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Vendredi13 février2015
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Tribune
Bulletin
Côted’Azur
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2
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Le 17 février
àNice :
Aides à l'export, le dis-
positif françaisd'aidesauxPME
.Présentationdes
offresde servicesdesprincipauxacteurspublics
de l'international en PACA : assurance prospec-
tion,V.I.E, créditd'impôtexport,prêtdedévelop-
pement export ou diagnostic de propriété intel-
lectuelle.De 8h30 à 12h30 à laCCICarabacel.
Contact
:philippe.martin@paca.cci.fr>
Le 17 février
à Sophia :
The role of corpo-
rate spinouts
.Dans lecadredespetits-déjeuners
du cycle Innovation&Connaissance.De 8h30 à
10h à Skema, rueDostoievski. Entrée gratuite –
inscription en ligneobligatoire.
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Le 18 février
à Nice :
Communiquer effica-
cement avec les médias
, atelier des experts
animé par Dominique Juge (Com & Coach).
De 13h à 14h30 auCEEI (salle show room – 2e
étage), immeublePremium,1bdMauriceSlama.
Inscription en ligne.
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Le 18 février
à Sophia :
L'atelier de la créa-
tion-reprise d'entreprise de la CCI
, conseillers
et experts pour découvrir les aspects de la
démarche, les risques encourus, la construc-
tion du business plan. 35€. De 9h à 11h
au Business Pôle, allée Pierre Ziller, bât.B.
Infos et résas 0800.422.222 et contact
christophe.amrein@cote-azur.cci.fr>
Le 19 février
àNice :
Appels d'offres, pour-
quoi pas vous ?
Quel est l'intérêt d'y répondre,
guidede lecture,piègesàéviter...SoiréeduCJD
Nice. Participation 25€ (15€ pour les étudiants).
A 19h au ACHôtel, 59 Promenade des Anglais.
Inscr
iptionhttp://doodle.com/6b5t55w2asx2mfxd>
Le 19 février
à Nice :
Orange Fab France
Roadshow
.OrangeFabestunaccélérateurpour
l’innovation conçu pour accompagner durant 3
mois des start-ups. Venez rencontrer le direc-
teur d’Orange Fab France de 12h à 14h auCEEI
(salle Open loft – RDC), immeuble Premium,
1bdMauriceSlama. Inscription en ligne.
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Le20 février
àSophia :
Maximiser leschances
d'intégration de la génération jeune
, déjeuner-
business des DCF Nice Côte d'Azur animé par
Franck Rehberg, responsable relations entre-
prises à l'IDRAC. 30€ pour lesmembres DCF
(extérieurs :35€).De12hà14hà l'hôtelMercure.
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Du 23 au 27 février
à Nice :
5 jours pour
entreprendre
, testez et validez votre projet pro-
fessionnel avec la formation/action de la CCI.
Pertinence, faisabilité,construction,35hdecours
collectifs.230€ (ouDIF580€).A laCCICarabacel.
Inscription
veronique.chone@cote-azur.cci.fr>
Le 25 février
à Nice :
L'atelier de la créa-
tion-reprise d'entreprise de la CCI
, conseillers
et experts pour découvrir les aspects de la
démarche, les risques encourus, la construc-
tion du business plan. 35€. De 9h à 11h à la
CCI Carabacel. Infos et résas 0800.422.222 et
martine.massa@cote-azur.cci.fr>
Du 27 février au 1er mars
à Cannes :
Festival international des jeux
. De 10h à 20h
au Palais des Festivals. Infos et programme
www.festivaldesjeux-cannes.com>
Le 3mars
à Grasse
: L'atelier de la créa-
tion-reprise d'entreprise de la CCI
, conseil-
lers et experts pour découvrir les aspects
de la démarche, les risques encourus, la
constructiondubusinessplan.35€.De14hà16h
à la CCI bassin grassois, 119 route de la
Paoute. Infos et résas 0800.422.222 et
christophe.amrein@cote-azur.cci.frAgenda
L'intégralité
de notre agenda
su
rwww.tribuca.froujours plus de
numérique dans
les entreprises,
toujours plus
d'exposition. Lors
des 23
e
Rencontres de
l'AMRAE,grandmessedes
pros du riskmanagement
du 4 au 6 février derniers
à Cannes, il a notamment
été question des enjeux
économiques de la cyber-
criminalité. Avec d'abord
un constat : les entreprises
françaises, si elles sont
conscientes du risque, ne
sontpaspréparéesày faire
face,comme lemontreune
enquête réalisée en 2013
par le CESIN (Club des
Experts de la Sécurité de
l'InformatiqueetduNumé-
rique) et le cabinet Prova-
dys. Pour se protéger, il existe des outils certes,
mais ilsne remplacentpasquelquesprincipesde
bon sens.Comme se faire discret sur les réseaux
sociaux ou seméfier des emails suspects : une
simple pièce jointe piégée, une fois ouverte, per-
met d'entrer dans le système d'information de
l'entreprise.Basique...Mais souvent, côté sécu-
rité informatique, lemaillon faible se situe entre
l'écran et la chaise.
Quatre typesdemenaces
Pour casser lemythe et remettre les pendules
à l'heure,GérômeBillois, seniormanager chez
Solucom (conseil en sécurité informatique), a
procédéàunprofilagedescybercriminels. Ilexis-
terait quatre grands types demenaces. Les plus
médiatiques ? Les
hacktivistes
: ils comptent en
leurs rangs les ultra-célèbres Anonymous,mais
aussid'autresgroupusculescomme leCyberCali-
phate,uneémanationdeDaech.«
L'enjeunuméro
un, c'estde se faire connaître,oude fairepasserun
message. Ils attaquent des sitesweb, souvent par
défaçage : ils changent l'information publiée sur
le site internet visé.
» Autre possibilité, l'attaque
interne,menée par un collaborateur ou un pres-
tatairede l'entreprise : c'est ainsi qu'auraient été
dérobées les données personnelles de deuxmil-
lions de clients allemands de l'opérateur Voda-
fone. Les Etats ne sont pas en reste, avec des
actions«
liéesàdesopérationsmilitairesouàvisée
économique.»
