LaTribunede l’assurance // novembre2014 // n°196 // unepublication
15
Lescollectivités
locales
s’activent
gestiondesrisques
D
epuisplusieursmois,communes,
départementsetautrescollecti-
vités territoriales s’engagentde
manièreaccruedans lagestion
des risquesavecuneplusgrandeprisede
conscienceet implicationdesresponsables
locaux.C’estcequemontre ladeuxième
éditiondubaromètrede lagestionglobale
desrisquesauseindescollectivités,réalisé
par lecabinetArengi,enpartenariatavec
l’Associationdesdirecteursgénérauxdes
grandescollectivitéset l’Amrae.
«
Lesnouvellesmandaturessontunmoment
propicepourmettre enplaceou renforcer
lesprojetsdegestiondesrisques
»,explique
YannisWendling,directeurde l’audit,du
contrôle internede lagestiondes risques
à ladirectiongénéraledes servicesdépar-
tementauxdeSeine-Saint-Denis.«
C’estun
enjeudemanagementfort,carnoussommes
dansuncontexteoùlesbudgetssetendentetoù
l’exécutifn’apasforcémentlesapprochesetles
outilspourpérennisercequiadéjàété fait.
»
LesdgsàLamanŒuvre
Outre le renforcement des dispositifs,
d’autrestendancessignificativessedégagent
decebaromètre.Notamment,lamontéeen
puissancedesdirectionsgénéralesdesser-
vices(DGS)dans lepilotagedesdispositifs
degestiondes risques:46%desDGSsont
concernéesen2014.
Surtout,lebaromètremontrequelapratique
decartographiedes risques segénéralise:
89%descollectivités interrogéesontun
projetde cartographieachevé,en cours
ouenprojet,contre66% l’anpassé.Celles
n’envisageantpascetypededémarchesont
désormaisminoritaires:21%descommunes
et7%desdépartementssetrouventactuel-
lementdanscettesituation.
L’étudemetégalementenexerguelacoexis-
tencedetroismodèlesenmatièredegestion
desrisques.
desdécentraLisateursauxbâtisseurs
DesvillescommeBordeauxou laCommu-
nautéd’agglomérationOrléansValdeLoire
fontfigurede "décentralisateurs ",avec
desapprochestraditionnellesquireposent
principalementsurunpilotageparmétier.
Autreorganisation,celledes"catalyseurs":
«
Descollectivitésquin’ontpas initiéun tra-
vaild’inventaireetd’évaluationdesrisquesà
l’échellede toute leurorganisation,maisqui
s’attachentà insuffleretàmettreenœuvre
unedynamique "risques "dans leurpilotage
stratégique
»,précisel’étude.Enfin,lemodèle
des"bâtisseurs "englobelescollectivitésqui
mettentenplacedesdémarchesdecarto-
graphie,puisdetraitementdesrisquespar
plansd’actions.
«
Nousavonsunpland’investissementde
723M€surquatreansdanslescollèges.Avoir
unevisiontransversedel’ensembledesrisques
estprimordiale
»,préciseYannisWendling,
avantdeconclure :«
Nouséchangeonsbeau-
coupavecd’autrescollectivités.Nouscapitali-
sonssurl’expériencedechacunetpartageons
technologiesetméthodes.
»
n
A la faveurdesnouvellesmandatures,
lescollectivitésterritoriales investissent
davantagedans lagestiondesrisques.
ParThierryGouby
c’est lenombredecomptesnickeldéjà
ouvertschez les500buralistesagréés.Le
courtieradviseet l’assureurmapfregèrentet
portent lerisquedesgaranties inclusesdans
lescartesmastercarddistribuéesparnickel.
50000
enhausse
enbaisse
FaceautenantGrasSavoye,àAonetàSiaci
Saint-Honoré,Marshvientderemporter l’un
desraresappelsd’offresgrandscomptes
lancésdepuis ledébutde l’année :CMACGM,
leader françaisetn°3mondialdutransport
maritimeparconteneurs, l’achoisià l’issuede
sonappeld’offresconceptueltoutes lignes.
Lepariestenpassed’êtreréussipuisqu’au
1
er
novembre,unepartiedesprogrammesCMA
CGMontétéplacésauxconditionsannoncées
par lecourtier.Resteàplacerau1
er
janvier les
programmesRCmondeentierdugroupe.Le
placementdesrisquesmarinerestedévoluau
courtiercaptifde l’armateur.SiMarshcontinue
de fairemerveilleauprèsdesgrandscomptes,
levoletPMEconnaît, lui,uncoupdemouavec
ledépartsurprised’EricDemange,patrondu
middlemarket
,parti…chezGrasSavoye.
