

Assemblée

Générale Mixte

@

Eutelsat_SA

EutelsatSA

Lesactionnairesd’EutelsatCommunicationssontinvitésàparticiper

àleurAssembléegénéralele

vendredi7novembre2014

.

Accueilàpartirde13h45,EurositesGeorgeV,28avenueGeorgeV,Paris8ème

Débutdel’Assembléegénéraleà14h30.Distributionproposée:1,03

paraction.

«Lamédiationestàladisposition

deschefsd’entreprise,ilestnor-

malqueleniveaudessaisinesévo-

lued’uneannéeàl’autre»,

souli-

gneJeanne-MarieProst,

médiatricenationaleducrédit.

Meilleursaccèsau

financementbancaire

Cetindicateurvadanslemême

sensquelesstatistiquesdela

BanquedeFrance,traduisant

uneaméliorationdel’accèsdes

PMEaufinancementbancaire.

Faceàuneéconomieauralenti,

lesréseauxbancairesdoiventse

montreroffensifsetrépondre

auxbesoins.Enoutre,lesentre-

prisessouffriraientunpeu

moinssurlescréditsdetrésore-

rie,sujetrécurrentdesaisinedu

médiateur:

«lecréditd’impôt

compétitivitéemploi(Cice)estsol-

licitémêmepourdetoutpetits

montants,entre3.000et

4.000euros.Parailleurs,l’affactu-

rageestenpleindéveloppement»,

noteJeanne-MarieProst.De

plus,lesbanquesseseraientpeu

àpeuhabituéesàlaprésencede

laMédiationetparviendraient

mieuxqueparlepasséàtraiter

eninternelesdossierslitigieux.

4

ÀNOTER

Afinseptembre,laMédiation

aacceptédeprendre

encharge2.000dossiers

(72%desdépôts)pourun

tauxdemédiation«réussie»

de56%,permettant

de«préserverouconforter»

16.000emplois.

EdouardLederer

elederer@lesechos.fr

LaMédiationducréditsertun

peudebaromètreauxrelations

entrelesbanquesetlesentrepri-

ses.Cetorganismeestchargé

d’aiderlesentreprisesàdéblo-

querunfinancementquiaurait

étéd’abordrefusé:plusilest

saisi,pluslesinquiétudesgran-

dissent.Orcetteinstitution,créée

en2008lorsquelespouvoirs

publicscraignaientquelacrise

financièrenedégénèreen«cre-

ditcrunch»,aétébienmoinssol-

licitéecesderniersmois.

Selondesdonnéesconsultées

par«LesEchos»,2.717dossiers

ontétédéposésaucoursdes

neufpremiersmoisdel’année,

contre3.314pourlamême

périodeen2013,soitunreculde

18%surunan(–10,5%parrap-

portàlapériodejanvier-septem-

bre2012).Demême,surlelong-

terme,lerecoursàlamédiation

ralentit.En2010,l’organismea

reçuplusde8.000dossiersà

traiter,puislenombredesollici-

tationsaoscilléentre4.000et

4.500,lesannéessuivantes.Au

rythmeactuel–silabaissede

22%sepoursuit–,l’année2014

finiraautourde3.500saisines.

CRÉDIT

Lenombrede

dossiersdéposés

auprèsdel’institu-

tionadiminué

de18%surunan.

Chutedessaisines

delaMédiation

ducrédit

LucieRobequain

lrobequain@lesechos.fr

CorrespondanteàNewYork

LestradersdeWallStreetrepren-

nentdescouleurs.Aprèsdouze

moisatones,marquésparunevola-

tilitédésespérémentfaible,lesvoilà

ànouveaupleinementoccupésà

exploiterlessoubresautsdumarché

pouroptimiserleursprofits.Leurs

revenusdetradingontbondide

12%,enmoyenne,aucoursdutroi-

sièmetrimestre.Lahausseatteint

même32%chezGoldmanSachs.

