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À L’AFFICHE

44

L’AGEFI HEBDO

/du15 au 21 juin 2017

CARRIÈRES & TALENTS

adjointaucoordonnateur

nationaldu renseignement

jusqu’en2011,avantdeprendre

la tête, lamêmeannée,du

commandementdesopérations

spéciales. Ilestnomméen2013

directeurdu renseignement

militaire.

Vianney

d’Ersu

Directeur adjoint

retail

– locatif,

Knight Frank.

n

36 ans, Ipag.

Vianneyd’Ersubénéficie

deplusdedix ans

d’expériencedans l’immobilier

commercial. Ildébute chez

Arthur Loyd en2005 enqualité

de consultant, avantd’intégrer

DracoPartners en2007où

ildéveloppe ledépartement

conseil-transaction.

CONSEIL

Paul-Laurent

Ferreri

Directeur,

Fixage

Actuariat.

n

42 ans,

Ecole des

mines de Paris,Centre

d’études actuarielles.

Responsabledupôle

insurance

managementconsulting

chez

WillisTowersWatson,Paul-

LaurentFerreriexercependant

vingtansdans leconseiletdans

l’assurance,notammentchez

BNPParibasCardif.

Sébastien

Danet

Senior advisor,

BearingPoint.

n

53 ans,

ISG Paris,

MBAHEC.

Après avoir démarré son

parcours professionnel chez

Havas en 1988, Sébastien

Danet devient en 1991

directeur media international

et coordonne les clients

internationaux du groupe.

Après un passage chez Carat

entre 1995 et 1997, il prend

la présidence de Zénith

Media en France (racheté

par Publicis en 2000).

Il

dirig

e de 2002 à 2016 la

branche media du groupe

Publicis en France et au

Benelux et exerce

en parallèle en tant que

global managing partner

de Publicis Media pour

le monde entier en 2013.

En novembre 2016, il

rejoint le groupe

de communication

IPGMediabrands comme

chairman

du bureau français.

DROIT

Sophie

Meynier

Directricede la

communication,

Fidal.

n

37 ans,

IEPGrenoble,DESS en

politiquespubliques

européennes (IEP

Strasbourg).

Attachéedepresse au

seinde ladirectionde la

communication etdes

affairespubliquesd’EDF

en 2003,SophieMeynier

rejoint en2005PhilipMorris

International comme chargée

de communication etde

relations institutionnelles,

puis estpromue responsable

des affairespubliquesde

PhilipMorris France.Elle

intègre en 2009 ladirection

de la communicationd’EY

etprend la responsabilité

dupôle rédactionnel.Ses

compétences s’élargissent en

2011 avec la responsabilité

du service relationsmédias.

Elle estnommée en 2014

responsabledudépartement

de la communication externe

et

de lamarq

ue, en chargede

concevoir etmettre enœuvre

la stratégiede communication

visant àdévelopper la visibilité

de lamarqueEY en France.

INSTITUTIONS

Léopold Larios

Administrateur,

Amrae

(Associationpour le

managementdes risques

etdes assurancesde

l'entreprise).

n

38 ans,Miage (master

deméthodes informatiques

appliquées à lagestiondes

entreprises),masterfinance

assurance etmanagement

du risque (Paris-Dauphine).

Léopold Larios rejointAxa

au sein du développement

informatique en 1999,

puis rejoint l’équipe de

souscription responsabilité

civile d’AxaCorporate

pour souscrire les risques

des entreprises digitales.

Consultant chezMarsh en

2005, puis dans un cabinet

d’expertise comptable

provençal en 2006, il est

recruté l’année suivante par

Chubb Insurance en tant

que souscripteur risques

opérationnels des institutions

financières. Il rejoint Edenred

en 2010 pour créer le poste

de

riskmanager group

, sa

fonction actuelle.

PhilippeNoirot

Administrateur,

Amrae.

n

55 ans,

diplôme

d'études

supérieures comptables

etfinancières (Cnam).

Philipp

eN

oiro

t exerce en

1985 au sein du contrôle de

gestion, puis à la direction

comptable de 3M France. Il

intègre en 1990 le groupe

chimique nord-américain

Aqu

alon com

me responsable

comptable et financier, puis

chef de projet international.

Directeur demission entre

2000 et 2002 chezCap

Gemini Ernst&Young, il est

recruté parOrange en qualité

de directeur comptable et

financier de la filiale

supply

chain

des terminaux. Il est

nommé ensuite directeur des

risques et de la qualité, puis

directeur financier de cette

filiale en 2006 et devient

directeur des risques et du

contrôle interne de la division

achats et

supply chain

. Il

occupe depuismai 2010 sa

fonction actuelle de directeur

adjoint du

riskmanagement

d’Orange.

Pages coordonnées

parLaurenceCattelan

UNE PRÉSENCE LOCALE.

DES PERSPECTIVES GLOBALES.

Desportefeuilles institutionnels surmesureetdes solutions

intégréesau traversd’investissementsactifs,passifset

alternatifs.Apprenezàmieuxnous connaître.

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ADMINISTRA

TEU

R

d

DESCHIFFRES

ETDESLETTRES

MARCBERTONÈCHE

Professeurdes

universitésetensei-

gneà l’université

d’Oxford,àHEC

etauCollège

des ingénieurs

LepiredesEtats

P

armi lesgrandsdossiersque leprésident

de laRépubliqueetsonéquipegouverne-

mentaledevronttraiterfigurecelui

de l’Etatactionnaire.Alorsquenospartenaires

européensetmondiauxconcentrentengénéral

leursparticipationsdansdessecteurs limités

etbiendéfinis(essentiellement l’énergieet les

transports), l’Etatfrançaisestprésenttous

azimuts,de l’automobileà lasantéenpassant

par l’assurance, le logement, les jeux,etc.

Produitd’unestratificationhistorique,

«structuré

parunmélangedehasardetd’idéologie,maisen

aucuncasparuneréflexionéconomiquecons-

truite»

,selonlestermesdel’économisteJean-

MarcDaniel,leportefeuilledesparticipations

del’Etatest,commelereconnaîtl’Agencedes

participationsdel’Etatelle-même(APE),

«àlafois

étenduettrèsdivers,tantauregarddessecteurs

d’activitéconcernésquedupoidsdel’Etatauseindes

entreprisesoudesformesjuridiquesexistantes»

.

C’estenvironunepersonnesurdixquiest

employéeparuneentreprisedontl’Etatestau

capitalet,selondesétudesrécentes,cesont

800.000personnesquitravaillentdansdes

entreprisesoùl’Etatestmajoritaireaucapital.

Censéeprendredesparticipationsdansdes

sociétésjugées«stratégiques»parl’Etat,l’APE

asouventqualifiédestratégiquecequin’ét

ait

enfaitquedupatriotismeéconomique.En poursuivantdesobjectifsconflictuels,voire

antagonistes,elleaagi,d’aprèsMichelAlbouy,

«plutôtcommeunpompierdansl’urgenceque

commeunstratègeàlongterme,ballottéeentre

lespressionspolitiquesetsyndicales»

.

Nombreuxsont lesexpertsqui,aujourd’hui,

prônentunereprisesanstarderdesprivatisa-

tionsetunréelrecentragede lapuissance

publiquesursesmissionsfondamentales.Vaste

programmedansunpaysoù l’intervention

étatiqueestunetraditionséculaire.Pierre

CorneilleécrivaitdansCinna :

«LepiredesEtats

est l’Etatpopulaire.»

L’adaptationesttentante :

lepiredesEtats, l’Etatactionnaire?

n

DR

ILSONT

BOUGÉ

JacquesBerger

estnommésous-direc-

teurdesmoyensauCentred’action

socialede laVilledeParis(CASVP)//

MartineGerow

devientchief financial

officerd’AmericanExpressGlobal

BusinessTravel//

JonathanCally

assume ladirection financièrede

Dometude.

Enpartenariatavec

Nomination.fr

=

LAPERSONNALITÉ

DELASEMAINE

LéopoldLarios

(RiskManagerGroup,Edenred)

DR

A

38ansseulement,LéopoldLariosvient

d’êtreéluadministrateurdel’Association

pourlemanagementdesrisquesetdes

assurancesdel’entreprise(Amrae).Epaulédans

sesmissionsparunchiefdigitalriskofficer,ila

rejointEdenreden2010pour

créerlepostederiskmana-

gergroup.Ledirecteur

adjointduriskmanagement

d’Orange,PhilippeNoirot,a

égalementétééluadministra-

teurdel’Amrae.L’associationa,

àcetteoccasion,renforcésa

gouvernanceencréantun

comitédescomptesetun

comitédelaformation.

n

RDV

LE 14JUIN

dans l’auditoriumG3de l’Isfa,

àLyon,pour le2

e

colloque

desécolesde la financeen

Europe,organisépar leCentre

desprofessions financières.

