Table of Contents Table of Contents
Previous Page  38 / 64 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 38 / 64 Next Page
Page Background

MÉTIER RISK MANAGER

FORMATION À LA LOUPE

«

Aujourd’hui, il y a deux mondes :

l’un matériel, l’autre immatériel.

Le deuxième est un espace en pleine

construction

», résume le Directeur

de l’École de Guerre Économique

(EGE), Christian Harbulot. L’attaque mondiale

WannaCry, qui a touché des centaines de mil-

liers d’ordinateurs dans 150 pays en mai 2017,

a montré que les risques immatériels montaient

très vite en puissance. Dans ces conditions, la

création du MBA Executive «Management des

Risques,SûretéinternationaleetCybersécurité»

(MRSIC) prend tout son sens.

La formation, qui ouvrira ses portes à l’EGE

en septembre prochain, entend associer les

problématiques de sûreté matérielle des

entreprises aux menaces immatérielles qui

affectent la vie économique via les réseaux

informatiques et internet. «

Car aujourd’hui,

les entreprises gèrent encore la cybersécurité de

manière non globale et fragmentée

», poursuit

4WrXbtXP] 9PrQdlot. 5XUoRXle dP]b Reb Ro]dX-

tions d’élaborer une politique de gestion des

risques en phase avec la stratégie de l’en-

treprise ! L’objectif du MRSIC : «

Former une

nouvelle génération de professionnels aguerris

à une approche holistique du risque, capables

de croiser un certain nombre d’informations, et

bons connaisseurs du monde cyber.

»

DES «

MÉDECINS

» CYBER CAPABLES

DE DIAGNOSTIQUER…

Exit

donc l’hyper spécialisation, l’acquisition

d’une vue d’ensemble et – tout de même — de

Ro]]PXbbP]Reb b_ RXo`deb dd RhQer bo]t leb

priorités. Trois modules sur sept sont donc

consacrés à la cybersécurité et à la sûreté à

l’international. «

Ce monde immatériel pose de

vraies questions, il faut en avoir une vision claire

et globale pour appréhender les évolutions de

ses marchés

», explique Christian Harbulot. Le

MRSIC dispensera donc de solides notions de

V o_olXtX`de Po] de\Xedg Ro\_re]dre le RhQe-

respace et son utilisation par différents pays :

«

Il s’agit d’un espace avec ses propres barrières

linguistiques, culturelles, normatives

», rappelle

le Directeur de l’EGE. Le programme éclairera

leb tddXP]tb bdr leb b_ RXoRXt b de RertPX]b

pays : protection des collaborateurs, plans

d’évacuation, sûreté en zones isolées, sûreté

maritime, menaces transverses et géopoli-

tiques régionales, le marché de la cybersécu-

rXt … leb VrP]deb io]eb d¬X]pde]Re RhQer„

Le module consacré à la sûreté des entreprises

permettra aussi l’acquisition de connaissances

générales : sur l’audit de sûreté, la protection de

l’information, les nouvelles technologies dans

ce domaine, la mise enœuvre d’une politique de

sûreté… Les diplômés du MRSIC seront ainsi à

même de diagnostiquer correctement un risque

grâce à une bonne connaissance des enjeux et

des risques cyber, et de l’entreprise.

«Aujourd’hui,

il y a deux mondes :

l’un matériel, l’autre

immatériel. Le deuxième

est un espace en pleine

construction. »

« Il faut être

capable de traduire

et de vulgariser des

notions techniques,

pour donner les clés

de compréhension

et d‘action aux

dirigeants. »

Au diable les experts ultra-spécialisés ! Avec une nouvelle

formation en Management des Risques orientée sur la sûreté

et le cyber, l’École de Guerre Économique espère faire avancer

la gouvernance du risque dans les entreprises, en formant

des professionnels doués d’une vision globale et capables de

Rommuni`uer eUoRaRement

L’ÉCOLE DE GUERRE

ÉCONOMIQUE SE PENCHE

SUR LES RISQUES

Christian Harbulot, Fondateur et Directeur

de l’École de Guerre Économique

ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DES PROFESSIONNELS DU RISQUE ET DE L'ASSURANCE

I N°13 I

ÉTÉ 2017

38