Lesobligations,quin’ontcesséde

plomberlesrésultatsdepuisunan,

redeviennentl’unedesgrandes

locomotivesdesmarchés.Chez

GoldmanSachs,lesrevenusqu’ils

génèrentontflambéde75%surles

troisderniersmois.Lahausseest

égalementde19%chezMorgan

Stanley,etde11%chezBankofAme-

rica.Lesbanquiers,quiselamen-

taientsurleurbaissedeprofitsen

dénonçantlepoidsdesnouvelles

réglementations(réformedespro-

duitsdérivés,contraintesdecapital,

etc.),mettentdoncleurscritiquesen

sourdine:«

Lessallesdetradingsont

incontestablementplusvivantes.Les

banquiersgèrentmieuxlesnouvelles

contraintes.Ilyaunniveaudecerti-

tudequ’onnevoyaitpasl’ander-

nier

»,commenteJamesKenny,tra-

derchezJPMorgan.

Encoreloindessommets

d’avant-crise

Lesmarchés,quianticipentdes

haussesdetauxauxEtats-Unis,

sontsurtoutbeaucoupplusvolatils

qu’auprintemps.Lasemaineder-

nièreenadonnélemeilleurexem-

ple:«

Ilyatroismois,lesbanquiers

étaientobsédésparl’absencetotale

devolatilité.Aujourd’hui,ilspensent

qu’ilyenatrop

»,résumeHarvey

Schwartz,directeurfinancierde

GoldmanSachs.L’activités’est

encoreintensifié

eenoctobre:le

volumedetradingobservépendant

lapremièresemainedumois

dépassede60%celuidelaprécé-

dente.Onrestepourtantloindes

sommetsd’avant-crise.Etlesban-

quiersconserventquelquessujets

d’inquiétude,aupremierrangdes-

quels,lesaffairesjuridiques.

JPMorganaannoncé,mardi,

qu’ilmettaitdecôté1milliardde

dollarsenprévisiond’unaccord

aveclesautoritésbritanniquessur

lesmanipulationsdedevises–le

fameuxscandaleduForexquia

permisàdestradersdemaximiser

leursprofitsenpassantdesordres

massifsquelquesminutesavantla

fixationdesdevises.Lemontantest

faiblecomparéàsesbénéficestri-

mestriels(5,6milliardsdedollars),

maisl’affairerisquedeternirànou-

veausonimage.Citigroupfaitlui

aussiétatd’ungonflementdeses

fraisjuridiquesde40%surunan.

Comptetenudeseserreurspas-

sées,BankofAmericaresteleplus

sévèrementsanctionnéparles

juges.Ilaacquittéquatredesdix

plusgrossesamendesjamaispayées

parlesbanquesauxEtats-Unis.Etil

apayéplusdelamoitiédumontant

total.Ilanotammentverséunecin-

quantainedemilliardsdedollars

d’amendesautitredes«subprimes»

immobiliers.Celapèseévidemment

sursespe

rformances:labanquea

plongédanslerougeautroisième

trimestre,affichantunepetiteperte

de70millionsdedollars.

(

Lire«Crible»

Page34

4

ÀNOTER

Citigroups

eretiredum

arché

delabanqu

ededétaild

ans

11paysouterritoires,parmi

lesquelsleJaponetl’Egypte.

BANQUE

Lesgrandesbanques

ontvuleursrevenus

denégoceaugmenter

de12%enmoyenneau

troisièmetrimestre.

Ellesépargnent

encoredesmilliards

dedollarsenprévision

denouvellesamendes.

Le trading redémarre

en trombeàWall Street

Gra

ndsrisques:lesnouveaux

besoinsdesentreprises

LaurentThévenin

lthevenin@lesechos.fr

Ebola,Ukraine,cybercriminalité...

Autantderisquesdenaturetrèsdif-

férentepourlesentreprises,mais

quifontapparaître,selonleurs

«risksmanagers»,unmêmeman-

queentermesdecouvertured’assu-

rance.Ceux-cisonteneffeten

demandedesolutionspourlesper-

tesd’exploitationsansdommages

matérieloucorporelrésultantpar

exempledelafermeturepréventive

d’unsiteindustrielsituédansune

zonedetroublesoud’épidémie.