LESDAFSONTPRÊTSÀL’AUTOMATISATION

L’automatisationne faitpaspeurauxDAF.Lesbénéfices

induits semblentévidentspoureux : ils sont54%àesti-

merqu’ellevapermettreà leurs servicesd’êtrepluseffica-

cesetplusproductifs, selonRobertHalf.Prèsde40%

d’entreeuxexpliquentqu’ilsvontprioritairementautoma-

tiser lesprocessusclefsde leurs fonctionset implémenter

denouvelles technologiesdans lesprochainsmois.

Shutterstock

digitauxdéveloppent,enparallèle, la

culture financièreauseinde lasociété,

et leschiffresnesontplusundomaine

réservéà la finance. Iln’yariende

plusmortifèreque le fonctionnement

ensilos.Lacommunicationentre les

servicesestdevenueunecondition

sinequanonde

laréussite.Or,

lenumériquee

nest laclef.

Combiendestart-upavez-vous

récemmentrencontrées?

Noussommes trèsprochesd’elles

dansnotre fonctionnement tavons

mêmenotrepropre incubateurqui

héberge,chaqueannée,unedizainede

start-up.Jesuismoi-même leparrain

de l’uned’entreelles,Birdycent,une

applicationquipermetdeseconsti-

tueruneépargnesanseffort,parde

simplesarrondisdepaiement.

Noussommes,parailleurs, trèssou-

ventsollicitéspar les fintechquinous

proposentdessolutionsadaptéesànos

pratiques,etd’autresbeaucoupmoins.

Mais,globalement, lapériodeest très

MÉTIER/

Directeur financier

deShowroomprive,

et lauréatdu

trophéeFinance&

Gestion Ile-de-

France2017de

laDFCG,Nicolas

Woussensesert

dunumérique

pourdégager

du tempsàses

équipeset les

propulseraux

côtésdes

opérationnels.

Nicolas

Woussen laqualifievolontiers

de

«petit

erévolution»

.Pouraiderses

acheteursàanticiper ledegréde

rentabilitéd’uneopération, ledirec-

teur financierdeShowroomprivea

misaupoint,en interne,une

« innova-

tiondigitale».

Sonobjectif?Générer

un indicateur financierquicorres-

pondaurapportentremargesetcoûts

variables.

«Auparavant,no s e

pouvionsconnaître larentabilitéd’une

opérationqu’aposteriori,une fois

qu’elleétaitréalisée,

indiqueNicolas

Woussen.

Désormais,aveccenouvel

indicateur, lesacheteurspeuvent,avant

de l’initier, l’évaluer,cequi lesaideà

prendreunedécision.»

Pourenarriveràcestade, ledirecteur

financierde l’entreprisedevente

événementielleen ligneaprocédé

étapeparétape.

«Avant, lesacheteurs

neregardaientque lechiffred’affaires,

puis,nous leuravons fournides indica-

teurs leurpermettantdemieuxappré-

cier lesmargeset lesstocks,

détaille-t-il.

Cen’estqu’une foiscesderniersbien

installésque les financiers leuront

donnécet indicateurplusprécis–mar-

gessurcoûtsvariables–qui leurper-

metd’évaluer larentabilité.»

Intervenirenamont

Intégrésprogressivementdans les

outilsdevalidationdesachats, les

modules financiersmisaupointpar

ladirection financièresontvenus,

petitàpetit,encadrer lesprocess

achatsetaméliorer lavisibilitédes

acheteurs.

«En fonctiondesdonnées

collectéesdans lepassé, ilspeuvent

désormaisconnaîte larentabilité

habitulled’unemarqueetapprécier

l’opportunité,ounon,dedéclencher

unenouvelleopérationen fonctionde

celle-ci»

,souligneNicolasWoussen.

Surtout, lesacheteursnesontdésor-

maisplusseulsà

labarre.En

inté-

grant lesmodule

sdans lepro

cessus

devalidationdesachats, ladirection

financière,d’unepart,et ladirection

générale,d’autrepart,doiventdoré-

Evaluerlarentabilitéavantdedécider

ACHATS/

Grâce auxnouveaux indicateurs fournispar ladirection financière,

les acheteursdeShowroomprivepeuventdés rmais apprécier la rentabilité

d’uneopération

apriori.Un

véritableoutild’aide à ladécision !

Propos recueillispar

VincentBouquet

Quelleestvotreexpérience

numérique laplus

?

Grâceaudigital, les financiersont

accèsàdeplusenplusd’informa-

tions,deplusenplus tôt,cequi leur

donne lesmoyensdeserapprocher

desopérationnels.Nousavons,

parexemple,récemment fournide

nouveux indicateurs financiersaux

acheteurs. Ils leurpermettentd’éta-

blirunrapportentre lesmargeset les

coûtsvariablesd’uneopérationetde

lesaider,ainsi,dans leurprsede

décision (voirci-dessous).Poureux,

commepournous,c’estunepetite

révolution.

Et laplus

?

Lorsquenousavonsmisenplace

notrenouveloutildegestiondes

stocksetdescommandes,nous

avonspenséquenouspourrions

appliquerànosactivitésB toBceque

n

ous faisi

onspournosactivités

B

toC.Or

, lamiseenproductionaété

b

eaucoup

plusdifficilequeprévucar

lesméthodesde travaildesdeux

équipesn’étaientpas lesmêmes.

Résutat : lamigrationaduréun

moispour leB toC,et…unanpour le

B toB.Cetteexpériencenousaappris

qu’il faut toujoursaccompagner le

changementpourqu’ilréussisse.

L’adaptationn’est-ellep s

tropdiffi

lepourvos

collaborateurs ?

Lescomptables, lesacheteurs, les

contrôleursdegestion…Tousont

bienconscienceque lesoutilsdigi-

taux leurdonnent lesmoyensde

prendredesdécisionsplusrapide-

ment,cequi lesmetdansdebonnes

conditions.Lanumérisationdes

factures,parexemple,apermisaux

comptablesdegagnerun temps

précieuxqu’ilspeuventconsacrerà

l’analyseau lieude lasimplesaisie.

Ledigitalneremplacepas leshom-

mesmaisvientenrichir leurmétier.

Etcomment fairepour

qu’ilssoientenpointe ?

Nousorganisonsbeaucoupde for-

mations,notamment internes.Les

contrôleursdegestionont,parexem-

ple, formé lesacheteursà lapriseen

mainde l’outild’analysede larenta-

bilité.Etcen’estpas leseulexemple.

Cessessionsde formationauxoutils

Showroomprive.com

«Ledigitalpou se

ledirecteurfinancier

surleterrain »

positivedecepointdevueet lesoutils

degestiondenotesde frais,denotesde

voyages,depaiementdes fraisbancai-

res,ouencorede luttecontre la fraude

ontunvrai intérêtpournous.

Votreentreprisese transforme.

Etvous?

Enseptans,depuismonpremie

r

poste, lemétieraprofondément

changé.Avant,ondemandaitauxDAF

desortirdescomptesàJ+5et

’expli-

quer lesrésultats.Aujourd’hui,grâce

audigital, lasortiedescomptesn’est

plusunproblèmeet ledirecteur finan-

cierestpropulsésur le terrain.

Monenjeuaujourd’hui?Passer le

moinsde tempspossibledansmon

bureauetêtreauxcôtésdesopération-

nels.Onnedemandeplusaujourd’hui

aux financiersd’êtresdes techniciens,

maisdeplusenplusdesgénéralistes,

avecunvraisensducontactetun

appétitréelpour l’opérationnel.Une

philosophiequi faitévoluer,parcapil-

larité,nosexigencesderecrutement.

n

navantdonner leur feuvertpour

déclencheruneopération.

«En

amont,nousavonsdésormais les

moyens,en tantque financiers,

d’orienter lavalidationdesachats,

assure legrandargentier.

Celanous

intègre,de fait,pleinement,dans le

processusopérationnel.»

Unevéritable inversiondesrôles

pourceuxquiétaienthabitués,aupa-

ravant,àcompileretanalyserdes

résultatsenaval,une foisque lebien,

ou lemal,était fait.

«Cette innovation

estvenuedirectementde la finance,qui

avait lavolontéd’intervenir leplusen

amontpossibledans lachaînede

valeurde l’entreprise

, faitremarquer

NicolasWoussen.

Le financiernepeut

aujourd’huiplussecontenterdedéli-

vrerunavisaposteriori. Ildoitépauler

lesopérationnels,auquotidien,et leur

fournir leplusd’informationspossible,

etutiles,pouréclairer leurprisede

décision.»

Etdevenir,aupassage,des

éléments incontournables.—

V.B.