Exemple avec la Corée duNord,
(fortement) soupçonnéedupiratageultramédia-
tique de Sony Pictures il y a quelques semaines.
Mais que serait lehacking sans l'appât du gain ?
Plusieurs groupes criminels volent tout simple-
ment des données personnelles ou bancaires et
autressecrets industriels...pourde l'argent.Vieux
comme lemonde.
Retour sur investissement
exceptionnel
Si les attaques semultiplient, c'est parce que
les cibles sont de plus en plus nombreuses en
raison de l'explosion du nombre de données.
C'est aussi parce qu'elles requièrent une exper-
tise accessible et qui semonnaye. C'est surtout
parce qu'elles rapportent beaucoup, et que les
risques sont faibles : «
il faut trois ou quatre ans
pour remonter aux auteurs, quand les autorités se
donnent la peine de le faire
».Alors, on en profite,
et souvent çamarche : en France, en juin der-
nier (en pleinMondial de foot), le groupe Rex
Mundi s'est emparédesdonnéespersonnellesde
650.000clientsdeDomino'sPizza.La firmeayant
refusédeverser les30.000€de rançondemandés,
les cybercriminels ontmis leurmenace à exécu-
tion : ils ont publié la liste en novembre.Mais
l'une des affaires les plus retentissantes fut sans
aucundoutecellequiaciblé lachaîneaméricaine
de supermarchés Target : fin 2013, des hackers
russesontvolé,par l'intermédiaired'unsous-trai-
tantde l'entreprise, lesdonnéesde40millionsde
cartesbancaires et les informationspersonnelles
de 70millions de clients. Avant que les compa-
gniesde cartesde créditne réagissent,on estime
à deuxmillions le nombre d'unités revendues, à
environ27$pièce.«
Troismoisdepréparation,une
dizaine de personnes impliquées, soit 900 jours-
hommesqui rapportent53,7M$,onpeutconsidérer
que le retour sur investissement est intéressant
»
ironiseGérômeBillois.Etcommeonn'arrêtepas
le progrès, toujours auxEtats-Unis, le géant du
bricolageTheHomeDepotdéplorait, lui, 56mil-
lions de cartes bancaires piratées suite à
uneattaqueà l'automnedernier.Rienàvoir
avec nos gentils Anonymous, qui en défa-
çant le site de nos confrères deFrance 3 il
yaquelquessemaines,prétendaient faire...
de laprévention.
T
Une activité lucrative ?
Parmi les cyberattaques les plus célèbres, celle qui a visé
la chaîne de supermarchés Target fin 2013 aurait rapporté
plus de 53M$ à ses auteurs.
Dossier
Repères
• De5à100$
:ceserait leprixauquel
se revendrait un numéro de carte
bancaire aumarchénoir.
• 1.000€
: l'investissement moyen
nécessaire à une TPE demoins de
10 salariéspour s'équiperd'un sys-
tèmede sécuritébasique.
REVUE DE PRESSE
Pour ce trimestre,
les Rencontres AMRAE
avec plus de 93 articles
et citations pluri-media.
À noter : une forte couverture
de la presse régionale.
Mais aussi …des focus
sur les femmes Risk Managers,
le métier et sa certification.
Le panorama des SIGR ou
la matrice des risques cyber,
la gestion rationnelle de flottes
auto de l’État et la Supply Chain
complètent le menu.
pourlesutilisateurs.Silechocressentiily
aquatreansdanslesministères–lesdirec-
teursdecabinet,parexemple,ontdûse
rabattreversdesvéhiculesdecatégorie
moindre–estdésormaisamorti,cettemise
àladiètechambouleencoreunpeuplus
leshabitudes.Laréductiond’aumoins10%
duparcàéchéance2017poussechaque
serviceàrevoirsapolitiqueentermes
d’usage.Pourcertain,cettecirculairesigne
lafinduvéhiculeindividuelauprofitdu
véhiculemutualisé.Maispourlesmem-
bresdugouvernement,aucunplafonden
termesdechoix,d’émissiondeCO
2
oude
prix.Unepolitiquequifaitgrincerdes
dents,certainsdénonçantencoulisse
«une
baronnie,undernierbastion»
défendupar
unemicrocaste.CôtéSAE,onpréfèrelouer
lapossibilitéofferteauxministresdefaire
unautrechoix:
«Desministresontémisle
souhaitdebénéficier,pourdesdéplacements
urbains,devéhiculesdepetitescylindréesou
disposantdemotorisationalternative
commel’électriqueoul’hybride.Ceux-ci
répondantàlacirculaire“Etatexemplaire”
duministèredel’Ecologiequiinviteles
membresdugouvernementàdémontrer
l’exemplaritédel’Etatenmatièrederéduc-
tiondesémissionspolluantesliéesautrans-
portainsiqu’àladiminutiondelaconsom-
mationénergétique.»
Untiersdevéhicules«propres»
Enmatièredechoixénergétique,l’Etat
transposeencoresesconvictionsactuelles
quipoussentlepaysàsortirdudieselau
profitdemoteursdits«propres».Dansla
circulaire,l’objectifestclair.En2015,l’Etat
devraacheteruntiersdevéhiculesàmoto-
risationDiesel,untiersàessenceetun
tiersenhybrideouélectrique.Unratioqui
passeradès2016à50%d’achatsenvéhicu-
lespropres.Cedernierpointafaitl’objet
d’uneâprenégociationentrelesdifférents
ministèresdontcertainsvoulaientdési-
gnercomme«propres»uniquementles
véhiculesélectriques.Maislapauvretédu
maillagedebornesderechargeendehors
desréseauxurbainsaeuraisondudogme.
Unefoisencore,lacirculaireactuellene
faitqueprolongerlaprécédente,puisquele
SAEnousconfirmeavoirdéjàacquisprès
de2.300véhiculesélectriquesethybrides
en2013et2014,constituantunquartdeses
achatsannuels.
