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M.B. -

Pas vraiment, car le nombre de risques non assurables aujourd’hui

ne cesse d’augmenter. Nous privilégions l’expérience du candidat et

sa capacité à comprendre toutes les dimensions du fonctionnement

business et donc être capable d’identifier les risques transférables et

ceux qui ne le sont pas.

Quid de la dimension juridique ?

J.L.B. -

Elle est importante car beaucoup de risques doivent être appré-

ciés au travers de leurs dimensions juridique et réglementaire.

M.B. -

Oui, si l’industrie est très réglementée. Dans les télécoms ou l’ali-

mentaire par exemple, bien comprendre l’environnement réglementaire,

les lobbies ou encore le fonctionnement de Bruxelles sera évidemment

étudié de près.

De qui émane la demande de recrutement ?

M.B. -

Si le travail est bien mené, cela vient du sommet. À partir du

moment où la Direction Générale identifie que ce besoin est indispen-

sable pour la maîtrise de risques potentiellement dangereux pour l’acti-

vité, c’est à eux de lancer le projet. C’est de plus en plus le cas.

Les formations AMRAE sont-elles un atout dans le profil du candidat ?

J.L.B. -

Oui, bien sûr, car nos futurs Risk Managers doivent être très bien

formés aux méthodologies et maîtriser les principes du Risk Management.

M.B. -

Tout à fait. L’AMRAE a su identifier les domaines de risques impor-

tants et proposer les formations adéquates. Cela permet également aux

professionnels de se rencontrer et d’échanger des bonnes pratiques.

Connaissez-vous et utilisez-vous le référentiel métier de l’AMRAE ?

J.L.B. -

Oui car la nécessité pour une juste appréciation des risques

réside dans le fait que nous soyons tous évalués et portés par des réfé-

rentiels homogènes.

M.B. -

Nous ne l’utilisons pas au quotidien mais il nous est utile lorsque

nous définissons avec le client les points saillants de son organisation.

C’est un bon outil de travail qui nous permet de soulever certains

points précis. C’est toujours intéressant pour nous de voir la perception

et le travail qui a été fait par les experts de l’AMRAE.

Quelles perspectives pour les Risk Managers ?

M.B. -

Elles sont assez grandes. Plus la Direction Générale s’intéressera

à la fonction et plus elle choisira des profils pointus capables d’intégrer

la gestion des risques à la stratégie de l’entreprise.

Jean-Luc Bérard,

DRH de Safran

Activités

1

Appréciation du risque

2

Diffusion de la culture du risque

Qualités

1

Culture et prise en compte des enjeux

2

Communication (au sens capacité

relationnelle pour échanger avec

les opérationnels)

3

Organisation

Rémunération

Entre 80 et 100 000 euros pour des Risk

Managers et + 20% pour des Directeurs des

risques. Nous faisons un benchmark tous les

ans, métier par métier, pour nous mettre au

prix du marché.

Marc Bartel

Managing partner, Heidrick & Struggles

Compétences

1

Résistance au stress

2

Communication

3

Organisation

4

Culture et prise en compte

des enjeux

Rémunération

Comme il y a peu de talents,

les salaires auront tendance

à être orientés vers le haut.

En fonction des sociétés,

leur rémunération annuelle

globale peut s’inscrire entre

150 et 200 000 euros.

À PROPOS DU RÉFÉRENTIEL SUR LA HIÉRARCHIE DES COMPÉTENCES

« L’AMRAE a su identifier

les domaines de risques

importants et proposer

les formations adéquates. »

ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DE L’AMRAE

I N°4 I

AVRIL 2015

51

MÉTIER RISK MANAGER