LesEchos

Lundi12 juin2017

le journalduboard

LESECHOSBUSINESS//

03

direction

financière

d

DESCHIFFRES

ETDESLETTRES

RENÉRICOLETSONIABONNET-BERNARD

Associé fondateuretAssociéegérantedeRicol

LasteyrieCorporateFinance,membredu réseauEY

Lajustevaleur

d’uneentreprise

n’estpascelled’un

instrumentfinanc er

L

esdiscussionsactuellessur lamiseà jour

de lanormecomptable internationale

relativeà la just valeur,IFRS13,remet-

tents r ledevantde lascènedeviei

llesquere

lles

surlamesured lavaleurde l’entr prise.En

assimilant la justevaleuràunevaleurde

marché,certesobjectivemaisréductrice, le

normalisateurn’intèg epas ladimension

d’équitéquidevraitpourtantprésiderà l’élabo-

rationd’une« justevaleur» ; ilprivilégieune

logiqueactionnarialedecourttermeetseprive

de l’utilisationdesréflexionssur laresponsabi-

litésocialede l’entreprise.

L’entrepriseconstitue necommunautéde

partiesprenantesquiparticipenttoutesà la

créationdevaleur :clients,fourniss urs,

salariés,actionnaires,environn mentsocié-

tal,etc.Pour lesévaluateursetl sspécialistesdu

M&A, ilnefaitpasdedouteq e lavaleurest

différenteselon l’identitéde l’acteurpour lequel

lavaleurestdéterminé .Chaqueacteur intègre

eneffetsaperceptiondesatoutsetfablessesde

l’entreprise,maiségalementdesfacteursqui lui

sontpropres :possibilitéderépartirdifférem-

ment lavaleurentre lasociétéet lesdifférentes

partiesprenantes,poidsdans lagouvernance,

synergieséventuelles,modalitésdefinance-

ment…La justevaleurestunenotiondynami-

que :ellepeuts’érodersous l’effetde laconcur-

renceoud’undéficitdepolitique

environnementale,oubiencroîtregrâceaux

innovationsouavantagesparticuliersquepeut

créer l’entreprise.

La justevaleurnepeutai siêtresystématique-

mentassimiléeà lavaleurdemarché.Ellepeut

l’êtrepourun investisseurdecourtterme

évaluantunactifcotésurunmarché liquide,elle

l’estrarementdans lesautrescas.

n

IsabelleLevy-Lehmann /DR

ILSONT

BOUGÉ

PhilippeNoirot

estdevenuadministra-

teurde l’Associationpour lemanage-

mentdesrisquesetdesassurancesde

l’entreprise(AMRAE)//

OlivierBuquen

a

éténommédirecteur financierde

Chargeurs//

ThierryLouis

estpromu

directeur financierdugro

upeVivarte.

Enpartenariatavec

Nomination.fr

=

LAPERSONNALITÉ

DELASEMAINE

Jean-PhilippeGrégoire

(DirecteurfinancieretM&A,Daher)

DonaldTrumpaurait-ilquelquesannéesde

retard ?Enannonçant leretraitdesEtats-Unisde

l’AccorddeParis, leprésidentaméricainapparaît

enprofonddécalageavecdesacteurséconomiques

qui,aprèsquelquesannéesd’atermoiements,

semblentavoirprisconsciencedesrisquesque fait

peser lechangementclimatiquesur leurbusiness

model.SelonuneétudeEY,72%des40entreprises

duSBF 120examinéesont intégré leclimatcomme

un facteurderisque.

«Cetteprisedeconscience fut

plusoumoinsprécoce selon lesentrepriseset les

secteursd’activité,

expliqueAlexisGazzo,associé

EYsustainableperformance& transformation.

Mais,avant lapublicationde l’article 173de la loi

de transitionénergétiquepour lacroissanceverte

quiélargit lesobligationsdes sociétésenmatière

dereportingclimat, laCOP21aaussi jouéunrôle

decatalyseurcarcertainsPDGont,àcemoment-là,

prisdesengagements.»

Toutefois, toutn’estpasencorevertaupaysdes

entreprises.

«Ceschiffresmasquentuneréalitédans

laqualitédes informations traitées,

regretteEY.

Les

postesd’émissionsdegazàeffetde serre identifiés

sur lachaînedevaleurne sontpas toujours lesplus

pertinents,quece soitauregardde leurcontribution

à la factureclimatiqueglobalede lachaînedevaleur,

oude leurexpositionàdesrisquesde transition,de

régulationoud’adaptationaux impactsduchange-

mentclimatique.»

Ainsi,seule lamoitiédesentre-

prisesdupanelontconduituneanalysede leur

ses

D

irecteurgénéraladjointenchargede

l’administrationetdesfinancesdugroupe

Fraikindepuis2013,Jean-PhilippeGré-

goirerejointDaher.Aprèsavoirexercé,aucoursde

sacarrière,desfonctionsdedirectionfinancière

dansdesenvironnementsinternationaux,notam-

mentchezAlcateletFaurecia,il

devientdirecteurfinancieret

M&Adufabricantdesystè-

mesindustrielsintégréspour

l’aéronautiqueetlestechnolo-

giesavancées.Ilsuccèdeà

FlorentPerdriauquia

décidé

«depoursuivre

denouveauxprojets

professionnels»

.

n

DR

RDV

LES 11ET 12JUILLET

au Pavillon d’Armenonville

pour leParis Europlace Inter-

national Financial Forum.

Brexit, Afrique et fintech

serontnotammentaumenu.

LESENGAGEMENTSDERETRAITEDES

GROUPESDUCAC40ONTAUGMENTÉEN2016

Avec unmontant cumulé de 243milliards d’euros,

les dettes de retrait des groupes duCAC 40 se

sontaccrues l’anpassé.Uneaugmentationde 16%

par rapport aux 208milliards d’euros inscrits aux

bilansde ces ntreprises en 2015 etqui s’explique

par labaissedes tauxd’actualisation sur l’année.

Shutterstock

pasétépayées»

,sesouvient-il.

Outreunsuivide la trésorerieau

jour le jour, ilplanifieunpaiement

hebdomadairedes fournisseurs,

suivantunéchéancierétablisurun,

deuxou troisans,en fonctionde la

positionde trésoreriede l’hôpitalet

desdotationsexceptionnellesde

l’ARSobtenuesaucompte-gouttes.

Surtout, ilconvainc lesbanquesde

nerégler,dansunpremier temps,

que les intérêtsdeséchéancesafin

deconserverunpeude trésorerieet

d’éviter l’asphyxie financière.

«Nous

avonsraisonnéexactementcomme

nouspouvons le fairedansuneentre-

priseprivée,

souligneStéphane

Nénez,associéchezEightAdvisory,

quiaépauléJean-ChristopheAttard

danscettemission.

Car,même si

l’hôpitalNord92estune structure

parapublique, les logiques financières

ne sontpas sidifférentes.»

Une fois les financessécurisées, l’élu

acherchéungroupeprivéauquel

VincentBouquet vbouquet@lesechos.fr Q

uand,en juin2016, le

mairedeVilleneuve-la-

Garenne,Alain-Bernard

Boulanger,alerteson

adjoint,Jean-ChristopheAttard,sur

lasituationde l’hôpitalNord92,dont

ilestalorsprésidentduconseil

d’administration, lebilan financier

estplusquepréoccupant :chaque

mois, l’établissementperd

150.000euros.

«Lastructureétaitau

bordde lacessationdepaiement,

expliqueJean-ChristopheAttard.

Aprèsavoirétéagrandietrénové,

l’hôpitalarouvertauprintemps2014

avecplusde lits,plusdepe

rsonnel,et

doncplusdedépenses.En

théorie,ce

surp

lusdevaitêtrecompenséparune

dotationde l’Agencerégionaledesanté

(ARS).Maisellen’est jamaisvenue.»

Pendantdeuxans, l’équipediri-

geante–

«dansune logiqued’antici-

pationunpeuhasardeuse»,

regrette

l’élu–continuenéanmoinsd’inves-

tir, faisant fide l’effetdeciseau

financierdans lequel l’hôpitalest

piégé.

«Lagestion financièreet

humainede l’hôpitalacomplètement

dévissé,

confieJean-Christophe

Attard.

Dansaucune structureécono-

miqueviable,vousnedépensezde

l’argentquevousn’avezpasencore.»

Sécuriser les finances

L’éludécidealorsdereprendre les

chosesenmainpoursauver l’établis-

sement.Aprèsavoirnomméun

mandataireadhoc,etavantdepren-

dre lui-même laprésidenceducon-

seild’administrationennovem-

bre2016, ilrencontre tous les

partenairesde l’hôpital,de l’ARSaux

banques,enpassantpar les fournis-

seurs.

«Achaque fois,nous leuravons

posé lamêmequestion :“Voulez-vous

nousaiderounon?”»

,poursuit-il.

Pour tenterde lesconvaincre,Jean-

ChristopheAttardmetde l’ordre

dans lagestionde trésorerie. Il

contraint lesservicescomptablesà

separlerpouragirdeconcert,cen-

tralise l’engagementdesdépenses,

verrouille lespaiements.

«Acette

occasion,nousavonsdécouvertquel-

quescadavresdans leplacard,comme

deséchéancesdeprêtquin’avaient

l’hôpitalpourraits’adosserpour

assurersasurvie.