Marshàl’abordage
lechiffreDuMois
Lecodedesmarchéspublics laissetrèspeude
margesdemanœuvreauxcollectivitésdans
l’achatde leurscouvertures.«
Aujourd’hui, la
souscriptiondescontratsd’assurancereste
trèspilotéepar lesservices juridiques,avecune
approcheorientéesur laconformité.Onreste
trèscontractuels,procéduriers,sansque les
relationsavec lescourtierset lesassureursne
soientsuffisammentdéveloppées
»,regrette
YannisWendling,à laDGSdeSeine-Saint-Denis.
Desachatstoujourstropcodés
cWiperdducrédit
LecourtieraffinitaireCWIperd lagestion
desprogrammesd’assurancedescartes
VisadistribuéesparBNPParibas,soitprès
de5millionsdecartes.Apartirdu1
er
janvier
prochain,c’estSPBquirécupèreceprestigieux
client. Ilrendainsi lamonnaiedesapièceà
CWIquiavaitréussi,en2012,àsouffleràson
concurrentnormand lagestionde l’ensemble
desprogrammesd’assurancedeVisapour
tout leGIECartebancaire,uncontratestimé
à4M€.Maisdepuis,nombred’opérateurs
sesontémancipésduGIE.Cesdernières
années,LaBanquepostale,Créditmutuelou
encoreLCLsontallésvoirailleurs.Endépitde
l’arrivéerécentedeThierryHenocque,ténor
de l’affinitaire,déjàpasséparSFRouBouygues
Telecom,CWIaura fortà fairepourqueSociété
généraleetBanquepopulairenedécidentpas,
euxaussi,des’adresseràunautrecourtier.
AGENDA
6 JANVIER 2015
Remise des diplômes CEFAR et ARM
8, 15 ET 22 JANVIER 2015
Lancement ARM54, ARM55 et ARM56
Île-de-France
27 JANVIER 2015
Colloque Coface sur les risques pays
Carrousel du Louvre, Paris
4-6 FEVRIER 2015
23
e
édition
des Rencontres AMRAE
Palais des Festivals
et des Congrès,
La Croisette, Cannes
11 MARS 2015
Lancement de la 14
e
promotion du CEFAR
1-2 AVRIL 2015
Colloque risque et PME
Université de Lyon
18 MAI 2015
Assemblée générale AMRAE
18 JUIN 2015
Journée des commissions AMRAE
REVUE DE PRESSE
LesEchos
Lundi20octobre2014
FINANCE&MARCHES//
29
Lesactionnairespeuventseprocurerlesdocuments
d’informationprévusparlestextesenvigueuren
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trouve.Leslancementsde7nouveauxsatellitesprévusd’ici2017consoliderontetrenforceront
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Retrouveztoutel’informationsurl’Assembléegénérale2014sur:
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vendredi7novembre2014
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Accueilàpartirde13h45,EurositesGeorgeV,28avenueGeorgeV,Paris8ème
Débutdel’Assembléegénéraleà14h30.Distributionproposée:1,03
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paraction.
«Lamédiationestàladisposition
deschefsd’entreprise,ilestnor-
malqueleniveaudessaisinesévo-
lued’uneannéeàl’autre»,
souli-
gneJeanne-MarieProst,
médiatricenationaleducrédit.
Meilleursaccèsau
financementbancaire
Cetindicateurvadanslemême
sensquelesstatistiquesdela
BanquedeFrance,traduisant
uneaméliorationdel’accèsdes
PMEaufinancementbancaire.
Faceàuneéconomieauralenti,
lesréseauxbancairesdoiventse
montreroffensifsetrépondre
auxbesoins.Enoutre,lesentre-
prisessouffriraientunpeu
moinssurlescréditsdetrésore-
rie,sujetrécurrentdesaisinedu
médiateur:
«lecréditd’impôt
compétitivitéemploi(Cice)estsol-
licitémêmepourdetoutpetits
montants,entre3.000et
4.000euros.Parailleurs,l’affactu-
rageestenpleindéveloppement»,
noteJeanne-MarieProst.De
plus,lesbanquesseseraientpeu
àpeuhabituéesàlaprésencede
laMédiationetparviendraient
mieuxqueparlepasséàtraiter
eninternelesdossierslitigieux.
4
ÀNOTER
Afinseptembre,laMédiation
aacceptédeprendre
encharge2.000dossiers
(72%desdépôts)pourun
tauxdemédiation«réussie»
de56%,permettant
de«préserverouconforter»
16.000emplois.
EdouardLederer
elederer@lesechos.frLaMédiationducréditsertun
peudebaromètreauxrelations
entrelesbanquesetlesentrepri-
ses.Cetorganismeestchargé
d’aiderlesentreprisesàdéblo-
querunfinancementquiaurait
étéd’abordrefusé:plusilest
saisi,pluslesinquiétudesgran-
dissent.Orcetteinstitution,créée
en2008lorsquelespouvoirs
publicscraignaientquelacrise
financièrenedégénèreen«cre-
ditcrunch»,aétébienmoinssol-
licitéecesderniersmois.