L’UGAPauxcommandes
Pourorchestrersavolontépolitiqueet
constituerlesappelsd’offres,ManuelValls
désignel’UGAP(Uniondesgroupements
d’achatspublics).Unacteurdontl’actuel
directeurdudéveloppementetdesparte-
nariats,Jean-PierreSivignon,n’estautre
quel’ancienresponsabledelamission
interministériellechargéeduparcautomo-
biledel’Etat.Etmembreinfluantdela
rédactiondesdernièrescirculairesenla
matière.
«Unchoixlogique,
estime-t-il.
L’UGAPavocationàêtrelacentralede
référencepourlesservicesdesachatsde
l’Etat.Lesvéhiculessontunsecteurquipèse
déjàlourdauseindel’UGAPetlescompé-
tencessontlà.»
Etsacapacitéàtirerles
meilleursprix,déjàmaintefoiséprouvée.
n
GuillaumeBregeras
gbregeras@lesechos.frAencroirelacirculaireduPremierminis-
treendatedu16févrierdernier,c’estla
premièrefoisquel’Etatsepréoccupe
autantdesonparcautomobile.Enréalité,
elleneconstituequeladeuxièmephase
d’unprojetentaméen2010etmatérialisé
pardeuxcirculairesdepuis.Cettefois-ci,
l’Etatvaplusloinavecdesobjectifsen
termesd’économies,maisaussid’achatsde
véhiculespropres.SelonlesServicesdes
achatsdel’Etat(SAE)quiportentceprojet,
les65.000véhiculesdel’Etatetdeses
opérateursreprésententuncoûtannuelde
600millionsd’euros,quelepremierminis-
tresouhaitefairebaisserde150millions.
Pourcela,lacirculairepointedixactions,
dontcin
qnouvelles:gestionmutualisée;maîtrisedesdépensesdecarburant;assu-
ranceetmaîtrisedesdépensesdesinistra-
lité;pilotagebudgétaireetrenforcement
duréseaudecompétencesdédiéesàla
gestionduparcautomobile.Encreux,la
politiquedéterminéeparManuelVallsse
rapprocheencoredavantagedespratiques
dusecteurprivé,etlecontrôleseraplus
drastique.
Ondedechoc
Finilesoptionsstatutairesoudeconfort.
Apartlesministresetlespréfets,lescolla-
borateursbénéficiantd’unvéhiculede
servicenepourrontplusroulerenvitres
teintéesouavecdesjantesalliages...Une
évidencepourlesdéfenseursdugaspillage
d’argentpublic,maisunemini-révolution
FLOTTE
AUTOMOBILE/
ManuelVallspour-
suitletravailengagé
ilyacinqanspar
sonprédécesseur
pourrationnaliserla
flottede65.000véhi-
culesdel’Etatetde
sesopérateurs.Avec,
àlaclef,uneécono-
miedrastiqueetune
transitionendouceur
versdesmotorisa-
tions«propres».
Leschiffres
150
MILLIONSD’EUROS
L’objectifd’économie
annuelleaffichéeparle
Premierministresurun
coûtannuelde600mil-
lionsd’eurosactuellement.
Source:Premierministre84
%
Lapartdevéhiculesdiesel
dansleparcdel’Etatet
sesopérateursdébut2015.
Elleestde10%pour
l’essence,4%pour
l’hybrideet2%pourl’élec-
trique.
Source:Servicedesachatsdel’Etat
1
/
3
Letauxdefréquencede
Responsabilitécivileen
casdesinistreestuntiers
inférieuràceluidela
moyennenationale.Un
argumentdepoidspour
sortirdel’auto-assurance
etouvrircemarchéaux
compagniesd’assurance.
Source:Premierministreag
TOUSLESMERCREDIS
RETROUVEZLECAHIER
ENTREPRISESETCOLLECTIVITÉS
ETLES
APPELSD’OFFRES
SUR
MARCHES-PUBLICS.LESECHOS.FR
Le tour de vis
de l’Etat sur
ses achats
automobiles
L'INTERVIEW
ACHETEUR
JEAN-PIERRESIVIGNON
Directeurdudéveloppement
etdespartenariatsdel’UGAP
«Unecertaine
ambition»
C’estunprojetquiporteunecertaine
ambition.En2010,nousavionsattaquéla
problématiquedelamassificationdes
achats,etmaintenantnous
standardisons.L’autreinflexionmajeure
estlaconfirmationdelasortiedupresque
toutdiesel,mêmesilapartrestanteaprès
2016n’estpasencorespécifiée.Les
critèresd’achatserontlecoût,leréseau,la
performancetechnique.Maissurtout
qu’ilssoientmesurablesetcomparables.
Lamulti-attributiondeslotsdevraitaussi
stimulerlaconcurrenceetnous
permettredeproposeruncatalogueaux
Servicesdesachatsdel’Etat(SAE).Ilest
égalementtrèsimportant
pourlaréussitedece
projetquenous
ayonsun
correspondantdans
chaqueservice,pas
loindusecrétariat
général,donc
prochedela
décision.
n
L'INTERVIEW
ASSUREUR
PATRICKLACROIX
RiskmanagerduGroupeIdex
etprésidentdelacommission
automobiledel’Amrae
«Unmessagepour
lesconducteurs»
Lesvéhiculesdel’Etatétaientauto-as-
surésetcettenouvelledémarcheper-
metàl’Etatdetransférerunepartiedes
risquessurlemondedel’assurance.
Assurerautiers,commec’estdéjàle
caslecasdanslemondedel’entreprise
etplusencoredepuislacrisede2008,
permetderéduirelescoûtsdeces
assurancesetdestaxesquisontasso-
ciéesàl’assurancetousrisques.Ce
quipousseégalementceuxquibénéfi-
cientd’unvéhiculeàroulerdemanière
plusresponsableetd’impliquerles
managers.C’estunmessagetrèsclair
vis-à-visdesconducteurs,maisil
fautuncontrôle
decette
politiquede
lapartdesgestion-
nairesdeparcpour
faireensorte
quelesprocédures
soientbien
appli-
quées.
n
L’accèsaulogementdetouslesFranciliens
estaucœurdespréoccupationsdetousles
éluslocaux.Noussommesauplusprèsdes
besoinsdesfamillesetdelaréalitédela
politiquedel’habitat.Cetteréaliténous
engage,nousobligeàdesrésultats.