«Avecmoinsde

100 lits, lescoûtsde structures sont

telsquev

ousne

pouvezpas,en Ile-de-

France,êtreà l’équilibre,

assure-t-il.

Nousdevio sdonc rouverungroupe

capablede lesmutualiser.»

Au termed’unpr cessusd’appel

d’offres, leconseild’administration

achoisiAdefRésidences.Contreune

prisedecontrôlede l’hôpital,effec-

tivedepuisvendredidernier,etquel-

quesajustements–réorganisation

des fo ctionssuppo t,a rêtdes

servicesdeconsultationsavecdes

médecinssala iés,rattachements

différ

tsdecertainsagents–, le

groupenon lucratifs’estengagé

à injecter les fondsnécessairespour

assainir la trésorerie.

«Mêmesinous

n’avonsdésormaisqu’unseulsiègeau

cons ildesurveillance, l’essentielest

sauf : l’hôpitalne fermerapas»

,

seréjouitJean-ChristopheAttard,

enorgueillidecesauvetageréussi.

n

alNord92évite

xie financière

risqueclimatetunesurquatredétaillesesrisques,

commepeut le faireAccorHotels.

Objectif2 °C

Autrebémol :dans la fouléede laCOP21,seules

20%desentreprisesanalyséesontmisenplaceun

objectifqu’elles jugentcompatibleavecunscénario

2 °C.

«Celadémontreque laplupartn’ontpasencore

remonté le sujetàunniveaude stratégiede long

terme»

,souligneEY.Acetégard,Total faitpartie

desbonsélèves.Fortement impactépar lechange-

mentclimatique, legroupepétrolierapubliémi-

2016unrapportdétaillant l’intégrationduclimat

danssastratégiedecroissance.

«Lesacteurs les

plusenpointeveulentgarderun tempsd’avance sur

laconcurrencepourque leurbusinessrestedans

lacourse»

,commenteAlexisGazzo.

Cetobjectifen tête,pousséespar leursclientset

investisseurs,52%desentreprisesaffichent leur

volonté,à terme,d’aligner leursobjectifsderéduc-

tiond’émissionsdegazàeffetdeserresurunscé-

nario2 °C.Desurcroît,55%d’entreellesmettent

d’oresetdéjàenavant leurssolutions«bascar-

bone».Toutefois,une telle identificationdes

opportunitésbusiness liéesauchangementclimati-

queest

«unpasencoreréservéaux leaderssectoriels,

prévientEY.

Danscetteveine, lessecteursde l’auto-

mobile,de l’immobilieretde l’énergieetutilitiessont

généralementenpointe».

Sansdouteparcequ’il

s’agit,poureux,d’unequestiondesurvie.—

V.B.

TRANSFORMATION.

L’hôpitalaété rénovéetagrandien2014.C’estàce

momentque lagestionadévissé.

PhotoBertrandGuigou-MairiedeVilleneuve-la-Garenne

le journalduboard

LESECHOSBUSINESS//

03

e

REVUE DE PRESSE

BrigitteBouquot

ALIREÉGALEMENT

BrigitteBouquot (Amrae2017) : «

le riskmanagerpourrait se faire

ubériser»

Petit àpetit, l'habitat

connecté fait sonnid

20/04/2017

Coupd'accélérateur

sur l'automobile

connectée

20/04/2017

BrigitteBouquot

(Amrae) : «le risque

s’accélèredans

les […]

10/01/2017

Assurancedes

entreprises : étatdes

lieuxà l'heure

des […]

28/10/2015

Accueil>

Acteurs

Présidentielle2017 : les3propositions des riskmanagers

ParEloïseLeGoff -Publié le20avril2017,à14h28

BrigitteBouquot,riskmanagement,risk-managers,Risk-Management,AMRAE

A laveilledupremier tourde l'électionprésidentielle2017,BrigitteBouquot,présidentede l'Associationpour lemanagement

des risquesetdesassurancesde l'entreprises (Amrae), émet troispropositionsclésàdestinationdescandidats.

Alors que la chambre syndicaledes courtiers (

CSCA

)aémispour lapremière fois10 propositions à l'attention du futur chefde l'Etat,

l'Association pour lemanagementdes risquesetdesassurancesde l'entreprises (

Amrae

)a également sonmot -ouplutôt ses

volontés -à dire.

BrigitteBouquot

,présidentede l'Amrae (qui rassemble1087 adhérents dont772

riskmanagers

), demande au futurprésident de la

République :

1/D'inciter les entreprises du secteurprivéetdu secteurpublic à renforcer leur

politiquede riskmanagement

et sagouvernance :

identifier les risques, les chiffrer et les prévenir; améliorerainsi leur transfertà l’assurance.

2/De renforcer l’attractivité de la

placedeParis

pour l’assurance des

grands risques

,de revoirenparticulier les conditionsde

mise enœuvre des outilsd’assuranceet/oude réassurance internesauxentreprises pour les rendre aussi compétitivesque celles

des autres payseuropéens, y compris la

fiscalité

.

3/De réformer les systèmesd’

assuranceobligatoires

(catastrophesnaturelles, terrorisme)pourqu’ils deviennenten

prioritédesoutilsde compétitivité, favorisant lesactions depréventiondes risquesplutôtque leur indemnisationa posteriori.

ENSAVOIRPLUS

BrigitteBouquot

Présidentede l’associationpour lemanagementdes risquesetdes assurancesde l’entreprise

(AMRAE)

BrigitteBouquotest née en 1956. 1976 :diplômede l’Écolepolytechnique.1983 :

doctorat d’ingénieurenéconomiede l’Écolenationale supérieure desminesMines [...]

Lire la suite

ALIRESURL'ARGUSDEL'ASSURANCE

Macif : lesnouvellesambitionsdugroupeen santéet prévoyance

SuppressionduRSI : lesadministrateurs dénoncentun49-3 social

Emploisdans lamutualité : faceauxmultiples changements, le secteurdoit s'adapter (étudeOEMM)

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Juin

2017

Lire lemagazine

Marchés

Doc& IT

Actualités

Publié le07/06/2017parYannPetiteaux

ApparueenFrance ilyaunevingtained'années, la fonctionde riskmanagera

aujourd'hui largementpris sesquartiers chez lesgrands compteset tendmêmeà se

démocratiserdans lesETIvoire lesPME.Une tendancede fondqu'expliqueMarc

Bartel,associéau seindu cabinetde conseil en recrutementHeidrick&Struggles : "

Le

risque estmontédans la listedesprioritésdesentreprises.Certaines commencent

mêmeà le considérer commeunoutiloffensifetunavantage concurrentiel

."Le

gestionnairederisques travailleenétroitecollaborationavec ladirection

générale, ladirection financièreet laDSI

.Mais ila également son rôleà jouer

auprèsde ladirectiondesachats.Etpour cause, le contexteéconomiquedifficilea

renforcé significativement

lerisquededéfaillancedes fournisseurs

.Celui-ci

se

classemêmeencinquièmepositiondesrisquesprisenchargepar lerisk

manager

,dans ledernierbaromètreendatede l'Associationpour lemanagement

des risquesetdesassurancesde l'entreprise (AMRAE).Eneffet,67%des

gestionnairesde risques interrogés citent le risque fournisseurs comme faisantpartie

de l'universdes risquesqu'ils sontamenésàgérerauquotidien,derrière les risques

opérationnels,de fraude,environnementauxetde sécurité.Pourautant,

labonne

ententeentre leriskmanageret ladirectionachatsnevapas toujoursde

soi

. "

Cetterelationdépendbeaucoupde la culturede l'entreprise

,observeFrançois

1

2

3

4

LESPLUSLUS

JEM'ABONNE !

[Gestion des risques]Le riskmanager, un allié précieux de la direction...

http://www.decision-achats.fr/Thematique/marches-1036/doc-it-10136...

1 sur4

25/06/2017 16:31

ImpriméparTous droits réservés

L'Argus de l'assurance - 7512

http://pveditorsla6.immanens.com/fr/pvPrintWLI.asp?skin=argus&pub...

1 sur1

02/07/2017 23:12

ImpriméparTous droits réservés

L'Argus de l'assurance - 7513

http://pveditorsla6.immanens.com/fr/pvPrintWLI.asp?skin=argus&pub...

