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«

Hormis quelques cas exceptionnels, toutes les

grandes organisations travaillent aujourd’hui

avec des courtiers d’assurances

», explique l’un

des principaux acteurs de la place. Plusieurs

courtiers, car il est rare qu’une grande entre-

prise aux activités à l’international ne contractualise

qu’avec un seul d’entre eux. En général, chaque cour-

tier se voit attribuer une branche (Responsabilité Civile,

Dommages, Flotte automobile…). À lui ensuite de trouver

sur lemarché assurantiel lameilleure offre pour son client.

ENGIE, dont les programmes d’assurances comptent

pour certains jusqu’à 60 polices locales, travaille prin-

cipalement avec trois courtiers. «

Nous faisons systé-

matiquement appel à des courtiers pour le placement

de nos programmes d’assurance mais également pour

la gestion de l’auto-assurance et l’externalisation des

tâches administratives. Les courtiers nous assistent aussi

pour la protection de notre captive, essentiellement pour

les analyses actuarielles

», explique Laurence Delaire,

Directeur des Assurances Groupe, ENGIE.

RAYON D’ACTION ET SPÉCIALISATION

Si la France recense plusieurs milliers de courtiers, peu

sont capables d’accompagner les grands groupes. Cette

capacité est déterminante.

Risk Manager du groupe Holder (boulangeries Paul, pâtis-

series Ladurée, manufacture Château-Blanc…), Claude

Dewyndt gère un grand nombre de polices d’assurance à

travers le monde avec l’aide d’un courtier principal qui

prend en charge 90% de son portefeuille. Le choix d’un

acteur international s’est imposé au vu de l’évolution

du Groupe. «

À mon arrivée dans le groupe Holder, j’ai

rapidement pris la mesure de son rayonnement inter-

national. Ce qui impliquait les services d’un courtier

présentant le même spectre d’action. Dans mes précé-

dentes fonctions, j’avais pu également apprécier le

pragmatisme et l’efficacité des courtiers de culture anglo-

saxonne qui disposent de véritables prédispositions

dans ce domaine. Ils ont une vue et une

analyse complétement différentes de celles

de leurs homologues français. Ils sont plus

souples et plus rapides.

»

Même exigence chez Christine Gfeller,

Directrice des Risques Groupe d’Arc Inter-

national : «

je demande à un courtier qu’il

dispose d’un réseau de qualité, interna-

tional et dynamique, et qu’il soit capable de donner un

niveau de conseil élevé. Ouvrir des bureaux à l’étranger

ou y signer un bail : je dois savoir le plus vite possible

si les dispositions du bail sont conformes aux normes et

usages du pays. Dans un cabinet, la qualité et la connais-

sance technique des interlocuteurs sont déterminantes,

la qualité des contacts et la confiance tout autant, dans

un sens comme dans l’autre

».

COMPÉTENCES TECHNIQUES ET

CONNAISSANCE ÉTROITE DU MARCHÉ,

PROACTIVITÉ ET COORDINATION

Les attentes des Risk Managers quant à leurs courtiers

sont de plus en étendues. Si la baisse des primes et

l’amélioration de la couverture font toujours parties

des priorités, les services ajoutés sont perçus comme

très importants et peuvent être déterminants dans le

choix final. Pour Nathalie Clerc, Chef du Département

Assurances Groupe d’Eramet,

« outre leur réelle connais-

sance du marché et leur capacité d’accompagnement,

lors de la survenance de sinistre, il devient également

le porte-parole du Risk Manager à l’égard des assureurs.

Dans ce cadre, il sait faire passer des messages sans que

cela ait un impact direct sur la relation assuré-assureur.

»

L’IDENTIFICATION :

À LA RECHERCHE DE L’EXPERTISE

ET DES RESSOURCES HUMAINES

Laurence Delaire,

Directeur des Assurances

Groupe, ENGIE

Claude Dewyndt,

Risk Manager

du groupe Holder

Christine Gfeller,

Directrice des Risques Groupe

d’Arc International

ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DE L’AMRAE

I N°6 I

OCTOBRE 2015

14

DOSSIER

CHOISIR UN COURTIER