Pourproduiredulogement,enquantitéet
enqualité,lesélusfrancilienssesontdotés
d’outilsperformantsencréantdessociétés
d’économiemixte(SEM)etdessociétés
publiqueslocales(SPL),quiaujourd’huisont
lepremieraménageurpublicdelarégion
aveclaprogrammationde45.000loge-
mentsentre2010et2013,et70.000nou-
veauxprévusd’icià2017.Fortesdeleur
connaissancedesterritoires,delacompé-
tencedeleurséquipesetdelarelationde
confianceavecleurscollectivitésactionnai-
res,lesentreprisespubliqueslocales(EPL)
ontdémontréleurssavoir-faire.
Al’automne,lemouvementEPL
accueillaitfavorablementleplandemobi-
lisationpourlelogementannoncéparle
Premierministre.Quatremoisplustard,je
suistrèsinquietdesmesuresenvisagées:
l’Etatveut-ilreprendrelamainsurl’amé-
nagementenIle-de-Franceenpréemptant
plusde3.700hectares?Quelleplus-value
d’uneopérationd’intérêtnational(OIN)
tentaculaire,quandonsaitquel’échellede
laproximitédemeureunatoutdécisif
pourconstruiredeslogementsetqueles
EPLinterviennentd’oresetdéjàsurla
majeurepartiedessitesenvisagés?En
quoiunopérateuruniquedel’Etaten
région,GrandParisAménagementou
AFTRPreverni,ferait-ilmieuxqueles
opérateurscréésparlescollectivités
locales?Enquoicesmesuresrépondent-
ellesauxbesoinsexprimésparlescollecti-
vitéspourréaliserlesopérationsengagées
ouenprojet?Pourquoirecentraliser?
Sanscompterlaméthode.Lacréation
d’uneOINmultisites,sesubstituantaux
élusenleurretirantleurscompétencesen
matièred’urbanismeetd’aménagement,
reviendraitàdéciderdesopérationsd’inté-
rêtmétropolitain,avantmêmelamiseen
placeeffectivedelaMétropoleduGrand
Paris.Pourquoidémontercequifonc-
tionneetcréerundispositifimprobable?
Degrâce,necréezpasuneusineàgaz,ne
cassezpasladynamiquedelaproduction
delogementsportéeparlescollectivitéset
leursEPL.Lesobjectifsambitieuxassignés
auGrandParisneserontpasatteintssans
lamobilisationdesEPLquisauront
s’adapteràlanouvelledonneterritoriale
souslaseuleimpulsiondeséluslocaux.
Faitesconfianceauxcollectivités!
*PrésidentdelaFédérationdesentreprises
publiqueslocalesd’Ile-de-France,mairede
Meudonetvice-présidentduSénat
Avisdetempête
surl’aménagement
publicfrancilien
L’
INVITÉ
HervéMarseille*
JulienBercovitch
Enquoiunopérateur
uniquedel’Etaten
régionferait-ilmieuxque
lesopérateurscrééspar
lescollectivitéslocales?
VÉHICULESÉLECTRI-
QUES
RenaultZEdans
lacourduministèredu
Logementetdel’Egalité
desterritoires.Lefaible
nombredebornesde
rechargeendehorsdes
villesfreinel’acquisition
decetypedemodèles.
PhotoGillesRolle/RÉA
Ph.Ricard
Amrae
entreprises
collectivités
&
MERCREDI4MARS2015
CAHIERSUPPLÉMENTDUNUMÉRO21890|ISSN0.153.4831
NEPEUTÊTREVENDUSÉPARÉMENT
48
FACEAURISQUE n°511 mars2015
Rencontres Amrae: le futur,
c’est pas du cinéma…
«A
rrêt sur image », tel était l’intitulé
des 23
e
Rencontres de l’Amrae,
qui rassemblaient les riskmana-
gers du 4 au 6 février 2015 à Cannes.
Évidemment choisi pour aller avec le lieu
illustreducongrès, lePalaisdesFestivals,ce
titre n’était pas très adapté au contenu des
conférencesetateliers, tantonaeu l’impres-
sion, au long de ces trois jours d’être dans
unfilmdescience-fictionprojetéenaccéléré.
GilbertCanameras, président de l’Amrae,
l’amartelé : les risques émergents ne le
sont plus.Si autrefois les actifs des entre-
prises étaient essentiellementmatériels,
aujourd’hui ils sont à 85% immatériels.
Et les risques qu’ils représentent ont une
intensité sans précédent. Le piratage de
données du distributeur américain Target
a coûté déjà 1milliard de dollars ! Si
l’on pense que la capacité assurancielle
mondiale pour ces risques est aujourd’hui
de 400millions de dollars, on a de quoi
s’inquiéter.Risqueenmutationaussi, l’aléa
naturel a occasionné, entre2010 et2013,
43Mds de dollars de pertes.D’autant que
les notions d’éthique, de responsabilité
sociétale et d’image demarque décuplent
les impacts.Mieux comprendre ces nou-
velles vulnérabilités, intégrer de nouveaux
financements font partie des défis des risk
managers de demain.
Pour l’illustrer, Henri de Castries, PDG
d’Axa, a fait part de ses réflexions sur
l’avènement du Big Data, cette caracté-
ristique de la gestion des données, nouvel
or noir du21
e
siècle, et lamontée en puis-
sance desGafa (Google,Apple, Facebook,
Amazon). Les cartes sont en passe d’être
rebattues dans de nombreux domaines.
Les assureurs et tous les acteurs de la
gestiondes risquesdesentreprisesdoivent
s’approprier ces savoir-faire, ne pas opter
pour une attitude purement défensive.
Les tables rondes
L’intelligence artificielle pour unmonde
sans risque? Cette question posée par la
première table rondeapermisde se rendre
comptequ’onétaitpasséà l’èreducognitif.
Le système expert «Watson », développé
par IBM pour la lutte contre le cancer, est
« auto-apprenant » et permet demanière
accélérée de prendre des décisions sur
des risques. Sa participationmédiatique
au jeu télévisé américain « Jeopardy ! »
a contribué grandement à sa notoriété.