1 sur1

MÉTIER

CONFORMITÉ

DAFComptabilitéet gestion

Normes comptables (/directions-financieres/comptabilite-et-gestion/normes-comptables/index.php)

Budgets (/directions-financieres/comptabilite-et-gestion/budgets/index.php)

Achats (/directions-financieres/comptabilite-et-gestion/achats/index.php)

Audit (/directions-financieres/comptabilite-et-gestion/audit/index.php)

Servicesgénéraux (/directions-financieres/comptabilite-et-gestion/services-generaux/index.php)

Logistique (/directions-financieres/comptabilite-et-gestion/services-generaux/index.php)

Contrôledegestion (/directions-financieres/comptabilite-et-gestion/controle-de-gestion/index.php)

Immobilierd'entreprise (/directions-financieres/comptabilite-et-gestion/immobilier-d-entreprise

/index.php)

Gestion des risques (/directions-financieres/comptabilite-et-gestion/gestion-des-risques/index.php)

Vers unegouvernancedu cyber-risque,Gestion des risques -LesEcho...

https://business.lesechos.fr/directions-financieres/comptabilite-et-gest

1 sur4

02/07/2017 23:18

:2€–

:2,20€–U :1,80£–

:3,20

EnAllemagne,

leslibérauxproches

duBundestag

Avec12,6%dessurages, les

libérauxpeuventsur lepapier

formerunecoalitionavec les

conservateurs

Page7

Législatives:

leFNaurades

candidatspartout

Pasd’accordavecDebout la

France.MarineLePenn’apas

ditsielleseprésenterait

dans lePas-de-Calais

Page4

Territoire

«C

»,assure

FlorianPhilippot.Niunpartipolitique.

C’estuneassociation logéeau seindu

Frontnational,baptisée« lesPatriotes»,

quevacréercette semaine levice-pré-

sident du parti.Elle aura pour objet

de «défendreetporter lemessagede

MarineLePenausoirdusecond tourde

l’électionprésidentielle»,àsavoirenga-

ger«une transformationprofonde»du

Frontnationalpourcréer«unenouvelle

forcepolitique». Ils’agit,expliqueFlo-

rianPhilippot,de«nepas laisserretom-

ber l’élanderassemblementdusecond

tour»etde travailleràcettealliancedes

patriotesquipourraits’étendreàDebout

laFranceetauxsouverainistesenvuede

constituer«un largerassemblement». Il

ajoute:«Onsaitque jeportecetteidée.»

Les«Patriotes»serontprésidéspar

FlorianPhilippot,parailleurscandidat

aux législativesdans la6

e

circonscrip-

tiondeMoselle.L’associationaura trois

vice-présidents:SophieMontel,eurodé-

putée;FranckdeLapersonne, lecomé-

dienquia rallié leFNen février;enin,

Maxime Thiebaut, directeur adjoint

de cabinetdeNicolasDupont-Aignan

àDebout laFrance, têtede listedeDLF

aux régionalesde2015enBourgogne-

Franche-Comté,meilleur scorede son

partiaprès l’Ile-de-FranceetNicolasDu-

pont-Aignan lui-même.EricRichermoz,

conseillerrégionaldesHauts-de-France,

en sera le secrétairegénéral.Rienque

destrèsprochesdeFlorianPhilippot,qui

précisequ'ilserapossibled’adhéreraux

«Patriotes»sansêtremembreduFront

national.Enbutteàuncertainnombre

decritiquesen internedepuis le7mai,

sur lastratégiede lacampagneet laques-

tionde la sortiede l’euro (sujetqu’une

partie des cadres du FN enverraient

volontiersauxoubliettes),FlorianPhi-

lippotavaitdéclaréqu’ilquitterait leFN

si lasortiede l’eurodisparaissaitdupro-

grammeduparti.Avec«LesPatriotes»,

ilsedéfendde faireunpremierpasvers

son indépendance. Ils’agitbien, insiste-

t-il,de«soutenir leprojetdeMarineLe

Pen».Toutenmarquantclairementson

territoire.

BéatriceHouchard

@behache3

t

FlorianPhilippotlancesonassociation,«LesPatriotes»

Billet.

Drôlesdemondes

Ladémarcheétaitastu-

cieuse.Unequintessencede

l’esprit français.Donc,ce lundi,

leschaînesd’informationnebruis-

saientquede l’idéedeBernard

Cazeneuveà l’occasiondeson

passagede témoin: l’ex-Premier

ministreaurait imaginéderepartir

desonhôtelMatignonenDS,celle

du tempsdugénéraldeGaulle.

Ilnes’agissaitpasseulementde

rendrehommageàcettevoiture

mythiquemaisaussid’adresserun

messagesubliminal:avec l’auto,

c’était levieuxmondequi témoi-

gnaitet laissait laplaceaunouveau.

L’aairenese tpasetpeut-être

leNormandn’eneut-il jamais

l’intention. Iln’empêchequand

danscetteguerredesmondes,ona

biendumalàs’yretrouverentre le

neufet l’antique.Surtoutquec’est

souventsur lanostalgieque le futur

seconstruit.

MichelSchifres mschifres@lopinion.fr

Cyberattaques:

préparerlaguerre

pouravoirlapaix

Lesentreprisesdoivent

s’astreindreàunentraînement

quasi-militaire faceaux

criminelsdunet

Page5

3’:HIKKLB=]UWUUY:?k@f@b@q@a";

M 00118

-516 -

F:

2,00

E

Matignon

LePrésidentEmmanuelMacronanomméàMatignon lundi ledéputé-maire

LRduHavreEdouardPhilippe.

Ils’ent

retiendracemardimatinavec lui

à l’Elyséedans laperspectivede la

formationdugouvernement.Sa

compositiondoitêtreannoncéema

rdien nd’après-midi

.

NathalieSegaunesetCarolineVigoureux

NiFrançoisBayrou,nid’autressou-

tiens importantsducandidatn’ontété

associésà la réflexion.Dimanche soir

encore, l’entouragepolitiquen’avait

aucune idéede l’identitédu futurPre-

mierministre.« Jene risquepasde ra-

conterdebêtise, jenesaisrien!»,recon-

naissaitRichardFerrand,secrétairegé-

néraldeLaRépubliqueenmarche.« Il

n’apasconsulté sesproches,conrme

l’unde ses conseillers.C’estun choix

quiportesamarque».

Equation complexe.

Cette pre-

mière prise de guerre a en tout cas

ravi les soutiensd’EmmanuelMacron.

«C’est conforme à la feuillede route,

approuve le rocardien Jean-Paul

Huchon. SiMacron veut changer le

paysagepolitique, il fallaitdonnerun

signe incontestable, ennommantun

Premierministrededroite».« Il fallait

mettreuncoindans ladroite,enchaîne

ledéputéStéphaneTravert.Sionveut

dépasser lesclivagesanciensetqu’on

n’aquedes gensde gauche, çane va

pas».Lorsde lapassationdepouvoir,

lundi,Edouard Philippe a d’ailleurs

bien insistésurson identitéd’«homme

dedroite».

OOO

Page2

KAK

L’

consistantà

déstabiliser ladroiteaprèsavoircassé

lePSaporté sespremiers fruits lundi:

Edouard Philippe, qui apparaissait

bienplacé à l’automnedernierpour

devenir lePremierministred’Alain Jup-

pé, est inalement celuid’Emmanuel

Macron.

Le candidat « et de gauche et de

droite »,dont l’embarcationpenche

àgauchedepuis ledébutde sonaven-

ture, travaillaitdepuisdes semaines

à ramenerdans ses iletsdes igures

de ladroite.Avantmême lepremier

tour, sonentouragecitait lesnomsdes

personnalitésdedroite jugées «com-

patibles »:BrunoLeMaire,Nathalie

Kosciusko-Morizet,XavierBertrand,

EdouardPhilippe…

Au lendemaindupremier tourde

laprésidentielle,EmmanuelMacron

a entamédans leplus grand secret le

dialogueavec lemaireduHavre,qu’il

connaîtdepuisquelquesannées.Ace

moment-là,unproched’EdouardPhi-

lippe le certiiait: «Vousallezvoir, ce

sera lui lePremierministre.».Lesdeux

hommes se sontvus àParisdurant la

semainequiasuivi lesecond tour, tou-

joursdans leplusgrandsecret.

Macrondonneuncoupàdroite

EnchoisissantEdouardPhilippecommePremierministre,EmmanuelMacronespère

fissurerLesRépublicainsetattirerleursélecteursauxélectionslégislatives

MARDI 16MAI2017

N° 1009

2€

SIPAPRESS

MounirMahjoubi

(LREM)

invitéde

lamatinale

Leprésidentde laRépublique,de

gauche,adoncnomméunPremier

ministrededroite,donnantainsivieau

slogandesdébutsdesonmouvementEn

Marche!:«etdedroite,etdegauche».

C’est lepremieractedu«en-même-tem-

pisme».Unpariosé,quipeutréussir…et

enmêmetempsquipeutéchouer.Enré-

alité, lanominationd’EdouardPhilippe

àMatignonressembleàcequiadéjàété

tentéàplusieursreprisesdans laviepoli-

tique française.Auneautreéchelleeten

plusspectaculaire,bienentendu,maisce

n’estpas lapremière foisqu’unhomme

politiqued’uncamppartservir lecamp

opposé.Lenouveauchefdugouverne-

ment l’ad’ailleurs lui-même théoriséen

distinguanttroiscasde gure.