Selondesdonnéesconsultées
par«LesEchos»,2.717dossiers
ontétédéposésaucoursdes
neufpremiersmoisdel’année,
contre3.314pourlamême
périodeen2013,soitunreculde
18%surunan(–10,5%parrap-
portàlapériodejanvier-septem-
bre2012).Demême,surlelong-
terme,lerecoursàlamédiation
ralentit.En2010,l’organismea
reçuplusde8.000dossiersà
traiter,puislenombredesollici-
tationsaoscilléentre4.000et
4.500,lesannéessuivantes.Au
rythmeactuel–silabaissede
22%sepoursuit–,l’année2014
finiraautourde3.500saisines.
CRÉDIT
Lenombrede
dossiersdéposés
auprèsdel’institu-
tionadiminué
de18%surunan.
Chutedessaisines
delaMédiation
ducrédit
LucieRobequain
lrobequain@lesechos.fr—
CorrespondanteàNewYork
LestradersdeWallStreetrepren-
nentdescouleurs.Aprèsdouze
moisatones,marquésparunevola-
tilitédésespérémentfaible,lesvoilà
ànouveaupleinementoccupésà
exploiterlessoubresautsdumarché
pouroptimiserleursprofits.Leurs
revenusdetradingontbondide
12%,enmoyenne,aucoursdutroi-
sièmetrimestre.Lahausseatteint
même32%chezGoldmanSachs.
Lesobligations,quin’ontcesséde
plomberlesrésultatsdepuisunan,
redeviennentl’unedesgrandes
locomotivesdesmarchés.Chez
GoldmanSachs,lesrevenusqu’ils
génèrentontflambéde75%surles
troisderniersmois.Lahausseest
égalementde19%chezMorgan
Stanley,etde11%chezBankofAme-
rica.Lesbanquiers,quiselamen-
taientsurleurbaissedeprofitsen
dénonçantlepoidsdesnouvelles
réglementations(réformedespro-
duitsdérivés,contraintesdecapital,
etc.),mettentdoncleurscritiquesen
sourdine:«
Lessallesdetradingsont
incontestablementplusvivantes.Les
banquiersgèrentmieuxlesnouvelles
contraintes.Ilyaunniveaudecerti-
tudequ’onnevoyaitpasl’ander-
nier
»,commenteJamesKenny,tra-
derchezJPMorgan.
Encoreloindessommets
d’avant-crise
Lesmarchés,quianticipentdes
haussesdetauxauxEtats-Unis,
sontsurtoutbeaucoupplusvolatils
qu’auprintemps.Lasemaineder-
nièreenadonnélemeilleurexem-
ple:«
Ilyatroismois,lesbanquiers
étaientobsédésparl’absencetotale
devolatilité.Aujourd’hui,ilspensent
qu’ilyenatrop
»,résumeHarvey
Schwartz,directeurfinancierde
GoldmanSachs.L’activités’est
encoreintensifié
eenoctobre:levolumedetradingobservépendant
lapremièresemainedumois
dépassede60%celuidelaprécé-
dente.Onrestepourtantloindes
sommetsd’avant-crise.Etlesban-
quiersconserventquelquessujets
d’inquiétude,aupremierrangdes-
quels,lesaffairesjuridiques.
JPMorganaannoncé,mardi,
qu’ilmettaitdecôté1milliardde
dollarsenprévisiond’unaccord
aveclesautoritésbritanniquessur
lesmanipulationsdedevises–le
fameuxscandaleduForexquia
permisàdestradersdemaximiser
leursprofitsenpassantdesordres
massifsquelquesminutesavantla
fixationdesdevises.Lemontantest
faiblecomparéàsesbénéficestri-
mestriels(5,6milliardsdedollars),
maisl’affairerisquedeternirànou-
veausonimage.Citigroupfaitlui
aussiétatd’ungonflementdeses
fraisjuridiquesde40%surunan.
Comptetenudeseserreurspas-
sées,BankofAmericaresteleplus
sévèrementsanctionnéparles
juges.Ilaacquittéquatredesdix
plusgrossesamendesjamaispayées
parlesbanquesauxEtats-Unis.Etil
apayéplusdelamoitiédumontant
total.Ilanotammentverséunecin-
quantainedemilliardsdedollars
d’amendesautitredes«subprimes»
immobiliers.Celapèseévidemment
sursespe
rformances:labanqueaplongédanslerougeautroisième
trimestre,affichantunepetiteperte
de70millionsdedollars.
(
Lire«Crible»
Page34
4
ÀNOTER
Citigroups
eretiredumarché
delabanqu
ededétaildans
11paysouterritoires,parmi
lesquelsleJaponetl’Egypte.
BANQUE
Lesgrandesbanques
ontvuleursrevenus
denégoceaugmenter
de12%enmoyenneau
troisièmetrimestre.