Danscescas-là,

«nousn’avonsplus

quenosyeuxpourpleurercar,en

général,aucuneassurancenepeut

jouer»,

expliqueainsiAnne-Marie

Fournier,vice-présidentedel’Asso-

ciationpourlemanagementdes

risquesetdesassurancesdel’entre-

prise(Amrae).Selonelle,lamiseen

placedesolutionspassepar

«des

étudesapprofondiesdechaquesitua-

tionparticulière»

etnécessiteque

lesentreprises

«rendentleurs

risquespluslisiblespourlesassu-

reurs»

.

Autrepointd’attention,le«cyber

risk»,quireprésenteunemenace

croissantepourlesentreprises.

Pourl’heure,lemarché–avec

355millionsd’eurosdecapacitésen

Europecontinentaleet100millions

d’eurossurlaplacelondonienne–

esttoujours

«enstructuration»

.

«Jusqu’ici,lesassureursontproposé

destextesstandards.C’estpourcela

quelacyberassurancen’apastrop

fonctionnépourl’instant»,

souligne

Anne-MarieFounier.

«Ilyaungros

travaild’identificationetdequantifi-

cationdesrisquesàfournir.On

attendaussidesassureursqu’ilsse

mettentunpeuenrisqueetqu’ils

noussuivent»,

ajoutel’Amrae.

Enattendant,lesentreprises

peuventenvisageravecunecer-

tainesérénitélerenouvellementde

leursprogrammesd’assurances

arrivantàéchéanceau1

er

janvier

2015.Auvudutraditionnelétatdu

marchédresséparl’Amraeàpartir

desremontéesdesixcourtiers

(Aon,Diot,GrasSavoye,Marsh,

SiaciSaintHonoreetVerspieren),

lesconditionstarifairesdevraient,

dansl’ensemble,leurêtreunenou-

vellefoisfavorables.

Tarifsenhaussepour

lesflottesautomobiles

Surlabranchedommagesauxbiens

etpertesd’exploitation,lescapacités

sontainsienaugmentation(+10%,

pouratteindreautotal4milliards

d’euros),tandisquelemarchéreste

«agressifsurlesaffairesconsidérées

dequalitéet/ouàfortvolumedepri-

mes»,

indiquel’Amrae.D’oùdes

baissesquipeuventêtrecomprises

entre5et10%pourcertainsdos-

siers.

«Leshaussesdemandéessont

systématiquementliéesàundéra-

pagedelasinistralitémaissontnégo-

ciables»,

précisel’association.

Enresponsabilitécivile,unautre

posteimportantdanslebudget

assurancedesentreprises,l’étude

faitétatdebaissestarifairesd’envi-

ron5%pourlesgrandscompteset

de15à20%pourlesentreprisesde

tailleintermédiaire.

«Ensurcapaci-

tés»,

lemarchédel’assurancecons-

tructionestluiaussiàl’avantage

desacheteurs(–10à–15%en

moyenne).Latendanceestàlasta-

bilitépourlaresponsabilitécivile

desdirigeantsetdesmandataires

sociaux(D&O),toutcommedansla

branchetransport.Exceptionnota-

ble,leprixdescouverturesdesflot-

tesautomobilesaffichedeshausses

de3%enmoyenne.

«Lesbonnes

affaires(deplusenplusrares)trou-

venttoujourspreneur,maislesécarts

deprixentrecompagniesserédui-

sent»,

notel’Amrae.

n

ASSURANCE

Les«risksmanagers»

attendentdenouvelles

couverturespourles

pertesd’exploitation.

Lestarifs2015de

l’assurancedesgrands

risquess’annoncent

stablesouenbaisse.

Lemarchéd’assurance

du«cyberrisk»esttoujours

enstructuration.

