ACTUALITÉ DE L’AMRAE
ÉVÉNEMENTS
L
a Présidente de l’AMRAE, Brigitte Bouquot, l’avait
affirmé dès sa prise de fonction en 2015 : le Risk
Manager doit «
maîtriser les risques et pouvoir les assu-
rer dans un monde global où tout fait système et s’accélère
avec la technologie
». Pour cela, l’AMRAE développe deux
axes stratégiques : «
faire du Risk management une filière
d’excellence
», et «
mettre sous tension la chaîne de valeur
de l’assurance
». Ces deux axes sont en interaction, ce qui
fait, parmi tous les acteurs du risque, la signature exclu-
sive de L’ AMRAE. La vision est confortée lors du séminaire
de rentrée le 15 septembre dernier. Pour mener à bien ses
objectifs, il est impératif que le Risk Manager «
soit l’acteur
clé et reconnu du Risk Management, qui est un enjeu collec-
tif au coeur de la gouvernance des entreprises
».
MULTIPLIER LES SYNERGIES POUR RENFORCER
LA VISIBILITÉ DE L’AMRAE
Pour accroître sa visibilité dans le débat public, l’AMRAE entend donc poursuivre le dévelop-
pement de nombreuses synergies. Avec ses associations soeurs (IFACI, IFA, DFCG...) et les
acteurs du marché (assureurs, réassureurs, courtiers, experts, ...) :
via
la constitution et la
prolongation de plusieurs groupes de travail thématiques,
via
aussi la construction de liens
pérennes avec divers acteurs institutionnels.
En 2017, l’AMRAE a donc rencontré le Medef en portant le sujet cyber, s’est affirmée comme
«
une caisse de résonance des thématiques développées par l’ANSSI
», collabore avec l’IFACI sur
la cyber gouvernance, avec l’IFA sur le
risk appetite
. La création d’un groupe de travail visant
à définir des indicateurs économiques de la gestion des risques et de la compétitivité des
entreprises est aussi en cours.
Pour diffuser largement le fruit de ces travaux, l’AMRAE poursuit le développement de son
internationalisation : le prochain Panorama SIGR sera ainsi décliné en plusieurs versions en
Europe, tout comme l’ouvrage à portée universelle sur la Supply Chain.
L’AMRAE œuvrera ainsi à réduire le fossé entre les risques et leur couverture assurantielle, et
à renforcer la compétitivité et la résilience des entreprises françaises.
Rassemblant les administrateurs de l’AMRAE et plusieurs Présidents de Commissions, le séminaire
de rentrée 2017 de l’Association a permis d’affiner sa stratégie et son agenda pour 2018.
LA STRATÉGIE 2017/2018 RE-AFFIRMÉE
LE RISK MANAGER,
TOUJOURS PLUS LEADER
REGARDS CROISES SUR LE MÉTIER
RISK MANAGER
Invités à exprimer leur vision sur le Risk
Manager, un chasseur de têtes et un assureur
ont dressé le portrait d’une profession qui
monte en leadership et doit continuer à
s’affirmer en partenaire durable.
Laurent Blivet,
Chasseur de têtes, Spencer Stuart
«
Le Risk Manager doit avoir 3
compétences clés pour être un
leader et un influenceur : une
vision transversale des risques, une approche
partenariale avec les courtiers et assureurs,
et une capacité d’influence sur les décisions
structurantes. Il faut donc créer et diffuser
des ”best practices”, incluant une maîtrise
réelle de l’anglais, des capacités de mo-
délisation financière, une bonne compré-
hension du métier et de l’entreprise, et une
expérience internationale... ce qui est peu
fréquent aujourd’hui ! La fonction a tout à
gagner à être perçue comme un réservoir de
talents et un pôle d’attractivité !
»
Corinne Cipière,
Directrice générale, Allianz Global
Corporate & Specialty
«
En tant qu’assureur, j’attends
3 choses du Risk Manager : qu’il
soit un partenaire durable, un éclaireur
capable de nous mettre en relation avec les
bonnes personnes dans son organisation, et
un co-constructeur à même de nous aider
à créer des innovations qui fassent sens.
Forts d’une relation de confiance, nous
pouvons identifier les problèmes, les prio-
riser, et trouver des solutions adaptées ! Je
pense que de manière générale, la profes-
sion a gagné en capacité d’influence et en
leadership ces 15 dernières années.
»
Intervention de Laurent Blivet, chasseur de têtes à Spencer Stuart
Brigitte Bouquot
ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DES PROFESSIONNELS DU RISQUE ET DE L'ASSURANCE
I N°14 I
AUTOMNE 2017
50