Ellesépargnent
encoredesmilliards
dedollarsenprévision
denouvellesamendes.
Le trading redémarre
en trombeàWall Street
Gra
ndsrisques:lesnouveauxbesoinsdesentreprises
LaurentThévenin
lthevenin@lesechos.frEbola,Ukraine,cybercriminalité...
Autantderisquesdenaturetrèsdif-
férentepourlesentreprises,mais
quifontapparaître,selonleurs
«risksmanagers»,unmêmeman-
queentermesdecouvertured’assu-
rance.Ceux-cisonteneffeten
demandedesolutionspourlesper-
tesd’exploitationsansdommages
matérieloucorporelrésultantpar
exempledelafermeturepréventive
d’unsiteindustrielsituédansune
zonedetroublesoud’épidémie.
Danscescas-là,
«nousn’avonsplus
quenosyeuxpourpleurercar,en
général,aucuneassurancenepeut
jouer»,
expliqueainsiAnne-Marie
Fournier,vice-présidentedel’Asso-
ciationpourlemanagementdes
risquesetdesassurancesdel’entre-
prise(Amrae).Selonelle,lamiseen
placedesolutionspassepar
«des
étudesapprofondiesdechaquesitua-
tionparticulière»
etnécessiteque
lesentreprises
«rendentleurs
risquespluslisiblespourlesassu-
reurs»
.
Autrepointd’attention,le«cyber
risk»,quireprésenteunemenace
croissantepourlesentreprises.
Pourl’heure,lemarché–avec
355millionsd’eurosdecapacitésen
Europecontinentaleet100millions
d’eurossurlaplacelondonienne–
esttoujours
«enstructuration»
.
«Jusqu’ici,lesassureursontproposé
destextesstandards.C’estpourcela
quelacyberassurancen’apastrop
fonctionnépourl’instant»,
souligne
Anne-MarieFounier.
«Ilyaungros
travaild’identificationetdequantifi-
cationdesrisquesàfournir.On
attendaussidesassureursqu’ilsse
mettentunpeuenrisqueetqu’ils
noussuivent»,
ajoutel’Amrae.
Enattendant,lesentreprises
peuventenvisageravecunecer-
tainesérénitélerenouvellementde
leursprogrammesd’assurances
arrivantàéchéanceau1
er
janvier
2015.Auvudutraditionnelétatdu
marchédresséparl’Amraeàpartir
desremontéesdesixcourtiers
(Aon,Diot,GrasSavoye,Marsh,
SiaciSaintHonoreetVerspieren),
lesconditionstarifairesdevraient,
dansl’ensemble,leurêtreunenou-
vellefoisfavorables.
Tarifsenhaussepour
lesflottesautomobiles
Surlabranchedommagesauxbiens
etpertesd’exploitation,lescapacités
sontainsienaugmentation(+10%,
pouratteindreautotal4milliards
d’euros),tandisquelemarchéreste
«agressifsurlesaffairesconsidérées
dequalitéet/ouàfortvolumedepri-
mes»,
indiquel’Amrae.D’oùdes
baissesquipeuventêtrecomprises
entre5et10%pourcertainsdos-
siers.
«Leshaussesdemandéessont
systématiquementliéesàundéra-
pagedelasinistralitémaissontnégo-
ciables»,
précisel’association.
Enresponsabilitécivile,unautre
posteimportantdanslebudget
assurancedesentreprises,l’étude
faitétatdebaissestarifairesd’envi-
ron5%pourlesgrandscompteset
de15à20%pourlesentreprisesde
tailleintermédiaire.
«Ensurcapaci-
tés»,
lemarchédel’assurancecons-
tructionestluiaussiàl’avantage
desacheteurs(–10à–15%en
moyenne).Latendanceestàlasta-
bilitépourlaresponsabilitécivile
desdirigeantsetdesmandataires
sociaux(D&O),toutcommedansla
branchetransport.Exceptionnota-
ble,leprixdescouverturesdesflot-
tesautomobilesaffichedeshausses
de3%enmoyenne.
«Lesbonnes
affaires(deplusenplusrares)trou-
venttoujourspreneur,maislesécarts
deprixentrecompagniesserédui-
sent»,
notel’Amrae.
n
ASSURANCE
Les«risksmanagers»
attendentdenouvelles
couverturespourles
pertesd’exploitation.
Lestarifs2015de
l’assurancedesgrands
risquess’annoncent
stablesouenbaisse.
Lemarchéd’assurance
du«cyberrisk»esttoujours
enstructuration.
PhotoShutterstock
AVISFINANCIERS
tet_af_Mie en page 1 16/11/12 17:37 Page1
«Jusqu’ici,les
assureursont
proposédestextes
standards.C’est
pourcelaquela
cyberassurancen’a
pastropfonctionné
pourl’instant.»