PhotoShutterstock

AVISFINANCIERS

tet_af_Mie en page 1 16/11/12 17:37 Page1

«Jusqu’ici,les

assureursont

proposédestextes

standards.C’est

pourcelaquela

cyberassurancen’a

pastropfonctionné

pourl’instant.»

ANNE-MARIEFOUNIER

Vice-présidentedel’Amrae

Wolters Kluwer France

est le leader des services d’information pr

en France. Son offre couvre les pôles majeurs du droit, de la comptabilité, d

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Tousdroits réservésà l'éditeur

GESTION DES RISQUES

LES RESSOURCES HUMA

PRISES EN COMPTE PAR

Les

riskmanagers ontun rôle deplus enplus

stratégiqueausem

des

entreprises.Maisils

peinentencoreàintégrer

lesressources

humaines

à(eur

cartographieglobaledesrisques.

T

urncner, pertes de com

petenres cles, passif so

cial lagestion desRH

n est certes pas exempte de

nsques Dans les grandes orga

msations, ce sont lesnskmana

gersquisontchargesdidentifier,

danalyser et de quantifier les

nsques stratégiques, financiers

et opérationnels encourus Un

rôledeplus enplus reconnu et

valorise, dont le champ d'imes-

tigation n'a d'ailleurs cesse de

s'élargir englobant, outre les

risques industriels, les risques

financiers, juridiques logis

tiques, orgamsationnels Maîs

ces professionnels peinent en

coieamtegreiUdimensionRH

a leur spectre d analyse

loppement «La cartographie

des risques RH n'est pas une

priorité actuellement, aainsi re-

pondu l'undesnskmanagersm

terroges (secteur des services)

Nous préférons traiter les

nsques quand ils se présentent,

plutôtque les identifierdansune

cartographie »

«Noussommesdansl'informel,

aconfirme Iunde sesconfrères

du secteur industnel Faire une

cartographie et auditer la de

marche demande beaucoup de

temps poui un resultatpas lou

joursprobant » II admet toute

foisque«celapermetd'ameho

rer la secunte au travail »

A rebours de ces profession

nels, Michel Dennery est

2O

%seulement

desentreprisesvotentdans

lagestiondesrisquesPHun

vecteurdedéveloppement.

C'estdumoinscequiressortde

l'enquêtequalitative*menéepar

la commissionRisquesRH de

FAssociation pour lemanage

ment des risques et des assu

rancesde Ientrepnse (Amrae)

20% seulementdes entreprises

voient dans la gestion des

nsquesRH un vecteur de deve

convaincu que le social est un

risque qui doit être identifie et

traite exactement de lamême

façon que les autres «Nous

procédons chaque annee a une

revue complète des risques

avec les responsablesRH et les

directeurs opérationnels, ex

phque le directeur dumanage

ment des risques aGDF Suez

une entreprise considérée

comme exemplaire dans son

approche Celanouspermet de

présenter, en fm d'année, une

cartographie globale des nsques

du groupe, dont lesRH font sys-

tématiquementpartie >

Une cartographie dont les tetes

de chapitre différent selon les

entreprises U gestion du dia-

logue social (et son impact

mediatique), la réputation, le

turnover, le bien être et lamo

tivation, la gestion des compe

tences, le recrutement, ladiver

site, la parite, la sante et la

secunte au travail

LAPERTEDECOMPÉTENCES,

UNRISQUEMAJEUR. «

Nous

avons ete étonnes de constater

que lesnskmanagers interrogés

ne considéraient pas lagestion

de lamasse salanale comme un

nsquemajeur, commenteNico-

lasDufour,membre de la com

missionRisquesRHde IAmrae

et nskmanager de laMutuelle

CMC A leursyeux laperte de

competences estunnsque net

tementplus important »Ceque

confirmeRegisMulot chefdu

serviceRHa l'institutLaueLan

gevin (centre de recherche rn

ternational en sciences et tech

nologies neutroniques base a

Grenoble) «Nous avons une

tres forte expertise en radiopro-

tection, que nous devons pré-

servermalgre les departs a la

retraite et la concurrence d'un

nouveau centrede recherche en

Suede 10%denotreeffectifont

doncete identifiescomme"com

petences cles" dont la transmis

sion et la capitalisation doivent

etreassurees »

