«L’élargissement de son champ
d’action est lié au renforcement
de la réglementation, Solvabilité 2,
Sapin 2, RGPD et protection des
données personnelles…»
Hélène Dubillot,
Directrice de la coordination
scientifique à l’AMRAE
DOSSIER
BAROMÈTRE 2017 DU RISK MANAGER
ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DES PROFESSIONNELS DU RISQUE ET DE L'ASSURANCE
I N°14 I
AUTOMNE 2017
24
UN AGITATEUR CULTUREL À LA PANOPLIE ENRICHIE
Pour appréhender les missions du Risk Manager, l’AMRAE et PwC ont interrogé
leur panel sur la base du référentiel métier du Risk Manager.
Dans son périmètre d’intervention, la diffusion de la culture du risque apparaît
être encore et toujours sa première activité (82%).
Mais d’autres lui reviennent : l’appréciation du risque (79%), la maîtrise des
risques et le pilotage et reporting des risques (70% respectivement).
Davantage participent au reporting (59%) et près de 30% prennent part à l’ac-
tivité de gestion de crise.
Outre la gestion des risques, beaucoup plus de Risk Managers (62% contre 56%
en 2015) exercent une autre fonction. En tête, le contrôle interne (32%), suivi de
la conformité (18%). Nombre d’administrateurs de l’AMRAE supervisent la confor-
mité, le contrôle interne ou l’audit, l’éthique, voire la RSE. «
Il me semble normal
que la conformité puisse être confiée au Risk Manager car il a une vision transverse
de l’activité
» souligne François Malan. Ce que confirme Hélène Dubillot qui précise
que «
l’élargissement de son champ d’action est lié au renforcement de la réglemen-
tation, Solvabilité 2, Sapin 2, RGPD et protection des données personnelles…
».
SOUTIEN AU BUSINESS DANS L’EXÉCUTION DE LA STRATÉGIE :
UN RISK MANAGER GLOBAL
Tous profils confondus, le Risk Manager est impliqué à 90% (+/-2%) dans le
Management des Risques opérationnels : fraude, cyber et risques environne-
mentaux constituent le top 3 de son attention, avec des grosses variations par
exemple sur la conformité ou la réputation, selon le profil (voir infographie).
Leur ordre d’intervention a changé.
LE CYBER DÉSORMAIS DANS LE TRIO DE TÊTE
La cyber sécurité, située en 2015 à la 5
e
place avec le risque
fournisseurs occupe désormais le 3
e
rang. [NDLR : L’enquête
a été conduite avant WannaCry et Petya/NotPetya].
* Voir l’analyse de Corinne Cipière
«MOINS DE RÉTROVISEUR, PLUS DE PROSPECTIF
*
»
26 - Le Baromètre du Risk Manager
Pour les Risk managers AP :
-
Opérationnels (91%)
-
Environnementaux (86%)
-
Juridiques (73%)
Pour les Risk managers ERM :
-
Conformité (95%)
-
Fraude (94%)
-
Image et opérationnels (92%)
Pour les Risk m nagers AP/ERM :
-
Opérationnels (89%)
-
Financiers (86%)
-
Clients (84%)
Focus : analyse par profils
2015
2017
Univers des risques
Note : Il s’agit d’une question à choix multiple
Nous constatons une augmentation globale des risques
pris en compte par les Risk managers ayant participé à
cette enquête.
Il y a cette année une importan e progression de la prise
en c mpte de la cybersécurité qui arrive en 3
e
position
alors qu’elle était en 6
e
position en 2015.
91
%
Risques
opérationnels
80
%
83
%
Risques de fraude
75
%
79
%
Risques Cybersécurité
Risques
Environnementaux
67
%
70
%
Risques Financiers
Risques Juridiques
Risques Projet
78
%
66
%
66
%
57
%
Risques d'Image
Risques de Conformité
Risques Fournisseurs
66
%
59
%
67
%
77
%
Risques Achats
Risques Clients
Risques Sûreté / Sécurité
58
%
63
%
70
%
76
%
Risques RH
73
%
64
%
Risques Numériques
71
%
54
%
Risques Pays / Politiques
70
%
58
%
Risques Stratégiques
69
%
58
%
Risques Supply chain
66
%
59
%
64
%
Risques de Gouvernance
53
%