ANNE-MARIEFOUNIER
Vice-présidentedel’Amrae
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GESTION DES RISQUES
LES RESSOURCES HUMA
PRISES EN COMPTE PAR
Les
riskmanagers ontun rôle deplus enplus
stratégiqueausem
des
entreprises.Maisils
peinentencoreàintégrer
lesressources
humaines
à(eur
cartographieglobaledesrisques.
T
urncner, pertes de com
petenres cles, passif so
cial lagestion desRH
n est certes pas exempte de
nsques Dans les grandes orga
msations, ce sont lesnskmana
gersquisontchargesdidentifier,
danalyser et de quantifier les
nsques stratégiques, financiers
et opérationnels encourus Un
rôledeplus enplus reconnu et
valorise, dont le champ d'imes-
tigation n'a d'ailleurs cesse de
s'élargir englobant, outre les
risques industriels, les risques
financiers, juridiques logis
tiques, orgamsationnels Maîs
ces professionnels peinent en
coieamtegreiUdimensionRH
a leur spectre d analyse
loppement «La cartographie
des risques RH n'est pas une
priorité actuellement, aainsi re-
pondu l'undesnskmanagersm
terroges (secteur des services)
Nous préférons traiter les
nsques quand ils se présentent,
plutôtque les identifierdansune
cartographie »
«Noussommesdansl'informel,
aconfirme Iunde sesconfrères
du secteur industnel Faire une
cartographie et auditer la de
marche demande beaucoup de
temps poui un resultatpas lou
joursprobant » II admet toute
foisque«celapermetd'ameho
rer la secunte au travail »
A rebours de ces profession
nels, Michel Dennery est
2O
%seulement
desentreprisesvotentdans
lagestiondesrisquesPHun
vecteurdedéveloppement.
C'estdumoinscequiressortde
l'enquêtequalitative*menéepar
la commissionRisquesRH de
FAssociation pour lemanage
ment des risques et des assu
rancesde Ientrepnse (Amrae)
20% seulementdes entreprises
voient dans la gestion des
nsquesRH un vecteur de deve
convaincu que le social est un
risque qui doit être identifie et
traite exactement de lamême
façon que les autres «Nous
procédons chaque annee a une
revue complète des risques
avec les responsablesRH et les
directeurs opérationnels, ex
phque le directeur dumanage
ment des risques aGDF Suez
une entreprise considérée
comme exemplaire dans son
approche Celanouspermet de
présenter, en fm d'année, une
cartographie globale des nsques
du groupe, dont lesRH font sys-
tématiquementpartie >
Une cartographie dont les tetes
de chapitre différent selon les
entreprises U gestion du dia-
logue social (et son impact
mediatique), la réputation, le
turnover, le bien être et lamo
tivation, la gestion des compe
tences, le recrutement, ladiver
site, la parite, la sante et la
secunte au travail
LAPERTEDECOMPÉTENCES,
UNRISQUEMAJEUR. «
Nous
avons ete étonnes de constater
que lesnskmanagers interrogés
ne considéraient pas lagestion
de lamasse salanale comme un
nsquemajeur, commenteNico-
lasDufour,membre de la com
missionRisquesRHde IAmrae
et nskmanager de laMutuelle
CMC A leursyeux laperte de
competences estunnsque net
tementplus important »Ceque
confirmeRegisMulot chefdu
serviceRHa l'institutLaueLan
gevin (centre de recherche rn
ternational en sciences et tech
nologies neutroniques base a
Grenoble) «Nous avons une
tres forte expertise en radiopro-
tection, que nous devons pré-
servermalgre les departs a la
retraite et la concurrence d'un
nouveau centrede recherche en
Suede 10%denotreeffectifont
doncete identifiescomme"com
petences cles" dont la transmis
sion et la capitalisation doivent
etreassurees »
Enmatiere degestion des com-
petences, comme dans la plu
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NESTROP PEU
LES RISK MANAGERS
tfe
tt
ONN
Toiî ie
manque d'indicateurs reste le
principal frein au développe
ment de la gestion des risques
«Le social est une science
molle, souritMichelDennery
Nous réalisons donc tous les
deux ans une grande enquête
sociale les tendances de ce ba-
rometre sont d excellents mdi
cateurs »
Des outils qui permettent d'an-
ticiper les penodes de tension
Quand la crise est la, il ne faut
d'ailleurs pas chercher cesmdi
cateurs bien lom « Ils s'impo
sentavec évidence, estimeRegis
Mulot Est-ilvraimentnécessaire
de compter les jours de greve,
les droits d'alerte ou les comites
d'entreprise extraordinaires
pour comprendre que le climat
social est tendu
9
»
DEUX TYPES DE CRITÈRES.
