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Le programme est adapté chaque année pour se pencher sur les

thèmes d’actualité et les risques émergents. En 2016, les étudiants

se sont penchés sur l’opération Sequana, pour comprendre comment

réagissent les acteurs privés face à la menace naturelle et quelles sont

les réactions en chaîne à envisager.

Des modules a priori hétéroclites complètent l’approche principale

centrée sur l’opérationnel de la crise. «

L’étude du risque “Comptabilité”

permet aux étudiants de déceler les signaux faibles sur les postes clés du

bilan, les “Statistiques et probabilités” pour exploiter les données d’une

cartographie ou, par exemple, pour estimer des probabilités de catas-

trophes naturelles…

», liste Marie-Hélène de Laender.

Enfin, pour s’immerger dans les problématiques professionnelles d’ac-

tualité et rencontrer des professionnels expérimentés venus d’hori-

zons divers, la promotion GGRC en cours vient, chaque année, assister

aux Rencontres de l’AMRAE dans leur intégralité.

LES «EXTRAS» : ATELIERS ET CONFÉRENCES

Spécificité du Master, l’organisation tout au long de l’année d’ateliers

et de conférences (en plus des 241 heures de programme), qui font

pleinement partie de la formation.

«

Les conférences, véritable outil de professionnalisation du master,

exposent des intervenants professionnels qui présentent leur expérience

sur divers sujets et leurs pratiques du métier (directeurs juridiques, assu-

rances, risques, sécurité…). Cela ouvre aux étudiants une large fenêtre

sur l’étendue des pratiques et missions selon l’entreprise, et constitue un

partage d’expériences enrichissant.

»

Les «Ateliers de la Sorbonne» sont eux des travaux de groupe. «

Un petit

nombre d’étudiants est missionné en entreprise avec un cahier des charges

(exemple : monter un PCA), et travaille pour la société pendant 50 heures,

réparties sur 3 mois. Ils sont en lien avec un référent de l’entreprise et avec

un encadrant universitaire

», explique la Co-directrice. Cette mission,

pour laquelle le Master est rémunéré, ajoute aux CV des participants un

argument de poids.

«

Les étudiants deviennent ainsi des professionnels à part entière pendant

leur formation, en complétant leur apprentissage à l’université et en

entreprise par ces sessions, qui ont lieu dans une seconde entreprise. Cela

ressemble aux juniors entreprises

», précise Benoît Vraie, intervenant péda-

gogique duMaster en charge de ces Ateliers, et Président de la Commission

Intelligence Économique, Crises et PCA de l’AMRAE.

UNE EMPLOYABILITÉ OPTIMUM

96% des étudiants de la dernière promotion étaient embauchés dans

les six mois suivant l’obtention du diplôme. «

Certains ne terminent

même pas l’apprentissage et sont embauchés avant la fin de leur cursus

»,

sourit Marie-Hélène de Laender. Réputés pour leur adaptation rapide,

aguerris à la gestion réelle de crises, dotés d’un solide bagage acadé-

mique, les diplômés du Master GGRC ne se contentent pas de dérouler

des process et sont directement dans l’opérationnel. Une attente forte

des entreprises à l’ère des grands risques systémiques.

22

étudiants, dont

6

professionnels

(gendarmes, médecin militaire, vétérinaire

spécialisé dans le risque sanitaire,

sapeur-pompier…)

Formation d’origine :

un tiers

des étudiants ont étudié la géographie,

un tiers

proviennent des filières gestion/économie,

et

un tiers

de Sciences Po.

CAPRM :

L’ASSOCIATION

DU MASTER S’OUVRE

À L’INTERNATIONAL

«

L’association CapRM, est composée des an-

ciens étudiants du Master GGRC. Elle réunit ces

professionnels de la gestion des risques et des

crises afin de créer un partage enrichissant et

valorisant pour chacun, mettant à leur dispo-

sition un solide réseau. L'association organise

des conférences sur les thèmes de la gestion de

crise, où des professionnels d’envergure inter-

viennent afin de partager leurs connaissances,

leurs expériences et leur point de vue. La grande

nouveauté est la création du pôle Relations in-

ternationales, dont l'objectif est de développer

des partenariats entre le GGRC et les autres

masters similaires à l’étranger. Nous avons

déjà plusieurs contacts (Allemagne, Autriche,

Espagne…) et nous espérons que ces échanges

mèneront à un partenariat, voire à des échanges

universitaires.

»

Florian Chaineaud et Pauline Delaporte sont étudiants au Master

GGRC et respectivement Président et Vice-présidente de l’asso-

ciation d’élèves CapRM. Ils présentent l’association et son projet

d’ouverture à l’international.

LA PROMO

2015/2016

ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DES PROFESSIONNELS DU RISQUE ET DE L'ASSURANCE

I N°9 I

JUIN 2016

35

MÉTIER RISK MANAGER

FORMATION À LA LOUPE