Parallèlement, la puissance des serveurs
informatiques a étémultipliéepar1milliard
en 31 ans. Ce qui fait crier au loup à de
nombreuses personnalités, dontBillGates
lui-même… La fusion des technologies de
l’information et des neurosciences laisse
envisager qu’à l’horizon 2025, la décision
des traitementsmédicaux pourrait être
prisepardesmachines.
Alors, dans ce contexte on ne peut plus
« risqué »,quellenouvellegénérationde risk
managers faut-il engendrer? La deuxième
table ronde l’a bienmontré: il ou elle devra
être chefd’un chantierpermanent,passant
d’un rôle techniqueàceluide leadershipsur
lesnouvelles technologies,pour lesorienter
vers l’atteinted’objectifspositifs.Faceàdes
modèles complexes, il leur faudra de nou-
velles compétences pour jouer leur rôle de
communicantetde fédérateur.
En préambule, Xavier Guilhou, ancien
responsable de la DGSE, avait, actualité
oblige, présenté les enjeux géopolitiques
du terrorisme et les solutions ou non-solu-
tions à une crise qui doitmaintenant être
priseen compte commeunedonnée intrin-
sèque. Avec les nouveaux outils pour la
planète djihadiste que sont Internet et les
réseaux sociaux, la gestion de ce risque
estplusque jamaisd’actualitépour les risk
managers de demain.
n
M.B.
23
e
Rencontres
de l’Amrae
àCannes.
Gilbert
Canameras,
président.
Henri
deCastries,
PDGd’Axa.
VUPOURVOUS
AVANT-POSTES
Commeàchaqueédition, lesnombreuxateliersont
permis, ledeuxième jour,d’approfondir l’ensembledes
sujetsd’actualité.Àcôtédessujets traditionnels
comme lacartographiedes risques, les techniques
d’assuranceou lesstratégiesdefinancement,des
sujetsplusdirectement liésaux « risquesnumériques »
ontmarquécesouhaitdes riskmanagersd’êtreaux
avant-postes faceauxenjeuxdedemainpour leurs
entreprises.Dessujetsque l’on retrouveradans
Face
auRisque
aufildesmoisàvenir.
Amrae
Uneassurancetaillée
surmesure?
Réputationentachée,contrefaçon
ouréglementationenvironnementale
plusstricte…L’industriedu luxedoit faire
faceàtoujoursplusderisques.
LUXE
N°199
Février2015
DOSSIER :Panorama2015descapacitésgrandsrisques
DROIT&TECHNIQUE :Dommages-intérêtspunitifs,de laréparationà lasanction
www.tribune-assurance.frCONFERENCE
Rencontres de l’AMRAE,Cannes2015
8
ithelpsus achievegood terms and conditions on
reinsurancebut it alsoputsmorepressure on rates.
We are also seeingnon-traditionalplayers such as the
reinsurers entering theprimarymarket. So themarket
is very competitive, includingFrance,” continuedMs
Côté.
“As to our strategic reaction,wedonot change our
approachdepending onwhether themarket ishard or
soft.Youwill seenobig swings in the level of staff for
example,” she added.
INVESTMENT INGLOBALPROGRAMMES
OdileLasternas-Brécy,FranceCountryManager
forGeneraliGlobalCorporate&Commercial, said
that the obvious strategic reaction of insurers in this
market to tough trading conditions is to focus on
servicenotprice,not least the ability todeliverglobal
programmes thatwork.
“There is still a lot of capacity in theFrench
corporate and commercial insurancemarket for
standard lines.The internationalbusiness ismore
challenging andwe, as insurers,need to seeknew
and improvedways ofdoing this,” saidMsLasternas-
Brécy.
“We areworking onhowwe candeliver the
fullpower of theGeneraligroup, ournetwork and
international capabilities.We are able toworkwith
customers andmeet theirneeds on aglobalbasis and
not just as standalonenational companies.Thishas to
be apartnership approach andnot justbased onprice.
Ithas tobe aboutquality of the risk and our service
and identification of the customer’s realneeds,both
non-life and life,” shepointed out.
PEOPLEPOWER
MrRibotta again stressed the importance of talent in
this regard.
“Peoplemake all thedifference, thewillingness of
the individual togo the extramile and spend a little
more time.At the end of theday the customermay
not choose our solutionbut if the customer sees that
wehavemade the effort then it canmake a lot of
difference in thismarket,”he said.
MrRibotta said that this is alsodirectly relevant
for thebrokers andparticularly the ability to service
business on a localbasis.
“Thebrokersneed tobe comfortable they are
dealingwith the rightpeople in the rightway and
need local contact and service.Out of1000people
working atGC&Cworldwide only40 arepart of the
central team.Wehavehired over100people in the
last18monthswith the vastmajority enriching local
country expertise,”he explained.
“We are always looking forproactive and
innovative individuals aswe are trying tobring a
fresher approach to thisbusiness aswell as the core
skills.Thiswillprovidebrokerswith fasterdecision-
making on theground and awillingness to tackle
issueshead-on tofind solutions,” addedMrRibotta.
DrPuls ofHDI-Gerling agreed that the ability
to servicebusiness on an internationalbasis iskey to
success in thismarket and so theHannover-based
group’s internationalgrowthwill continue.
“Wewant to increase our role in thismarket
and further establish ourselves as one of the leading
industrial insurersworldwide, as apartner for industry.
Aspart of that strategy for2015wewill continue
to expandglobally.This is veryhigh on the agenda
and is reflected in the results for two years sincewe
generatedmoregrosswrittenpremiums outside of
Germany than inGermany,”he said.
“This involves really takingproducts outside of
Germany to leadprogrammes andnot justproviding
our capacity.We creatednew entities in territories
such asBrazil last year andwewant to continuedoing
this.For clientsweneed to show theknowledge and
underwriting skillsneeded,weneed to offer risk-
engineering, claimshandling and specialty skills as
well as the international capability andnetwork,”
continuedDrPuls.
DrPuls conceded that inmostmarkets inwhich
HDI-Gerling is expanding it comesup against
established leading industrial insurers.Buthe said
thathe still seesgood opportunities forgrowthdespite
the competition.