Les nskmanagers interrogespar
l'Amrae distinguent, pour leur
part, deux types de criteres
ceux qui relèvent de la gestion
ducapitalhumain (turnover,mo-
bilite interne,volumede forma-
tion, capacite a recruter les pro-
fils recherches,nombredejours
de greve), et ceux qui relèvent
de laperformance economique
et financiere (taux de réalisation
des objectifs, nombre de jours/
hommes par projet ou par acti-
vite, sauvegarde des compe-
tences cles, impactmaximum
possible d'un incidentRH)
«Le lien entre la performance
sociale et la performance eco
nomiqueapparaîtaujourd'huide
façon évidente », considèrePa
tnckDumoulin, directeurgene-
ral de l'institut Gréât Place to
Work Quand des salaries dou-
tent, se sentent mal traites ou
mal considères, ils sont evidem
mentmoinsperformants »Pour
80% des riskmanagers, cette
équation sociale reste pourtant
difficile a intégrerdans leur sys-
teme d'identificationdes risques
SABINE GERMAIN
* Etude qualitativemenée entre juin et
octobre2014auprèsdes rskmanagers
et responsablesRH de30entreprises
5/9
LaTribunede l’assurance // novembre2014 // n°196// un publication
études&baromètres
20
c’estlahaussedesdépenses
desoinsdevillesurunanselon
lebilandesremboursements
desoinsdel’Assurancemaladie
+3%
c’est lechiffred’affaires2013
de l’assuranceeuropéenne,soit
lepremiermarchémondial(35%)
devant l’Amérique
(InsuranceEurope)
1119md€
StateStreet
L
egestionnaired’actifs
d’origine américaine
StateStreet,enparte-
nariatavec l’Economist
IntelligenceUnit,amené cet
étéuneenquêteàdimension
internationaleauprèsdeplus
de300 cadres supérieursde
compagniesd’assurance sur le
thèmedesdéfistechnologiques
auxquelsestconfrontélesecteur.
Etlemoinsquel’onpuissedire,à
lalecturedesrésultatspubliésle
moisdernier,c’estqu’ilyaencore
ducheminà fairepourêtreà la
hauteurdelarévolutiondigitale.
L’étude souligneainsi l’émer-
gencedenouveauxacteursqui,
surlabasedeleursavoir-faireen
matièredetechnologied’acquisi-
tionetdegestiondesdonnées(le
fameux
bigdata
),s’apprêtentà
transformerfondamentalement
le
businessmodel
classiquedu
métier.Cesnouveauxconcur-
rentsreprésententunemenace
pourlesassureurstraditionnels.
Selon lerapport,86%desassu-
reursrestentauxprisesavecdes
problèmes liésàdes systèmes
informatiquesd’anciennegéné-
ration,93%d’entreeuxaffir-
mant lebesoind’unenouvelle
infrastructureITpourintégreret
gérer lesdonnées.Etseuls38%
s’estimentefficacesdans leur
capacitéàdégagerdesdonnées
exploitablesàpartirdesources
multiples.
InveStIrdanSlenumérIque
Au total, l’étudeStateStreet in-
vite lesassureursàmoderniser
leursplates-formes technolo-
giquess’ilsveulentfairefaceaux
changements fondamentauxà
l’
œ
uvre sur leurmarché.78%
des sondésaffirmentconstater
unedemandecroissantedeleurs
clientspourdavantagedenou-
velles technologies.
Pourtenterd’yrépondre,ilssont
58%àinvestirdanslessystèmes
degestionde larelationclients,
57%dans lesmédias sociaux
et50%dans lesoutilscapables
desaisirdenouveauxéléments
d’informationsur laclientèle.
n
Stéphanetufféry
Lesassureursnefontpas
la
révolutiondigitale
amrae
Danssa9
e
éditionde l’étudesur lestendancesde l’assurancedesrisques
d’entreprise, l’Amraedresseunbilansur l’étatdumarché Iardpourcettefin
d’année.A laveilledesrenouvellements2015, lemarchédommagesetperte
d’exploitationenregistreunecertainestabilitédescouverturesetdesfranchises,
unehaussedescapacitésd’environ10%,notammentchezcertainsassureurs
commeAIGouAGCS,malgréunetarificationenbaisse (entre5à10%sur
certainesaffaires).Concernant lemarchéconstructionTRC/TRME, l’étendue
descouverturesest,elleaussi,encroissance (de l’ordrede10%),toutcomme
lescapacités,alorsque latarificationestenbaissede10à15%enmoyenne,et
jusqu’à40%pour leschantiersdebureaux.
Malgréunetarificationquigrimpede3à15%, lemarchéautomobileest
globalementstablecôté franchises,étenduedescouverturesetcapacités.
Pour laRC, l’Amrae faitétatd’unetarificationorientéeà labaisse.Enfin, le
marchérisquedecréditvoit l’étenduedesescouverturesetdesescapacités
enprogression,quand lemarchéD&O (responsabilitédesdirigeantset fraude
commerciale)restestable,toutcommeceluidurisquepolitiquequin’évolue
guèresauf, làencore,poursescapacités légèrementhaussières.
n
ThierryGouby
Toujoursplusde
capacités
!