Pour fairebouger les frontières et

bousculer lespartispolitiques, lepré-

sidentde laRépubliquepeutessayer la

triangulation.Cela consisteàprendre

les idéesducampd’en facepour se les

approprier.C’estcequ’a faitEmmanuel

Macron,par exemple avec sonprojet

de réformedudroitdu

travail.En

soi,

comme l’amontré leq

uinquenna

tde

FrançoisHollande,çanepeutpassure

àrefonderuneviepolitique.

Ledeuxièmemoyen s’appelle l’ou-

verture.Onneprendpas tant les idées

d’uncamp,maisquelqueshommeset

femmesde l’autrebord.SousFrançois

MitterrandetNicolasSarkozy,onavu

combien ces aventures personnelles

étaientvouéesà l’échec.Pour l’instant,

onenest là.Ettoutdépenddésormaisde

ceuxqui,parmi lesministresquiseront

nomméscemardi,aurontosé lemême

parcoursetquitté ladroiteou lecentre

pourlegouvernement.EdouardPhilippe

appellecela la transgression,Emmanuel

Macron larefondation.Danstous lescas,

celapasseparunedéstabilisationvio-

lentede ladroitepouressayerdecréer

uneorepolitiquenouvelle.Est-ceque

çapeutmarcher?CesontlesFrançaisqui

ont laréponse.Ils ladonnerontenvotant

les11et18 juin.

NicolasBeytout

@nicolasbeytout

t

Lepremieractedu«en-même-tempisme»

L’objectif, en coniantMatignon

àEdouard Philippe, n’est pas seule-

mentdeprésenterunnouveauvisage,

quiplus estpartageant lediagnostic

duPrésident sur l’inanitédu clivage

droite-gauche.Aquatre semainesdes

élections législatives, il s’agit surtout

d’attirer lesvoixde ladroitemodérée,

«socialeethumaniste».

Si l’annonce de la nomination a

tardé lundi, c’estque la composition

dugouvernementaauparavantétédis-

cutéeentreEmmanuelMacronet son

futurPremierministre.«LePrésident

Actualité

10

Option Finance n°1420 - Lundi26 juin2017

Faceà l’explosiondu risque cyberet

auxattaques intervenuesà l’échelle

internationale, lesentreprises françaises sont

sur lequi-vive.Pourautant, lesdirections

financières,qui jouentdans ce cadreun rôle

clé,ontencoredesmargesdeprogression

quantauxmoyensde luttemisenœuvre.

Cyberattaques

Protégez-vous

mieux

«

O

ups,vos

fichiers

ont

été

cryptés.

Si vous

voulez les décryptr, vous devez

payer 300 dollars en bitcoins.

Vousavez trois jourspourpayer,

sinonvosfichiersserontperdus.»

Telest lemssagequis’estaffiché

en rouge, levendredi12mai,sur

l’écrande200000ordinateursde

salariés dans 150 pays. Tous ont

été victimes de «WannaCry»,un

rançongiciel (ou ransomware),

c’est-à-direunprogramme infor-

matique malveillant qui crypte

les fichiers et exige une rançon.

En F

rance, selon l’Agencenatio-

nale de la sécurité des systèmes

d’information (ANSSI), ce der-

nier a piraté les postes de travail

d’une dizaine d’entreprises, dont

Renault. «Lemontant de la ran-

çon réclamée s’élevait entre 300

et 600 dollars, mais son verse-

ment ne garantissait pas aux

entreprises de récupérer leurs

données, raconteGérômeBillois,

seniormanager cybersécurité au

sein du cabinetWavestone. En

outre, dès qu’un ordinateur était

infecté dans une entreprise, de

nombreuxautrespostesapparte-

nantaumême réseau subissaient

un sort identique. En effet, si

les rançongiciels sont courants,

Wanna Cry se démarque par le

fait qu’il n’a eu besoin d’aucune

action d’utilisateurs pour se

diffuser : il s’est propagé auto-

matiquement via une faille de

sécurité dans le système d’ex-

ploitation utilisé par ces ordina-

teurs,MicrosoftWindows.»

Unecomplexité

croissante

L’envergure et la rapidité de dif-

fusion de ce logicielmalveillant

ont créé un vent de panique

parmi

les entreprises. «Cette

cyberattaque mondiale prouve

qu’aucuneentreprisen’estdésor-

mais à l’abri, relève François

Beaume, administrateur et pré-

sidentde lacommissionsystèmes

d’informations de l’Association

pour lemanagement des risques

et des assurances de l’entreprise

(Amrae). Les grands groupes

comme lesPME-ETIsontsuscep-

tibles de subir une telle attaque

qui ne ciblait aucune entreprise

enparticulier.»De fait, lenombre

de tentatives frauduleuses ne

fait qu’augmenter, co

mme le

constate ladernièreétuderéalisée

parEulerHermes et l’Association

nationale des directeurs finan-

ciers et de contrôle de gestion

(DFCG) auprès de 200membres

de la fonction finance. «57 %

des entreprises sondées ont été

victimes d’une cyberattaque en

2016,contre32%en2015,relève

Sébastien Hager, expert fraude

chez EulerHermes. Si les escro-

queries lesplus courantes restent

les usurpations d’identité, avec

des fraudeurs se faisant passer

pour leprésident (59%),un four-

nisseur (56%), un avocat ou un

banquier (29 %), ou encore un

client (25%), ce

lles-ci reposent

néanmoins de plus en plus sur

des intrusions préalables dans

les systèmes d’information. Par

exemple, des mois après avoir

volédesdonnéesàuneentreprise

par le biais d’une cyberattaque,

certainsmalfaiteurs lesréutilisent

pourélaborerunscénariod’usur-

pation d’identité à l’encontre de

lamêmesociété.»

Ainsi,nonseulement lesattaques

dont sont victimes les entre-

prises se multiplient, mais elles

deviennentégalementdeplusen

plus complexes. «Depuis trois ou

quatre ans, des attaques ciblées

vers les directions financières

se développent, illustre Gérôme

Billois. Les malfaiteurs repèrent

le directeur financier ou la per-

sonne en charge des paiements

grâce aux

réseaux

sociaux,

piratent son ordinateur via un

email piégé et peuvent le sur-

veiller pendant un à deuxmois,

Constatantque lesvictimesdecyberattaquesnesavaient

pasversquel interlocuteurse tourner, legouvernement

arécemment lancéuneplateformed’assistanceappelée

Acyma.«Lesentreprisesquicraignentd’avoirsubiune

attaque informatiquedans leurssystèmesd’information

peuventseconnectersurcetteplateformepourdécrire

leurproblème,expliqueJérômeNotin,directeurgénéral

d’Acyma.Ellesseverrontalorsproposerune listedepresta-

tairesappropriéspour lesaider.»Actuellementexpérimenté

enrégionHauts-de-France,cedispositifseragénéraliséà

l’échellenationaleenoctobre.

Undispositifd’assistanceaux

victimes lancépar legouvernement

www.optionfinance.fr

N°1420 -Lundi26 juin2017 - ISSN /0989-1900 -11

ASSETMANAGEMENT

Lesmarchésémergents

confirment leur retour

CYBERATTAQUES

Protégez-vousmieux

GESTION FINANCIÈRE

Reverse factoring :

commentconvaincre

ses fournisseurs

Actualité

14

Option Finance n°XXX - LundiXXmois2016

déjouer les mesures de préven-

tion. «Il est essentiel soit d’avoir

rapidement accès aux numéros

à composer s’il faut bloquer un

virement, soit de disposer d’un

plande reprisede l’activité infor-

matiquesi le fonctionnementdes

postes de travail est altéré, sou-

ligne SébastienHager. Pourtant,

environdeuxtiersdesentreprises

ne disposent pas de plan d’ur-

gence.» Par ailleurs, les sociétés

peuvent se prémunir financiè-

rement contre les conséquences

d’une cyberattaque. «Elles ont

à ce titre intérêt à adapter leur

pland’assurance, relèveFrançois

Beaume. En France, les produits

dédiés au risque cyber se déve-

loppent de plus en plus (voir

encadré).»

Mais, au-delà des outils et des

process, la lutte contre la cyber-

criminalité nécessite surtout de

réaliser un travail de pédagogie

auprès des équipes. «En effet,

90% des cyberattaques passent

par un relais humain, évalue

Michael Bittan. En toute bonne

foi, des salariés se font tromper

par les dispositifs imaginés par

les malfaiteurs et cliquent sur

unmauvais lien ou ouvrentune

pièce jointepiégée.»

C’est pourquoi les directions

financières, premières cibles des

pirates informatiques, cherchent

à sensibiliser leurs équipes à ce

sujet. «Elles sont de plus en plus

nombreusesàorganiseràce titre

pour leurs salariés des démons-

trationsdes risquespotentielsde

cyberattaque, constate Michael

Bittan.Mais souvent, ellesne les

réitèrentpasassez régulièrement

etnevérifientpasque cette sen-

sibilisation a été efficace à tra-

versune campagne de tests.»De

nombreux progrès restent donc

encore à faire pour restreindre

leschancesdesuccèsdesmalfai-

teurs.