“Most customers are investing ingrowth outside
of theirhomemarkets and thisprovides opportunity.
There are alsonew technologies available so thatwe
canprovide customised solutions.And of coursenew
risks such as cyber aredeveloping veryquickly and
neednew solutions thatHDI-Gerlingprovides for its
customers,”he explained.
EMERGINGRISKOPPORTUNITY
This is an importantpoint. It is clear thatgrowth
opportunities exist forEuropean and international
insurers and reinsurers in emerging territories that
tend tobeunderinsuredbyEuropean standards.
However, there is alsohugepotential forgrowthby
tapping into so-called emerging risk ‘lines’ orproduct
areas such as cyber.
Thekey for insurers to really tap thispotential
is to reactmorequickly and effectively to such
opportunities.Thebigquestion ishow todo this on a
cost-effectivebasis.
DrPuls agreedwithMrRibotta atGenerali
<
that thismarket ismore aboutpeople than capacity.
“If youdonothave the rightpeopleworldwide then
you cannot reallydelivermuchmore for the customer.
No system candelivermeaningful value for customers
if it isnotbackedupby the rightpeople,”he said.
AdrianLewers, leader ofBeazley’sEuropean
growth strategy, said thathedoesnot envisage a
change in themarketuntil somethingdramatic
occurs.
“In the absence ofmajor industry losses, itmay
notbeuntil carriers start to fail that thepricing
environmentwill turn the corner.Returns are
shrinking and the issue ishow far theywill shrink and
how fast,perhapsbeingdrivenby rates coming off
a littlemore, some inflationarypressure on expenses
and claims or catastrophe lossesnormalising,”he told
CommercialRiskEurope
.
KEEPING INVESTORSHAPPY
In such a toughmarketwith little evidence ofmarket
turning events, the challenge for all insurers is tofind
continuedgrowth ondecent terms in order tokeep
investorshappy.
BeazleyhasbeenunderwritingFrench risks for
over adecade and, in2006, commenced an ongoing
programme of investment inFrance as it opened
an office inParis.This commitmentwas further
strengthened in2012with the expansion of its
product offering tobring abroader range ofBeazley’s
product lines to theFrenchmarket.
Beazley’sParis operation specialises inprofessional
indemnity risks,political, terrorism, trade credit,
contingency andkidnap and ransom, aswell as
technology,media andbusiness services.MrLewers
said that,despite the toughmarket conditions,he still
sees room forgrowth in thematureFrenchmarket.
“We continue to see significantgrowth
opportunities inFrance,particularly in thekey
product lines ofpolitical risk, terrorism, and cyber/
databreach insurance, andwewill continue to invest
in these and otherproducts that add value to the
Frenchmarket,”he said.
NadiaCôté,CountryManagerFrance atACE
EuropeanGroup, agreed that themarket outlook
remains competitivedespite the recent consolidation.
But she added thatACE for onewillnot compromise
its standards andprices in the search forgrowth.
“We are in aworldwith a lot of capital out there.
We estimate that there is about$200bn of excess
capital in themarket and there arenow also various
sources of alternative capital includinghedge funds,
pension funds and the like,” she said.
“This isgood forus on the onehandbecause
WHATARE THEODDS
ofno
surprises?
A subsidiaryofHCC InsuranceHoldings, Inc.
HCCGlobalFinancialProducts, S.L. (UKBranch) is registered inEngland andWaleswith company registra
HCCGlobalFinancialProducts,S.L.-SoleShareholderCompany –ESB-61956629, registeredat theMercantile
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Brokersand theirSeniorPostsunder thecodeE0191B61956629.
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08-CRE-Y6-02-BTN.indd 8
6/3/15 17:49:47
38
L’agefi hebdo
/du12 au 18mars 2015
CarrièreS
&talents
Les femmes sontdeplusenplusprésentesdans lesmétiersdu
« riskmanagement»,alliantcompétences techniquesetqualitéshumaines.
par
SorayaHaquani
r
ien de particulier, à ma connais-
sance, n’a été prévu autour de la
journéede la femmedu8mars…
»,
sembleregretteràdemi-motVirginie
LeMée, directrice des risques et du contrôle
interne à laMACSF, assureur mutualiste
des professionnels de la santé qui emploie
1.500 salariés. «
Il n’y a pas de réseau fémi-
nin à laMACSF
, relève cetteuniversitairede
formation,diplôméede l’Institutdesactuaires
français etmembredes réseauxActu’Elles et
VoxFemina.
Les femmessontpeuprésentesà
ladirection, ellesn’exprimentpas,d’après ce
que je sais, de revendication sur les sujets de
mixité,parité, etc.Cesderniersn’ontpas été
abordés et neme semblent pas être à l’ordre
du jour.
»Depuis la loisur la féminisationdes
conseilsd’administration introduiteen2011,
les acteurs financiers s’efforcent pourtant
d’accroître lamixité au sein de leurs direc-
tions etde leursmétiers.Notamment lesplus
techniqueset lesplusstratégiquesd’entreeux,
comme lagestiondesrisques(ou
riskmanage-
ment
).«
Dans lesmétiersanalytiques, lamixi-
té est un enrichissement nécessaire
», défend
Isabelle Praud-Lion, spécialiste en risques
financiers, fondatrice-dirigeanted’unesociété
spécialiséedans lacouverturedesrisquespour
lesgrandes entreprises françaises.
De fait, la fonctionde
riskmanager
(RM)
se féminise : elle comptait 72% d’hommes
en 2013, contre 77% en 2011 (tous sec-
teurs confondus), selon le baromètre du
riskmanager
2013 de l’Association pour le
management des risques et des assurances
www.agefi.fr/carrieres-emploisL’amour du risque
Fotolia
l
Vendredi30 janvier2015
l
Tribune
Bulletin
Côted’Azur
l
5
l
enjamin Fran-
klin a dit : «
il
y a bien des
manières de ne
pas réussir,mais laplus
sûre est de ne jamais
prendre de risques.