Enmatiere degestion des com-

petences, comme dans la plu

partde&autresdomainesRH le

4/9

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NESTROP PEU

LES RISK MANAGERS

tfe

tt

ONN

Toiî ie

manque d'indicateurs reste le

principal frein au développe

ment de la gestion des risques

«Le social est une science

molle, souritMichelDennery

Nous réalisons donc tous les

deux ans une grande enquête

sociale les tendances de ce ba-

rometre sont d excellents mdi

cateurs »

Des outils qui permettent d'an-

ticiper les penodes de tension

Quand la crise est la, il ne faut

d'ailleurs pas chercher cesmdi

cateurs bien lom « Ils s'impo

sentavec évidence, estimeRegis

Mulot Est-ilvraimentnécessaire

de compter les jours de greve,

les droits d'alerte ou les comites

d'entreprise extraordinaires

pour comprendre que le climat

social est tendu

9

»

DEUX TYPES DE CRITÈRES.

Les nskmanagers interrogespar

l'Amrae distinguent, pour leur

part, deux types de criteres

ceux qui relèvent de la gestion

ducapitalhumain (turnover,mo-

bilite interne,volumede forma-

tion, capacite a recruter les pro-

fils recherches,nombredejours

de greve), et ceux qui relèvent

de laperformance economique

et financiere (taux de réalisation

des objectifs, nombre de jours/

hommes par projet ou par acti-

vite, sauvegarde des compe-

tences cles, impactmaximum

possible d'un incidentRH)

«Le lien entre la performance

sociale et la performance eco

nomiqueapparaîtaujourd'huide

façon évidente », considèrePa

tnckDumoulin, directeurgene-

ral de l'institut Gréât Place to

Work Quand des salaries dou-

tent, se sentent mal traites ou

mal considères, ils sont evidem

mentmoinsperformants »Pour

80% des riskmanagers, cette

équation sociale reste pourtant

difficile a intégrerdans leur sys-

teme d'identificationdes risques

SABINE GERMAIN

* Etude qualitativemenée entre juin et

octobre2014auprèsdes rskmanagers

et responsablesRH de30entreprises

5/9

LaTribunede l’assurance // novembre2014 // n°196// un publication

études&baromètres

20

c’estlahaussedesdépenses

desoinsdevillesurunanselon

lebilandesremboursements

desoinsdel’Assurancemaladie

+3%

c’est lechiffred’affaires2013

de l’assuranceeuropéenne,soit

lepremiermarchémondial(35%)

devant l’Amérique

(InsuranceEurope)

1119md€

StateStreet

L

egestionnaired’actifs

d’origine américaine

StateStreet,enparte-

nariatavec l’Economist

IntelligenceUnit,amené cet

étéuneenquêteàdimension

internationaleauprèsdeplus

de300 cadres supérieursde

compagniesd’assurance sur le

thèmedesdéfistechnologiques

auxquelsestconfrontélesecteur.

Etlemoinsquel’onpuissedire,à

lalecturedesrésultatspubliésle

moisdernier,c’estqu’ilyaencore

ducheminà fairepourêtreà la

hauteurdelarévolutiondigitale.

L’étude souligneainsi l’émer-

gencedenouveauxacteursqui,

surlabasedeleursavoir-faireen

matièredetechnologied’acquisi-

tionetdegestiondesdonnées(le

fameux

bigdata

),s’apprêtentà

transformerfondamentalement

le

businessmodel

classiquedu

métier.Cesnouveauxconcur-

rentsreprésententunemenace

pourlesassureurstraditionnels.

Selon lerapport,86%desassu-

reursrestentauxprisesavecdes

problèmes liésàdes systèmes

informatiquesd’anciennegéné-

ration,93%d’entreeuxaffir-

mant lebesoind’unenouvelle

infrastructureITpourintégreret

gérer lesdonnées.Etseuls38%

s’estimentefficacesdans leur

capacitéàdégagerdesdonnées

exploitablesàpartirdesources

multiples.