O

AstridGruyelle

@AstridGruyelle

Lescyberattaquesnese limitent

pasauxordinateurs.Desmalfaiteurs

n’hésitentpas,eneffet,às’enprendreau

système téléphoniquedesentreprises.

«Nousobservonsdesopérationsde

piratagequiciblent les téléphonesfixes

oumobilesdessalariés,prévientRenaud

Templier,directeurriskandsecuritychez

Devoteam.Ellesvisentparcebiaisàvoler lesdon-

néesconfidentiell

de lasociété.»Cesvolspeuvent

ensuiteservirsoitàdesfinsd’espionnage,soitàmonter

desscénariosd’usurpationd’identité.

D’autresprcédéspermettentdedirectemetsoutirerde

l’argent.«Certainsmalfaiteurscréentunnumérosurtaxé,raconte

SébastienHager,expertfraudechezEulerHermes.Ilspiratent

ensuite lesystème téléphoniquefixed’uneentreprisepourorganiser

desappelsverscenumérosurtaxéetsevoirreverser lessommespar

l’opérateur téléphonique.Lesmontantssontgénéralmentrelati-

vementpeuélevéscar lesfraudeursmisentsur l

massedevictimes

potentielles,mais iln’estpasrareque lepréjudicesoitdeplusiurs

dizainesdemilliersd’euros.»Dequoi inciter lesentreprisesà inclure

leursystème téléphoniquedans leurpolitiquede luttecontre la

fraude.

Méfiez-vousdevos téléphones

Mercid’indiquervotreadressemailpour recevoir lequotidien«OFà18h»etA laune cette semaine

....................................................................................................................................................................

1

2

*TarifFrance2017.Pour l’étranger, fraisdeportensus (consultez leserviceabonnementsau0153635558). Conformémentà laLoi InformatiqueetLibertésdu06.01.78,vousdisposezd’undroitd’accèsauxdonnéespersonnellesvousconcernant.

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Société :

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Pr fessionnelle

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CAHIER

SPÉCIAL

Lenouveauvisagede la

PHILANTHROPIE

MARCHÉ

ISF :quelnouveauvisage

pour laphilanthropie?

p.2

TABLERONDE

Laphilanthropieenplein

mouvement

p.6

e

Les

cahiers

www.optionfinance.fr

N°50 -Lundi16 janvier2017 -

ISSN /0989-1900 -35

N

umériqu

e

/HJXLGHGX

Lundi 12décembre 2016

Supplémentdunuméro1393/1394

du12décembre2016

Dossier

La loiSapin II

O

Vented’immeublesetparticipations :

procédure simplifiéedans lesSA à

conseilde surveillance

p.2

O

Enmatièredeprocédures collectives

aussi, l’enferestpavédebonnes

intentions

p.3

O

Sapin IIetprixde transfert : le

syndromedu «tropbonélève»

p.4

O

Florilègedemesuresde la loiSapin II

pour les sociétésdegestion

(la suite)

p.6

O

Bénéficiaireseffectifs : regards croisés

departetd’autredu

channel

p.7

Actualités

O

Cessionsde titres :actualitéde la loi

Hamonetde la consultationdu comité

d’entreprise

p.8

O

Fiscalitédes

managementpackages

:des

raisonsd’espérer

p.9

O

Requiem inachevépour la contribution

de3% sur lesdistributions

p.10

O

L’amortissementdes titresdePME

innovantes voit (enfin) le jour !

p.11

O

De l’instabilité chroniquedu régime

desactionsgratuites

p.12

AUSOMMAIRE

EDITORIAL

Cette lettre est imprimée sur du papier recyclé

DES

F

USIONS-ACQUISITIONS

ETDU

P

RIVATE

E

QUITY

ES

AQSTION

P

E

E

Y

L

A

L

ETTRE

L

ER

L

edossier centralde cenouveaunumérode la LettredesFusions-Acquisitionset

duPrivateEquityest consacréà la loiSapin IIqui contientunnombre important

d’innovations –elleest richede169articles –dontnousavonsessayéd’extraire celles

quiétaient lesplus significativespour lapratique.A l’heureoùnousmettons souspresse, le

texteaétédéféréauConseil constitutionnelet ilneprésentepasun caractère totalement

définitif.Lesdispositionsquinous intéressent sont cependantpeu susceptiblesd’être

remisesen cause.

Cette loiaétéprésentéepar lapresse,non sans raison,commeun textedestiné àprévenir

età lutter contre la corruption.End’autres termes, la loi seraitune réponseàdesexigences

de

compliance

.Sidesdéveloppements substantiels sont consacrésà cesquestions,bon

nombrededispositionsont traitàd’autres règles régissant ledroitde l’entreprise.

Ainsi, ledroitdes sociétésest impacté à lamargeparunemodificationdu régimedes

conventions réglementéeset,s’agissantdes sociétésàdirectoireet conseilde surveillance,

par lafindesautorisationsnécessairesdu conseilde surveillancepour l’accomplissement

de certainesopérations.Lanouvellenécessitéd’identifier lebénéficiaireeffectifdans les

groupesde sociétés, issuede la transpositiond’unedirectiveeuropéenne,peut avoirdes

conséquences importantesqu’ilnousestapparuutiledemettreenperspective avec ledroit

anglaisgouvernant lamatière.Demême,est redoutéepar lespraticiens l’obligationnouvelle

d’un

country-by-country reporting

qui,aufildesannées,devrait s’imposeràunnombrede

plusenplus considérablede sociétés.

Estégalement impacté ledroitdesentreprisesendifficulté :celui-cidevientplus rassurant

dès lorsqu’il considèredésormaisque la simplenégligencene constitueplus,

apriori

,une

fautedegestion susceptiblede justifieruneactionen comblementde l’insuffisanced’actif.

Une telle règleestdenature àencourager l’espritd’entrepriseet sera sansdouteperçue

ainsi.Elle s’inscritdans leprolongementd’un souci législatifdeprotectiondesdirigeants

largementoccultépardes idées reçues.

LeCodemonétaireetfinancierest, luiaussi,modifié surun certainnombredepointset

sousun libellégénéraldedispositionsdemodernisationde la vieéconomiqueetfinancière.

Le calendrierd’entréeen vigueurde lanouvelle loiestunpeu complexe,comme il le sera

précisé.Outredesdatesd’efficacitédifférenciées, il fautobserverque la loi renvoieàdes

ordonnancesà venir (dansundélaidedouzemois)pourun certainnombredequestions

parmi lesquelles la réformedu régimedes titresobligataires :nousaurons l’occasionde

revenirultérieurement sur cepoint ainsique surd’autresmodificationsdudroitdes sociétés

annoncéespar la loi.

Lourde,souventmalécriteet abritantquelques contradictions, la loiSapin IIne serapas

toujours facileàmanierpour lespraticiens.Cedossierapourambitionde leur faciliterun

peu la tâche.

Q

AlainCouret,avocatassocié

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Comment seprémuniralorsquemême lesplusgrands, censésêtreau topde lapréventionontété

touchés?

Le risque0n’existepas,maisunebonnegouvernancedu risque cyberest l’atoutessentielpour

augmenter

sa résilience, c’est-à-dire sa capacitéà résisterouàminimiser les impactsen cas

d’attaque.

Quand celaarriveque faire?DoandDon’t

Les«Do»

1.

Réunirphysiquement leplusvitepossible lesmembresdésignésde la cellulede crisequi

centraliseront lesdécisions techniques,maiségalement la communication interneet

externe,et les fonctions supportRH, JuridiquesetRiskManagement. Laprisededécision

rapideetcoordonnéeestunélément clédans la lutte contre l’attaque.

2.

Déposerplainteauprèsdes servicesde justiceafinde lutter contre cette criminalitéetde

pouvoir selon les casdéfendre sesdroitsetbénéficierdes couverturesd’assurance.

3.

Prévenir sonassureur siune couvertured’assurance cyberaété souscrite.

Les«Don’t»

1.

En casde ransomware,nepaspayer la rançon.

Sonpaiementnegarantiten rien la restaurationdu systèmeaffecté.Cepaiementn’estpas

couvertpar lespolicesd’assuranceet contribueàencourager laproliférationde cette

criminalité.

2.

Mal coordonner la communication

Une communicationnon coordonnéepeutavoiruneffetnégatifplus importantque la

conséquencede l’attaqueelle-même.Tropalarmiste,ellepeutentrainerde lapartdes

partenairesde l’entreprise, clientsou fournisseurs,une réactiond’inquiétudeexcessiveet

pénalisante. Insuffisanteoubien tropoptimiste,ellepeut se révéleraussipréjudiciableen

démontrant lemanquedemaitriseetdeprofessionnalismeainsiqueporteusede risque

pour lesentitésen contactavec cetteentreprise.

La réputationde l’entrepriseestundesbiens lesplusprécieuxet sadégradationdu fait

d’une communication inadaptéepeutmettredesmoisavantd’être restaurée.

Monétairement,quellepréventionet financement?

