lièrement,identifierleboninterlocuteurest
l’un des challenges. «
La volonté de travailler
et de progresser ensemble est très forte : les
dossiers sont rarement embourbés.
»
Dans ce contexte, A. Pfalzgraf est à l’origine
du comité fraude du Groupe. «
En 2009, au
terme d’un sinistre fraude dûment indem-
nisé, nous avons initié, avec la Direction de
l’audit et celle de la sûreté, un comité chargé
d’élaborer et mettre en œuvre les procé-
dures d’alerte et d’investigation en cas de
fraude. Le management du Groupe permet
de telles initiatives bottom-up
. »
[Voir article page 32]
PRÉVENTION INDUSTRIELLE :
UNE REVUE DE DÉTAIL TRIMESTRIELLE
SERIM pilote la prévention des risques
industriels. Le choc des cultures n’est pas
rare : le sprinkler n’est pas encore, dans les
nouvelles acquisitions, une religion univer-
selle ! «
Point d’ingénieur dans l’équipe :
nous avons donc bâti, en accord avec notre
assureur, une très forte coopération avec
GRC, une société de prévention indépen-
dante qui audite régulièrement nos sites
principaux ou ceux de nos sous-traitants.
Ses recommandations s’appuient sur des
standards de protection, définis par SERIM
avec la Direction industrielle et la Direction
de la sûreté, en fonction de la contribution
des sites à la marge du Groupe. Leur mise en
œuvre et celle des plans de continuité d’ac-
tivité fait l’objet d’un suivi trimestriel par la
Direction industrielle. C’est pour tous d’une
exigence forte, mais d’une efficacité rare.
»
MAÎTRISER LE RISQUE DE CHANGE
ET MONTRER LA VALEUR AJOUTÉE
DU RISK MANAGEMENT
Quant à l’indicateur AMRAE du coût du
risque, A. Pfalzgraf souscrit entièrement
à cette démarche, elle qui a déjà bâti son
propre indicateur. «
Il intègre les sinistres.
J’essaie de montrer ce que ça rapporte. En
effet, il est essentiel pour les opérationnels
qui nous parent de toutes les vertus en cas
de rappel de produits ou d’indemnisation à
neuf
» sourit-elle. «
SERIM a des objectifs
assignés de productivité
» insiste-t-elle.
«
Je dois, comme j’imagine mes homo-
logues d’autres groupes, ”faire plus avec
moins“. J’aimerais ne pas tout financer en
euros car je dois couvrir des activités et des
actifs valorisés en devise. Je lutte parfois
trois fois contre l’effet taux de change
»
explique Alexandra. «
Une première lors de
la détermination par la direction Industrielle
des valeurs à assurer, une seconde quand
le courtier ou l’assureur effectue le calcul
de la prime locale et enfin quand la prime
arrive chez l’assureur et dans la captive.
»
LE SOLEIL NE SE COUCHE JAMAIS
SUR SERIM
«
J’anime une équipe de 10 personnes
qui combinent responsabilité géogra-
phique et gestion de programmes d’as-
surances globaux (responsabilité civile,
Dommage, Aviation, lignes financières,
Cargo, Assistance Médicale…) ou de
captive (3 dont une en run-off). J’ai
construit une équipe qui combine des
profils et des parcours variés et complé-
mentaires. Je capitalise sur les affinités
et sur les compétences des membres de
l’équipe. Certains sont plus à l’aise avec
les chiffres, d’autres avec l’animation
des réseaux de correspondants et courtiers
locaux ou la gestion de sinistres.
États-Unis, Asie, Europe, les amplitudes ho-
raires sont très larges. Pour une visioconfé-
rence ou un appel téléphonique, il faut savoir
jongler avec les fuseaux horaires.
»
LES DISPOSITIFS COURTAGE
ET ASSURANTIELS
«Nous effectuons des appels d’offres pour
les placements et le servicing. Aon inter-
vient par exemple sur la RC, le dommage
et le Cargo, Willis pour le servicing sauf en
Amérique du Nord. En dommage et RC, HDI
est le principal assureur mais AIG a égale-
ment une part importante et apérite les
lignes financières et le transport, Allianz la
construction. Ace est présent sur les assu-
rances de personnes. International SOS et
Control Risks sont nos prestataires sur la
santé et la sûreté des personnels.
Pour nous comme pour bon nombre d’entre-
prises, le numérique est un enjeu. Schneider
Electric a, au sein de ses équipes, des spé
cialistes de la sécurité informatique qui
participent au développement de solutions
pour nos clients. »
LA BOÎTE À OUTILS DE SERIM
«Les SIGR du marché nécessitent toujours
du temps pour être bien paramétrés. Le
périmètre de Schneider Electric évoluant
très vite, SERIM a opté pour une solution
hybride à partir des outils utilisés par les
courtiers et d’un fichier Excel maison. Les
macros n’ont plus de secret pour moi »
jubile Alexandra.
«Si nous sommes dotés d’un portail web
pour les correspondants assurance, je suis
à la recherche d’un outil de partage d’in-
formation métier pour notre équipe.»
Une
information qui devrait susciter l’intérêt de
certains lecteurs d’Atout Risk Manager.
SPÉCIALISTE MONDIAL DE
LA GESTION DE L’ÉNERGIE
900
filiales,
252
usines
Une centaine
de centres de distribution
25 Mds €
de CA en 2013 (Invensys inclus)
Plus de 160 000
collaborateurs
dans plus de
100
pays
«C’est en France que l’on trouve le meilleur wording
pour la RC, acheter ailleurs est de la folie !»
«Le clonage ne favorise
pas la créativité.»
ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DE L’AMRAE
I N°2 I
SEPTEMBRE 2014
7
PORTRAIT