InveStIrdanSlenumérIque

Au total, l’étudeStateStreet in-

vite lesassureursàmoderniser

leursplates-formes technolo-

giquess’ilsveulentfairefaceaux

changements fondamentauxà

l’

œ

uvre sur leurmarché.78%

des sondésaffirmentconstater

unedemandecroissantedeleurs

clientspourdavantagedenou-

velles technologies.

Pourtenterd’yrépondre,ilssont

58%àinvestirdanslessystèmes

degestionde larelationclients,

57%dans lesmédias sociaux

et50%dans lesoutilscapables

desaisirdenouveauxéléments

d’informationsur laclientèle.

n

Stéphanetufféry

Lesassureursnefontpas

la

révolutiondigitale

amrae

Danssa9

e

éditionde l’étudesur lestendancesde l’assurancedesrisques

d’entreprise, l’Amraedresseunbilansur l’étatdumarché Iardpourcettefin

d’année.A laveilledesrenouvellements2015, lemarchédommagesetperte

d’exploitationenregistreunecertainestabilitédescouverturesetdesfranchises,

unehaussedescapacitésd’environ10%,notammentchezcertainsassureurs

commeAIGouAGCS,malgréunetarificationenbaisse (entre5à10%sur

certainesaffaires).Concernant lemarchéconstructionTRC/TRME, l’étendue

descouverturesest,elleaussi,encroissance (de l’ordrede10%),toutcomme

lescapacités,alorsque latarificationestenbaissede10à15%enmoyenne,et

jusqu’à40%pour leschantiersdebureaux.

Malgréunetarificationquigrimpede3à15%, lemarchéautomobileest

globalementstablecôté franchises,étenduedescouverturesetcapacités.

Pour laRC, l’Amrae faitétatd’unetarificationorientéeà labaisse.Enfin, le

marchérisquedecréditvoit l’étenduedesescouverturesetdesescapacités

enprogression,quand lemarchéD&O (responsabilitédesdirigeantset fraude

commerciale)restestable,toutcommeceluidurisquepolitiquequin’évolue

guèresauf, làencore,poursescapacités légèrementhaussières.

n

ThierryGouby

Toujoursplusde

capacités

!

93%desassureursont

besoind’unenouvelle

infrastructure It

pour intégreretgérer

lesdonnées.

Lesassuréspréfèrentlaréparationennature

Encasdedégâtsdeseaux,quellesolutiond’indemnisation lesassurés

veulent-ilsvoirmiseenœuvre?Selon l’enquêteréaliséepar lecabinet

OctenConsultingpourMultiassistance, lesassurésprivilégient

laréparationennaturedans48%descas,devant legréàgré(26%)

et ledevisartisan(26%).

Lepaiementàl’usageadel’avenir

Larésiliation infra-annuellerisqued’encourager lecomportement

"zappeur"desassurés.Unmoyend’endiguercephénomèneserait

laconsommationà l’usage,selon l’Observatoiredesservicesclients

2014deViséoconseil. 35%dessondésaffirmentqu’ilsserontplus

fidèlesàunemarque leurproposant lepaementà l’usage.

c’estl’estimation

ducoûtdesintempéries

deseptembredansleSud

delaFrance

(FFSA-Gema)

320m€

Lemarchédescyber-risques,quienregistreunecapacitéd’environ455M€ (355M€sur le

marchécontinental,plus100M€sur lemarché londonien)estdanstoussesétatsencette

find’année2014.Encause,uneconcurrenceaccrueet l’arrivéedenouveauxacteurs.