Lamiseenplaced’unevraiegouvernancedes risques cyber

a)

Ladéfinitiond’unepolitiquede sécuritédes systèmesd’information (PSSI)etmise

en conformitéauxobligations règlementaireset légalesactuellesetà-venirdès2018

pour lesdirectivesNISetGDPR.

b)

La consultationdu sitede l’ANSSIetdu

guidepubliéavec laCGPME

c)

Quantifier le risque cyberpourdonneraumanagementune situation clairede

l’expositionde la sociétéetun rationnelpour les investissementsà réaliserainsique

pour la souscriptiondepoliced’assurance cyberadaptéeà sesbesoins.

d)

Organiser régulièrement lapréparationà lagestionde crise.

AUJOURD’HUIENFRANCE

MARDI16MAI2017

08

ÉCONOMIE

@le_Parisien

Vousavezunnouveaumessage!

Conseilspouréviter

d'êtreinfecté

Installerlesdernières

misesàjour

Windowset

vérifierquel'antivirus

de

l'ordinateurestaussiàjour.

Faireunesauvegarde

de

sesdonnéessurundisque

durexterne.Nepasoublier

dele

déconnecteraprès

l'opération.

Nepasconsulterunmail

provenantd'un

expéditeur

inconnu

(mêmesilesujet

concerneunrembourse-

mentoulalivraisond'un

colisàvotredomicile).

Redoublerdevigilance.

Mêmel'adressed'

un

expéditeurconnupeutêtre

usurpée.

ONN’OSEIMAGINER

lesdégâtss’ils

n’avaientpasagi.UnBritanniquede

22ans,connudesréseauxsous le

nomdeMalwareTech, a endigué

vendredi lapremièrevaguede la

cyberattaque.Comment ? Il s’est

approprié un nom de domaine

repérédans lecodedu logicielmal-

veillantetaévité l’infectiondeprès

de200000machines !Contacté

par« leParisien»samedi, ilsedisait

«fier»desongeste.

10000MACHINESSAUVÉES

Unsecond«cyberhéros», français

cette fois,aaussiœuvrédans l’om-

brepourtuerdansl’œufdeuxautres

versionsdurançongicielquisesont

propagéesdimanche.Sur leblogde

sonentreprise,ComaeTechnolo-

gies,MatthieuSuicheaffirmaithier,

chiffresà l’appui,qu’ilavaitempê-

ché 10000machines,connectées

dans76paysderépandrelanouvel-

levariantedeWannaCry.

Interrogé luiaussiparnotre jour-

nal, le jeunehommede28ansbasé

àDubaïassurequ’ilyauraitpuy

avoir«beaucoupplus»devictimes

s’iln’étaitpasintervenu«asseztôt».

De fait,«c’estexponentiel,dès

qu’ilyaunemachine infectée,çase

propagesur toutsonréseau».Cette

fuitecolmatée, ilguette lesnouvel-

lessourcesdecontamination.«On

dortpeu»,admet-ilavecunepointe

d’accentanglais.MatthieuSuiche,

quiaquitté laFranceen2007«à

causedumanqued’opportunités»,

a faitde larechercheencybersécu-

ritépour leministèrede la Justice

néerlandaisàLaHayeavantdepar-

tiràLondrespuisàSanFrancisco,

où ilafondésastart-updesolutions

pour lesentreprises. Il l’arevendue

en2014eta fondésonentreprisede

sécurité informatiqueàDubaï,aux

Emiratsarabesunis.

Iln’apas leprojet immédiatde

reveniraupays,mais…«mainte-

nant,çadépenddeM.Macron»,

dont ilpartage lesoriginespicardes.

G.L.

LACYBERATTAQUE,

CAUCHEMARDEMILLIERS

D’ENTREPRISESFRANÇAISES

SÉCURITÉ

Lacyberattaquemondialede

cesderniers joursamisen lumière lavulnérabilité

desentrepriseset,notamment,desPME.

PAR

BORISCASSELETGAËLLOMBART

PLUSDE 200000VICTIMES,

surtoutdesentreprises,dansau

moins 150 pays, près de

30000 institutions,dontdes

agences gouvernementales

touchées enChine… Identifié

pour lapremière foisvendredi,

WannaCry,ce logicielquirécla-

mede l’argentpourdébloquer

lesdonnées infectées,apour-

suivihiersondévastateur tour

dumonde.

Lebutindesescréateursest

pour l’instant, bienmaigre :

seuls51767€ontétérécoltés,

selonnos informations.Mais

MichelVanDenBerghe,direc-

teurgénérald’OrangeCyberde-

fense,prévient :«Onvavoir

arriverunedeuxièmevague

avecdesvariantesduvirus»,

nouvellesetdonc indétectables

par lesantivirus.

Unemenace prise très au

sérieux tant lemontant des

dégâtspour lesentreprisespeut

rapidements’élever.EnFrance,

Renaultamis,hier,unepartiede

sessalariésauchômage techni-

que

(lireci-dessous)

.Et, selon

l’Agencenationalede lasécurité

des systèmes d’information

(Anssi), une dizaine d’autres

sociétés françaisesauraientété

infectées.EtWannaCryn’estque

l’aboutissement d’une longue

séried’attaquesau« ransom-

ware» (rançongiciel)qui font,

depuisdeuxou trois ans,des

ravages économiques.

SelonledernierbaromètreEuler

Hermes-DFCG,22%desentre-

prises françaisesontétévicti-

mesderançongicielsen2016.

LesPME sontparticulière-

mentdémunies :«90%des

PMEn’ontaucunoutilpour lut-

tercontre lacybercriminalité»,

assureMichelVanDenBerghe.

Alors,sont-ellescondamnéesà

payerpouréchapperauvirus?

«La rançonestpayableen

bitcoins,unemonnaienuméri-

que, intraçable.Etsonmontant

estengénéralbas.Maisilnefaut

paspayer»,souligneTanguyde

Coatpont,directeurgénéralde

KasperskyLabFrance.«Des

clientsqui avaientpayén’ont

jamaisobtenu laclédedéchif-

frement», confirmeAntoine

Valette,deKrollOntrack,spé-

cialistede la récupérationde

données informatiques.

RenaultNissanciblé

L’USINEDEDOUAI

(5500employés),dans le

départementduNord,à l’arrê

t

totaldepuissamedimatin.Et lessitesdeSandouville (Seine

-

Maritime),Batilly (Meurthe-et-

Moselle),NovoMesto (Slovénie)

etPitesti (Roumanie),enarrêt

partiel…Lacyberattaque

WannaCryadurement frappé

plusieurssitesduconstructeur

françaisRenault.Selonnos

sources,plusde10000deses

salariésmaiségalementdes

intérimairesetdessous-

traitants,sesont retrouvés

temporairementauchômage

technique.

«Nousavons faitçademanière

préventive, tente-t-onde

justifierausiègedeRenault,à

Boulogne-Billancourt (Hauts-

de-Seine).Dèsque levirusaété

identifiéparnosservicesde

sécurité informatique,dans la

nuitdevendrediàsamedi, ila

étédécidéd’isoler

immédiatement lessitesdes

unsdesautres.Etdestopper

unepartiede laproductionafin

d’empêcher toutepropagation.»

Nissan,qui faitpartiedu

mêmegroupe,a luiaussidû

stoppersaproductionsamedi

danssonusinegéante

(7000employés)de

Sunderland,aunord-estde

l’Angleterre. Impossiblepour

lemomentd’évaluer lesdégâts

économiquesdecesarrêts.

«Unepartiedecesusines

tournaientau ralentipendant

leweek-end,minimiseunporte-

parole.Douai,qui fonctionne

en2x8,étaitmêmeà l’arrêt.

Lesproductionsseront

rapidement rattrapéesdans

les joursquiviennent.»

E.B.

La riposte

d’un cyberhéros français

ONVAVOIRARRIVER

UNEDEUXIÈMEVAGUE

MICHELVANDENBERGUE,

DIRECTEURD’ORANGE

CYBERDEFENSE

DepuisDubaï,MatthieuSuiche,

28ans,aempêché,dimanche,

que levirussepropage.

DR

Virus!

Silevirusestdéjàprésent

Sedéconnecterd'Internet

pournepasaggraver

lasituation.

Retirerlecâbleréseau

le

plusrapidementpossible

pour

éviterdecontaminer

lesautresappareils

connectés.

Nepaspayerlarançon

réclamée.Biensouvent,la

transactionnepermetpas deretrouversesfichiers.Et vousaurezcommuniqué

vos

coordonnéesbancaires...

LP/INFOGRAPHIE.

CYBER

Le printemps à

l’AMRAE a vu une

poraison nouee[[e ‚ deug

Rrises RhQer… deug noueeaug

administrateurs… trois

_ro_ositions aug Randidats [a

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RonU

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ieste de m tier

29

ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DES PROFESSIONNELS DU RISQUE ET DE L'ASSURANCE

I N°13 I

ÉTÉ 2017