»
Leschefsd’entreprises
le savent, ce risque est
inhérent à la notion
même de développe-
ment. Ils savent aussi
qu'il devient protéi-
forme, galopant, dés-
tabilisant au quoti-
dien.D’où l’avènement
d’une nouvelle fonc-
tion, cellede riskmanager,maillon fort rompu à
toutes les potentielles sources de défaillance, du
piratage des données informatiques au tsunami.
Car le risque se niche partout, et les 2.000 pro-
fessionnels attendus àCannes du 4 au 6 février
prochains en sontpersuadés : il est géopolitique,
terrorisme inclus, il se love dans l’instabilité fis-
cale ou légale, dans la cyber-criminalité désor-
mais organisée (et oui, le chef d’entreprise est
responsable en cas de fraude sur ses bases de
données…), il se régale dans la logistique, tou-
joursprête à être chambouléeparun événement
extérieurnon contrôlable.
Plusqu’un congrès
Si le programme est copieux entre conférences
et ateliers, l’ambition l’est aussi : l’AMRAE, forte
d’un noyau dur d’adhérents dans lesAlpes-Mari-
times (Virbac,Gemalto,ThalesAleniaSpaceouLa
Poste), souhaiterait s’ancrer en région PACA.Et
y insuffler sa ligne
éditorialepour faire
connaître cemétier
d’aujourd’hui cal-
qué sur les risques
de demain. «
Dans
les entreprises, le
fonctionnement a
changé.Auparavant,
le dirigeant calculait
lui-même sa part de
danger, bien calé au
sommet de la pyra-
mide»
. Désormais,
structures éclatées
territorialement,
management seg-
menté ou nouvelles technologies, les parades
s’apprennent et la prise de risque devient clef de
voûted’undéveloppementréussi.«
S’enprotégerau
mieuxavec leminimumdeprocédures, en s’inscri-
vant dansun éco-système extrêmement large pour
que les intérêts du dirigeant et des salariés soient
préservés»
, ladéfinitiondumétierpourBénédicte
Huot de Luze, déléguée générale de l’AMRAE
venue la semainedernière en repérage àCannes.
«Çan’estpasune fonctioncomme lesautres. Il faut
comprendre tous lesmétiersde l’entreprise,avoirdes
expériences opérationnelles variées.»
Les femmes
en ces domaines auraient quelques longueurs
d’avance,à l’imagedeBrigitteBouquot,directeur
des assurances et de la gestion des risques chez
ThalesAleniaSpace, l’unedesnombreuses inter-
venantesdu rendez-vous cannois.
IsabelleAuzias
Programm
ewww.amrae.frAMRAE, de l’art de bien risk manager
Pour la première fois, lePalais des Festivals accueille le rendez-vous
annuel de l’Association desMétiers duRisque et desAssurances
de l’Entreprise (AMRAE).Décryptage.
B
’INB, Institut Nautique de
Bretagne fondé en 1965 à
Concarneau sous le nom
d’ECB (Ecole des Chefs de
Base), a donc créé une
"filiale"
azu-
réenne.
«L’idée d’associer l’INB canal
historique, breton, à une structure
aussi éloignée géographiquement que
la CCI Nice Côte d’Azur n’était pas
évidente,
explique Xavier Pagnier,
président de l’Institut.
Mais nous
avions depuis très longtemps perçu
un véritable besoin de développement
dans cette région : un quart de l’acti-
vité et des effectifs du nautisme sont
concentrés sur le littoralPACA.Et sur
4.000kmdecôtesenFrance,depuis10
ans, le développement dunautisme et
duyachting se fait essentiellement sur
laMéditerranée.»
D’où une installa-
tion à laDarse àVillefranche, dans
les bâtiments des Anciennes Forges
louéspour10anspar leConseilgéné-
ral.L’INB et laCCI, gestionnaire du
port, sontpartenairesdans ceprojet
soutenupar laFédérationdes Indus-
tries Nautiques (FIN) et la Région
PACA.
Répondre auxbesoins
desprofessionnels
«L’INB Concarneau, aujourd’hui,
c’est 280 stagiaires chaque année,
120.000 heures de formation et une
soixantaine d’intervenants.(…)Nous
faisons de la formation uniquement
parceque lesprofessionnelsontbesoin
de collaborateurs»
, souligne Xavier
Pagnier, lui-même ancien dumétier
confronté aux récurrentes problé-
matiques de recrutement. L’Institut
travaille d’ailleurs en étroite colla-
boration avec la Fédération pour
l’élaboration de nouveaux cursus.
Gérard Lachkar, administrateur
de la FIN, se déclare
«ravi que des
professionnels soient actifs dans
cette démarche de recrutement, car
nous en avons besoin, même si la
période de crise nous incite à rester
prudents.Mais il est évident que le
nautisme ne se porte pas simal dans
lesAlpes-Maritimes (…),etnousgéné-
rons d’énormes profits sur les trois
départements côtiers de PACA.
» Et
si l’antenne Côte d’Azur offre pour
l’heurequatre formations (CAP répa-
ration et entretiendes embarcations
de plaisance, bac pro et
CQPmaintenance nau-
tique, et un titremaison bac+2 de
technico-commercial),«
iln’yaabso-
lument aucune raison pour qu’ici, à
terme, on ne propose pas l’ensemble
des cursus dispensés àConcarneau»,
conclutXavierPagnier.
LizzaPaillier
L
INB Côte d’Azur, enfin un vrai centre de formation
aux métiers du nautisme
Les cours ont en réalité débuté à la rentrée 2014,mais c’est ce 23 janvier qu’a eu lieu l’officielle inauguration.
CANNES
CONGRÈS
MÉFI !
XXXX
VILLEFRANCHE NAUTISME
FORMATION
XXXX
ITALIE
FERROVIAIRE
XXX
XXXX
prèsavoirredoutésa fermeture, lavoie fer-
rée transfrontalière qui traverse lesAlpes
àTende semblebénéficierde la sollicitude
descollectivitésetdesEtatsconcernés.La révi-
sionde laconventionquirégitcette lignedepuis
sa réouverture en 1970 posera dans quelques
semaines la base de cette renaissance. A la
mi-décembre a été adoubée une convention
technique entreSNCFRéseau (ex-RFF) etRFI
(son homologue italien) avec calendrier des
premiers travaux de sécurisation de la ligne.