93%desassureursont
besoind’unenouvelle
infrastructure It
pour intégreretgérer
lesdonnées.
Lesassuréspréfèrentlaréparationennature
Encasdedégâtsdeseaux,quellesolutiond’indemnisation lesassurés
veulent-ilsvoirmiseenœuvre?Selon l’enquêteréaliséepar lecabinet
OctenConsultingpourMultiassistance, lesassurésprivilégient
laréparationennaturedans48%descas,devant legréàgré(26%)
et ledevisartisan(26%).
Lepaiementàl’usageadel’avenir
Larésiliation infra-annuellerisqued’encourager lecomportement
"zappeur"desassurés.Unmoyend’endiguercephénomèneserait
laconsommationà l’usage,selon l’Observatoiredesservicesclients
2014deViséoconseil. 35%dessondésaffirmentqu’ilsserontplus
fidèlesàunemarque leurproposant lepaementà l’usage.
c’estl’estimation
ducoûtdesintempéries
deseptembredansleSud
delaFrance
(FFSA-Gema)
320m€
Lemarchédescyber-risques,quienregistreunecapacitéd’environ455M€ (355M€sur le
marchécontinental,plus100M€sur lemarché londonien)estdanstoussesétatsencette
find’année2014.Encause,uneconcurrenceaccrueet l’arrivéedenouveauxacteurs.
Source :Amrae
FocussurLemarché2014descyber-rIsques
Unecapacitéd’environ455M€
tendance
Commentaires
Etenduesdescouvertures
+30%
Lancementdenouveaxproduits
Franchises
-20à-30%
Enbaissesuiteà laconcurrenceaccrue
Capacités
+10à+30%
Arrivéedenouveauxacteurs
(AxaCSavecCassidian,AGCSavec
Thalès,bientôtMunichReetChubb)
Tarification
-20%
Enbaissesuiteà laconcurrenceaccrue
TrUlY
iNTerNATioNAl
PROFILE:ANNEMARIEFOURNIERThe riskand insurancemanageratKering,the luxury,sports
and lifestylegiant,explainswhat is involved inoverseeingthe
supplychainof23separatebrands
Photos:AMRAE
viewpoints
www.strategic-risk-global.com[December 2014 ]
Strategic
Risk
11
Au menu de l’extrait
de la revue de presse de
ce dernier trimestre :
9
e
enquête « État du
marché de l’assurance »,
transport maritime et
logistique, métier du Risk
Manager, 2
e
baromètr
AMRAE/Arengi sur les
risques en collectivités
locales, Gestion des
risques et Ressource
Humaines, cyber et…
un regard tout britannique
sur la Vice-présidente
de l’association.
LEQUOTIDIEN
DEL'ÉCONOMIE /MARDI18NOVEMBRE2014/LESECHOS.FR www.fidelity.frGérant
international
Vouspréférez
êtreseul?
VECTORCAPITALRÉPOND
ÀTECHNICOLOR
Dixjoursaprèssonassignation
parTechnicolordevantlejuge,le
fondsaméricainVectorCapital,
quiendétient13%,s’expliquesur
leurdifférendstratégique.
//P.23
LAPRESSIONS’ACCROÎTSUR
LESSALAIRESDESTRADERS
LeprésidentduConseildestabilité
financièreveutrégulerlessalaires
fixesdestraders.Faceàlapresion
réglementaire,lesbanquierspar-
tentverslesfonds.
//P.27
L
eprojet eloiMacron,quidevraitêtretrans-
misaujourd’huiauConseild’Etat,estloindes
recommandationsquiavaietétéfaitespar
lerapportdel’Inspectiongénéraledesfinancessur
lesprofessionsréglementées.Maisilouvreplu-
sieursbrèchespourfaireémergeruneconcurrence
jusqu’àprésenttotalementabsentedecesecteur.
Lestarifsdesnotairesserontsoumisà esplafonds,
cequidevraitinciterlesprofessionnelsàpratiquer
desremises.Lestransactionsimmobilièreslesplus
élevéesresterotenrevanchesoumisesàlarèglede
laproportionnalitédutarifauprixdubien.Ueco-
cessionquelesnotairesapprécieront.Leprincipe
elalibreinstallationdesnotairesestégalement
acté,maisresteencdréparleministèredelaJus-
tice,quigardelederniermotencasdedésaccord.
Bercys’attendàlacréationd’aumoins1.000offices
notariauxpourarriveràunmaillageoptimalduer-
ritoireenfonctiondunombredeménages.Lestatut
d’avocatenentreprisefaitaussipartieduprojetde
loi,bienquelaprofessionrestetrèsdiviséesurle
sujetentrePariiensetprovinciaux.Enfin,unautre
voletdlaloiprévoitd’introduiredavantagedecon-
currenceauseindesgrandesenseignesdedis ibu-
tion,surlemodèledecequiaétémisenplaceen
outre-merfin2012.
