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intègre les différentes phases de la cartographie, soit

suffisamment souple pour paramétrer les indicateurs de

suivi et soit entièrement collaboratif, sans contraintes

réelles sur le nombre d’utilisateurs et de licences. Nous

avons choisi ArengiBox qui est une solution en SaaS très

modulaire

», explique Wolfgang Kauschke qui dit s’être

appuyé sur le panorama AMRAE avant son choix.

PourJeanFournier,DirecteurgénéraldeGlobalAerospace

(une filiale de Berkshire Hathaway et de Munich Re), l’in-

vestissement dans un SIGR avait pour but d’accompagner

les clients, notamment les 138 membres de l’Union des

Aéroports Français, dans la gestion de leurs sinistres et

de leurs polices d’assurance. «

Nous n’avons pas regardé

le panorama de l’AMRAE. Nous sommes très spécialisés et

nous savions ce que nous voulions proposer à nos clients

»,

explique le dirigeant qui a choisi la solution Delta RM.

Gilles Courbon de RCI Banque s’est pour sa part tourné

vers le logiciel de la société Efront «

qui nous apportait

une solution suffisamment paramétrable pour répondre à

nos besoins du moment, tout en étant évolutive

».

LES ATTENTES ET LES USAGES

D’une façon générale, les utilisateurs se sont bien

approprié leur logiciel, que ce soit pour la gestion des

risques ou des polices d’assurance. Pour Jean Fournier :

«

L’outil devait répondre à quatre fonctions : la mise à

disposition de l’ensemble des documents contractuels

dès la date de prise d’effet ; la déclaration et le suivi des

sinistres à tout moment ; l’accès à un questionnaire sur

la gestion et la prévention des risques et enfin l’analyse

croisée des informations en temps réel afin d’identifier

les actions à prendre pour réduire la sinistralité

».

«

Nous l’utilisons à plusieurs niveaux : pour gérer les recours

contre des tiers responsables ; pour enregistrer toutes

les visites de risques réalisées dans nos établissements,

ainsi que les recommandations des courtiers et des assu-

reurs, mais aussi pour gérer nos programmes d’assurances

groupe

» précise Maryse Delumeau. Michel Josset s’ap-

puie aussi sur son SIGR comme un élément fédérateur :

«

Pour chaque entité légale de Faurecia dans les différents

pays, nous rentrons les polices, les sinistres, les primes et

effectuons le calcul de prime dommage. Nous avons mis en

place un portail de collecte des capitaux et nous intégrons

les données d’exposition aux risques naturels (en nous

appuyant sur les données de Munich Re). Nous incluons

aussi les informations de prévention dont les audits

».

«

Aujourd’hui, via le SIGR, RCI Banque gère les processus,

l’évaluation de la cartographie des risques opération-

nels, la collecte des incidents, les missions (2

e

et 3

e

niveaux de contrôle), les recommandations, les actions

et un ensemble de reportings dynamiques associés

» note

pour sa part Gilles Courbon.

Quant à Oliver Wild, il attend aussi beaucoup de la mise

en place de sa nouvelle base de données : «

C’est un outil

fédérateur qui va permettre de développer davantage la

culture du risque dans l’entreprise, s’appuyant toujours

sur la méthodologie commune déployée il y a deux ans

».

LE BILAN : UN ATOUT EN TERMES

DE GOUVERNANCE

À l’usage, les outils recueillent un haut degré de satis-

faction. La gestion est considérée comme plus efficace

avec des retours sur investissement quasi immédiats.

«

C’est un outil très puissant sachant qu’avant de l’uti-

liser, les délais de réponse étaient de plusieurs semaines

et qu’il nous fallait une personne pour collecter et nettoyer

l’information

» reconnaît Jean Fournier. Mais ce que

plébiscitent les professionnels du risque, c’est de voir

leurs actions ainsi confortées grâce à des reportings

explicites, comme l’explique Wolfgang Kauschke :

«

Vis-à-vis du Comité d’Audit et des Finances, il est impor-

tant de montrer que nous avons un processus de gestion

des risques mature en place qui produit des résultats mesu-

rables et fiables. Cela permet de suivre avec les parties

prenantes les actions et de diminuer le risque. En termes

de gouvernance, c’est très important et avec cette solu-

tion, j’ai vraiment une maîtrise de la problématique

».

RÉÉQUILIBRER LES RELATIONS

AVEC LES COURTIERS ET LES ASSUREURS

Le SIGR apporte également des éléments de négocia-

tion avec les assureurs et les courtiers. «

Pour dialoguer

d’égal à égal, nous disposons de l’information qui nous

donne un vrai levier vis-à-vis de nos partenaires. Cela

permet d’organiser des appels d’offres plus efficaces et

nous donne du poids dans les négociations. Nous dépen-

dons moins d’eux pour le calcul de prime. Nous sommes

maîtres chez nous

», souligne Michel Josset.

«

Disposer d’évaluations de la cartographie des risques

opérationnels pour toutes les entités du Groupe et d’un

dispositif de collecte des incidents nous a permis de

revoir les conditions de couverture des polices d’assu-

rance souscrites

», conclut Gilles Courbon.

Jean Fournier,

Directeur général,

Global Aerospace

Maryse Delumeau,

Adjointe au directeur

délégué Risques et

Assurances, SNCF

Oliver Wild,

Group Chief Risk, Insurance

and Compliance Officer,

Veolia

Logiciel Delta RM

Logiciel Efront

ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DE L’AMRAE

I N°4 I

AVRIL 2015

41

DOSSIER

LES SYSTÈMES D’INFORMATION DE GESTION DES RISQUES