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L

a 11

e

promotion a effectué sa rentrée en

décembre dernier, constituée comme à l’ha-

bitude pour moitié de professionnels déjà en

poste et pour l'autre moitié d’étudiants en

formation initiale. «

Nous les appelons des audi-

teurs en raison de ce mélange de profils

», explique Didier

Raciné, Directeur du Mastère Spécialisé

®

.

Grâce à l’inscription au RNCP (Répertoire National des

Certifications Professionnelles), le Mastère Spécialisé

®

peut aujourd’hui former des auditeurs en alternance

(apprentissage pour les moins de 26 ans, contrat de

professionnalisation pour les autres). Pendant un an,

ils sont en entreprise dans la semaine et suivent les

cours le vendredi et le samedi, d’octobre à avril. «

Nous

dispensons une approche globale du risque lors d’une

formation très pratique, ce qui n’est pas contradictoire

»,

souligne Didier Raciné.

Cette approche globale constitue la première des trois

caractéristiques majeures du mastère ; une hauteur

de vue d’autant plus indispensable que « 

l’ensemble

du panel des risques peut être présent sur un territoire

(risques technologiques, de santé publique, de sécurité,

naturels, économiques…)

».

Seconde caractéristique, sa couverture de l’ensemble du

processus de gestion des risques : identification, préven-

tion, réduction, alerte, gestion de crise, résilience, diffu-

sion de la culture du risque auprès des populations… «

La

culture du risque est au cœur du Mastère Spécialisé

®

 : il faut

savoir l’étendre du Risk Manager aux populations, car ce

sont elles qui sont actrices de leur sécurité

», conformément

à la loi de définition de la sécurité civile de 2004.

Troisième clé du mastère, une approche managériale et

concrète : «

ce n’est pas un mastère de technicien, mais de

management

», précise Didier Raciné. «

Nous apprenons

à gérer le risque incendie, mais nous ne formons pas des

pompiers !

».

UN NOYAU COMMUN ET PLUSIEURS OPTIONS

Le programme universitaire proprement dit comprend

400 heures de cours, réparties en neuf modules de

cinq jours et demi. Quatre modules constituent le tronc

commun :

Méthodologie de gestion des risques et cindynique

(analyse du risque).

Crise et communication : « 

les professionnels que nous

formons doivent savoir communiquer aux populations

en amont pour diffuser la culture du risque, et pendant

la crise pour informer et donner des consignes

»,

explique Didier Raciné.

Risques et économie (approcheéconomiquedu risque) :

mesure financière du coût du risque, assurances…

Né en 2005, le Mastère Spécialisé

®

«Gestion des Risques sur

les Territoires» de l’EISTI forme des Risk Managers pour les

secteurs public et privé. L’approche globale et la culture du

risque y sont essentielles pour permettre à ces managers de

mobiliser l’ensemble des acteurs d’un territoire à la gestion

du risque, et en devenir le maillon fort.

MASTÈRE SPÉCIALISÉ GESTION

DES RISQUES SUR LES TERRITOIRES

DE L'EISTI

Didier Raciné,

Directeur du Mastère

Spécialisé

®

LE DIPLÔME « CONSEILLER EN

MANAGEMENT DES RISQUES »

Créé en 2013, ce diplôme universitaire a la même

philosophie que le Mastère Spécialisé

®

, dont

il est le pendant accéléré (200 heures de cours

pour le D.U contre 400 heures pour le MS). Ce

diplôme bénéficie du partenariat établi avec le

CNFPT (Conseil National de la Fonction Publique

Territoriale).

La 6

e

édition sera bientôt achevée : elle est

constituée de deux promotions aux Antilles et

en Guyane, deux à Lyon, et une en Île-de-France.

Chaque promotion comporte 20 auditeurs

(les intervenants se déplacent). Au total, une

centaine de cadres ont été formés, et sont

actuellement en poste dans des collectivités

territoriales.

ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DE L’AMRAE

I N°8 I

MARS 2016

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MÉTIER RISK MANAGER

FORMATION À LA LOUPE