Source :Amrae

FocussurLemarché2014descyber-rIsques

Unecapacitéd’environ455M€

tendance

Commentaires

Etenduesdescouvertures

+30%

Lancementdenouveaxproduits

Franchises

-20à-30%

Enbaissesuiteà laconcurrenceaccrue

Capacités

+10à+30%

Arrivéedenouveauxacteurs

(AxaCSavecCassidian,AGCSavec

Thalès,bientôtMunichReetChubb)

Tarification

-20%

Enbaissesuiteà laconcurrenceaccrue

TrUlY

iNTerNATioNAl

PROFILE:ANNEMARIEFOURNIER

The riskand insurancemanageratKering,the luxury,sports

and lifestylegiant,explainswhat is involved inoverseeingthe

supplychainof23separatebrands

Photos:AMRAE

viewpoints

www.strategic-risk-global.com

[December 2014 ]

Strategic

Risk

11

Au menu de l’extrait

de la revue de presse de

ce dernier trimestre :

9

e

enquête « État du

marché de l’assurance »,

transport maritime et

logistique, métier du Risk

Manager, 2

e

baromètr

AMRAE/Arengi sur les

risques en collectivités

locales, Gestion des

risques et Ressource

Humaines, cyber et…

un regard tout britannique

sur la Vice-présidente

de l’association.

LEQUOTIDIEN

DEL'ÉCONOMIE /MARDI18NOVEMBRE2014/LESECHOS.FR www.fidelity.fr

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ÀTECHNICOLOR

Dixjoursaprèssonassignation

parTechnicolordevantlejuge,le

fondsaméricainVectorCapital,

quiendétient13%,s’expliquesur

leurdifférendstratégique.

//P.23

LAPRESSIONS’ACCROÎTSUR

LESSALAIRESDESTRADERS

LeprésidentduConseildestabilité

financièreveutrégulerlessalaires

fixesdestraders.Faceàlapresion

réglementaire,lesbanquierspar-

tentverslesfonds.

//P.27

L

eprojet eloiMacron,quidevraitêtretrans-

misaujourd’huiauConseild’Etat,estloindes

recommandationsquiavaietétéfaitespar

lerapportdel’Inspectiongénéraledesfinancessur

lesprofessionsréglementées.Maisilouvreplu-

sieursbrèchespourfaireémergeruneconcurrence

jusqu’àprésenttotalementabsentedecesecteur.

Lestarifsdesnotairesserontsoumisà esplafonds,

cequidevraitinciterlesprofessionnelsàpratiquer

desremises.Lestransactionsimmobilièreslesplus

élevéesresterotenrevanchesoumisesàlarèglede

laproportionnalitédutarifauprixdubien.Ueco-

cessionquelesnotairesapprécieront.Leprincipe

elalibreinstallationdesnotairesestégalement

acté,maisresteencdréparleministèredelaJus-

tice,quigardelederniermotencasdedésaccord.

Bercys’attendàlacréationd’aumoins1.000offices

notariauxpourarriveràunmaillageoptimalduer-

ritoireenfonctiondunombredeménages.Lestatut

d’avocatenentreprisefaitaussipartieduprojetde

loi,bienquelaprofessionrestetrèsdiviséesurle

sujetentrePariiensetprovinciaux.Enfin,unautre

voletdlaloiprévoitd’introduiredavantagedecon-

currenceauseindesgrandesenseignesdedis ibu-

tion,surlemodèledecequiaétémisenplaceen

outre-merfin2012.

//PAGES4ET19

Fr

aisde

notaire : la

concurrence

arr

ive

l

Lesnotairespourrontpratiquerdesremises

surleprixd sactesimmobiliersoudesdonations.

l

Lalibreinstallationestactéemaissouscondition.

l

Unstatutd’avocatenentreprisevaêtrecré .

Fusion s:unejournéeà 100m illiard

sauxEtats-Unis

ACQUISITIONS

LesgrandesmanœuvressontderetourauxEtats-

Unis.Lenumérodeuxmondialdesservicespétroliers,Halliburton,a

annoncélerachatdesoncompatrioteBakerHughespour34milliards

dedollars.Missouspressionparlachutedupétrole,cedernier vait

vusoncourss’affaisserdepuiscetété.Danslapharmacie,c’estlefabri-

cantduBotox,Allergan,quipassedanslegirondel’américainActavis

pour66milliardsdedollars.Desmégafusionsfacilitéesparlescondi-

tionsactuellesdefinancement.