L’Etat et la région PACA sont disposés à abon-
der les29M€débloquéspar lePiémontet l’Etat
italien pour sécuriser la section entreBreil et
Tende.Ladate limitepour lesmarchésest fixée
au 31 juillet.Mais pour pérenniser la ligne, il
faudra beaucoup plus : on parle de 91M€ cofi-
nancéspar l’Etat italien (29M€), l’Etat français
(10M€), laRégion (10M€), et le reste (42M€)
à répartir entreSNCFRéseau, leDépartement
et les intercommunalités. Si les travaux sont
engagés dans les délais, l’Etat italien promet
d’aller au-delà des 29M€ promis. La nouvelle
convention doit consolider le développement
d’une ligne transfrontalière jusqu’ici délaissée.
L’Italie envisage lamise en place d’un ou deux
trains inter-cités entre Turin, Cuneo et Vinti-
mille,dontunecorrespondanceàBreilavec les
TER (Nice-Tende).Première étape,on l’espère,
de lamise enplaced’un traindirect entreNice
et son ancienne capitale.
MichelBovas
Nice-Cuneo :une
renaissanceen2020 ?
Patience… Inscrite pour 91M€
au prochainContrat deProjet
Etat-Région 2015-2020, la ligne
une fois rénovée permettrait
un train direct entreNice et Turin.
"Des formationspour répondreauxbesoinsdesentreprises" :
lediscoursdeXavierPagnierenextraits surnotre vidéo.
A
Surnotre vidéo,BénédicteHuotdeLuzedétaille lesmissions
de l’AMRAE.
L’INBCôte d’Azur
en chiffres
l
919m²de locaux
l
5sallesde formationmultimédia
l
2ateliersen intérieur
l
2ateliersenextérieur
l
125 jeunes formés
C'est dans l'actu
pour
Promo1pourCapEF,
l’autremodèleéconomique
Promouvoir des partenariats durables
et innovants, lamission de ce tout nouveau
club d’entrepreneurs duPays deGrasse
présidé par Luc Tournaire.
p.6
N° 779 du 13/02/2015 / 0,70
a
Nice
>
15, rue A. Mari 06300 - 04.92.17.55.00
Cannes
>
13, bdCarnot 06400 – 04.93.39.38.88
Antibes
>
32, av.R. Soleau 06600 – 04.93.34.00.50
www.tribuca.fr>
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TribuneBulletinCôted'Azur
>
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ISSN1625-2489
RESOHEBDOECO
ans nos entreprises, desmillions d’at-
taques, quotidien.Petitepiqûreougros
méchantvirus,détournementdedonnées,
de fichiers, de pages d’accueil.Une pan-
démieà l’échelledumonde etdu
cloud
.Quantà
s’enprotéger…«
Personnen’ycomprend rienetça
fait 30 ans que ça dure»
s’inquiètent les patrons
les plus craintifs. Pour les autres, lamenace
planeaudessusde leuraffaire sansmêmequ’ils
ne s’en doutent.Quoique. La protection infor-
matique entre peu à peu dans lesmœurs, et ce
sont souvnt lesclientsqui sont lesplus fervents
demandeurs.Une sort de contat de confiance
pourassurer leurs transacti sdématérialisées.
Le souci, c’est que si les technologies s’avèrent
de plus en plus pointues côté sécurisation, les
hackers eux-aussi se perfectionnent. L’histoire
informatique est donc un éternel recommenc-
ment, lescompétences-métiers sedémultiplient,
lesrisquess’accumulent.Et lescyclesdeventede
solutions de sécurisation ou d’authentification
s’allongent, sorte de paradoxe devant l’urgence.
«On réfléchit beaucoup à ce qu’on va acheter, il
ne faut pas se tromper»
, soulignent de concert
les professionnels azuréens comme François
Lepage (LoginPeople)etSergioLoureiro (Seclu-
dIt). Eux ont su tirer leur épingle du jeu, par
une R&D et unmanagement ciblés.Dénicher
la faille et contrer les cybercriminels les plus
osés, une filière pleine d’avenir et de surprises,
qu’ilsexploitentavecgourmandise tant ledéfiest
immense. Ils sont sortispar lehautdecemonde
de l’informatiqueoù l’on reste trop souvent cen-
trésur soi-même, ils ont flairé lesmarchés de
nicheets’ysontengouffrés.Loinde lacaricature
du
geek
boutonneux et solitaire, les voilà chefs
de belles entreprises, engagés sur une bataille
au long cours.Ne pas pouvoir gagner, le savoir
et faire son possible pour limiter la casse, c'est
peut-être laclefdusuccès.Pour laclientèleaussi.
D
Cybercriminalité,
menace ou aubaine ?
Serveurs ou
cloud
, des univers impitoyables où les attaques, fraudes et autres
délinquances de l’immatériel font florès.De l’autre côté de la prisemurale,
le ch f d’entreprise, lui, se révèle souvent impuissant devant cettemenace
qui augmente aussi vite que le progrès.
CarnavaldeNice2015,
roide lamusique
etde lasécurité
La réussite économique duCarnaval
est traditionnellement dépendante
de lamétéo,mais cette année s’est invité
un élément de poids…Vigipirate.
p.8
PierreSchorter,
de l’assuranceàMichelet
Il est des chemins
de vie surprenants.
PierreSchorter est de
ceux-là, et son parcours,
atypique, n’est pas si
décousu à y regarder
mieux.Rencontre.
p.4
suite en pages 2&3
SergioLoureiroetFrançoisLepage :côtéanti-piratage,Sophiaa lechoixdesarmes.
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ChristopheSempels
LucTournaire
Logement :donnez-nous
desmairesbâtisseurs
Car sans eux, point d'avenir pour la filière
immobilière, du promoteur auBTP.
Et sans filière, pas de croissance.
p.5
Jean-MarieEbel (Observatoire Immobilierd'Habitat)
etFrédéricPelou (FNAIMCôted'Azur).
ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DE L’AMRAE
I N°4 I
AVRIL 2015
44
À L’AFFICHE