//PAGES4ET19
Fr
aisdenotaire : la
concurrence
arrive
l
Lesnotairespourrontpratiquerdesremises
surleprixd sactesimmobiliersoudesdonations.
l
Lalibreinstallationestactéemaissouscondition.
l
Unstatutd’avocatenentreprisevaêtrecré .
Fusion s:unejournéeà 100m illiardsauxEtats-Unis
ACQUISITIONS
LesgrandesmanœuvressontderetourauxEtats-
Unis.Lenumérodeuxmondialdesservicespétroliers,Halliburton,a
annoncélerachatdesoncompatrioteBakerHughespour34milliards
dedollars.Missouspressionparlachutedupétrole,cedernier vait
vusoncourss’affaisserdepuiscetété.Danslapharmacie,c’estlefabri-
cantduBotox,Allergan,quipassedanslegirondel’américainActavis
pour66milliardsdedollars.Desmégafusionsfacilitéesparlescondi-
tionsactuellesdefinancement.
//PAGES15ET16
Shutterstock
L’
ESSENTIEL
CONSULTATIONSMÉDICALES:
LESDÉLAISS’ALLONGENT
LesFrançaisrenoncentplusaux
soinsenraisondessemaines
d’attentequedesquestionsde
coût,selonuneétudeIfoppourle
cabinetJalma.
//P.5
LESEUROPÉENSRESTENT
MODÉRÉSFACEÀLARUSSIE
MalgrélasituationenUkraine,les
Européensrefusentdenouvelles
sanctionslourdesettendentlamain.
Moscouexpulsedesdiplomates.
//P.6ETL’ÉDITORIALDE
JACQUESHUBERT-RODIERP.9
MALGRÉLESABENOMICS,
LEJAPONESTENRÉCESSION
L’activités’estcontractéede1,6%
surunanautroisièmetrimestre.
LePremierministrevarenoncer
àunehaussedelaTVA.
//P.7
LESPARTICULIERSBOUDENT
LAVOITUREÉLECTRIQUE
Lesparticuliersnereprésententque
30%desventesdevoituresélectri-
quesenFrance.Derrièrelesventes
auxconcessions,servicesd’auto-
partageetentreprises.
//P.17
ENTREPRISES
&
MARCHÉS
7
e
art
Moinsd’argent
etmoinsdetournages
pourlecinémafrançais
//P.22ETL’ÉDITORIAL
DEDAVIDBARROUXP.9
Shutterstock
Trésoriers
Ledéfidestaux
négatifs
//SUPPLÉMENTDE8PAGES
Versuneannée2014record
pourlesdividendes
BOURSE
Lessociétéscotéesvontverser1.190milliards
d dollarsdedividendes.Soit133milliardsdeplusqu’en2013.
1.190milliardsdedollars!C’est,selonuneétudede
lasociétédegestionHendersonGI,lasommeque
les1.200plusgrossescapitalisationsdumonde
pourraientverseràleursactionnirescetteannée:
9,6%deplusqu’ilyaunan.C’estlaplusfortepro-
gression,horseffetdevisesetversementdedivi-
dendesexceptionnels,enregistréedepuis2011.Les
actionnairesdumondeentierdevraientdoncrece-
voir133milliardsdedollarsdeplusen2014qu’en
2013.Et,signedelameilleuresantédesentreprises,
quisesontnettementdésendettéesdurantles
annéesdecrise,2015s’annonceaussisousdebons
auspices,mêmesilahaussedesversements
devraitseralentirunpeu.Lasociétédegestionpro-
nostiqueunmontandedividendesrecordde
1.240milliards edllars,«
malgrélesincertitudes
enmatièrececroissanceéconomique
».Sanssur-
prise,lesEtats-Unisdevraientêtrelespicipaux
pourvoyeursdedividendespourlesactionnaires
cetteannée.Sileséditeursdelogicielsetlesecteur
destélécomsdevraientsemontrertrèsgénéreux
outre-Atlantique,cesontsurtoutlesbanquesetla
financequis’annoncentcommelesprincipauxdis-
tributeursdecoupons.Depuisledébutdel’année,
«
ellesontpayédeuxfoisplusdedividendesqu’en
2010
»,constateHendersonGlobalInvestors.Le
signequ’ellessontdéjàsortiesdelacrisefinancière.
//PAGE28
EnChine,
larévolution
écologique
oul’asphyxie
ENQUÊTE
Lemondeentieraapplaudi
l’accordsurleclimatannoncéla
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Immobilier
tertiaire:
Parisbulle-t-il?
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n
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ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DE L’AMRAE
I N°3 I
JANVIER 2015
35
À L’AFFICHE