//PAGES15ET16

Shutterstock

L’

ESSENTIEL

CONSULTATIONSMÉDICALES:

LESDÉLAISS’ALLONGENT

LesFrançaisrenoncentplusaux

soinsenraisondessemaines

d’attentequedesquestionsde

coût,selonuneétudeIfoppourle

cabinetJalma.

//P.5

LESEUROPÉENSRESTENT

MODÉRÉSFACEÀLARUSSIE

MalgrélasituationenUkraine,les

Européensrefusentdenouvelles

sanctionslourdesettendentlamain.

Moscouexpulsedesdiplomates.

//P.6ETL’ÉDITORIALDE

JACQUESHUBERT-RODIERP.9

MALGRÉLESABENOMICS,

LEJAPONESTENRÉCESSION

L’activités’estcontractéede1,6%

surunanautroisièmetrimestre.

LePremierministrevarenoncer

àunehaussedelaTVA.

//P.7

LESPARTICULIERSBOUDENT

LAVOITUREÉLECTRIQUE

Lesparticuliersnereprésententque

30%desventesdevoituresélectri-

quesenFrance.Derrièrelesventes

auxconcessions,servicesd’auto-

partageetentreprises.

//P.17

ENTREPRISES

&

MARCHÉS

7

e

art

Moinsd’argent

etmoinsdetournages

pourlecinémafrançais

//P.22ETL’ÉDITORIAL

DEDAVIDBARROUXP.9

Shutterstock

Trésoriers

Ledéfidestaux

négatifs

//SUPPLÉMENTDE8PAGES

Versuneannée2014record

pourlesdividendes

BOURSE

Lessociétéscotéesvontverser1.190milliards

d dollarsdedividendes.Soit133milliardsdeplusqu’en2013.

1.190milliardsdedollars!C’est,selonuneétudede

lasociétédegestionHendersonGI,lasommeque

les1.200plusgrossescapitalisationsdumonde

pourraientverseràleursactionnirescetteannée:

9,6%deplusqu’ilyaunan.C’estlaplusfortepro-

gression,horseffetdevisesetversementdedivi-

dendesexceptionnels,enregistréedepuis2011.Les

actionnairesdumondeentierdevraientdoncrece-

voir133milliardsdedollarsdeplusen2014qu’en

2013.Et,signedelameilleuresantédesentreprises,

quisesontnettementdésendettéesdurantles

annéesdecrise,2015s’annonceaussisousdebons

auspices,mêmesilahaussedesversements

devraitseralentirunpeu.Lasociétédegestionpro-

nostiqueunmontandedividendesrecordde

1.240milliards edllars,«

malgrélesincertitudes

enmatièrececroissanceéconomique

».Sanssur-

prise,lesEtats-Unisdevraientêtrelespicipaux

pourvoyeursdedividendespourlesactionnaires

cetteannée.Sileséditeursdelogicielsetlesecteur

destélécomsdevraientsemontrertrèsgénéreux

outre-Atlantique,cesontsurtoutlesbanquesetla

financequis’annoncentcommelesprincipauxdis-

tributeursdecoupons.Depuisledébutdel’année,

«

ellesontpayédeuxfoisplusdedividendesqu’en

2010

»,constateHendersonGlobalInvestors.Le

signequ’ellessontdéjàsortiesdelacrisefinancière.

//PAGE28

EnChine,

larévolution

écologique

oul’asphyxie

ENQUÊTE

Lemondeentieraapplaudi

l’accordsurleclimatannoncéla

PékinetWashing-

Immobilier

tertiaire:

Parisbulle-t-il?

reprisesfrançaisescherchent

n

Shutterstock

ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DE L’AMRAE

I N°3 I

JANVIER 2015

35

À L’AFFICHE