À L’AFFICHE
dues.C’est le caspar exemplede l’év
matières premières : la chute des pri
tellequ’ellea fragilisédesentreprises t
solvables.Demême, le risquepolitiqu
mais ilconcernaitsurtout lespaysend
cesonten2016 levoteen faveurduBr
Uni et l’élection de Donald Trump au
ont leplus inquiété lesfinanciers.Quan
à la sécurité informatique, ils se sont t
l’essor des nouvelles technologies num
deplusenpluscomplexes l’anticipation
decyberattaques toujoursplus sophistiq
Dans ce contexte, les directeurs fin
revoir leur cartographie des risques o
place quand elle n’existait pas, comm
le cas dans les entreprises moyennes
L’impact de ces risquesmultiples est en
imprévisible. «De nombreux événemen
économiques, etc.) peuvent en effet entr
tures de supply chain ou la paralysie te
activité, et donc affecter fortement le chi
d’une société, souligne Brigitte Bouquot,
l’AMRAEetdirectricedesassurancesetde l
risqueschezThalès.Enoutre, lecaractèrea
taques comme celle qu’a connue Vinci en
dernière, etdont il faut saluer labonnegest
adémontré lavulnérabilitéde l’ensemblede
aux risques immatérielsetde réputation (voi
Unélargissementdes couverture
d’actifs
En matière de risk management, la priori
1 de nombreux directeurs financiers a ains
2016 sur le risque politique.A ce titre, certa
ratesont récemmentmis enplaceouont éten
mètred’assurancesdestinéesà couvrir les con
d’événements tels que l’éclatement d’une gue
d’un coup d’Etat ou encore d’une attaque
«Nous avons enregistré en 2016 une hausse
desdemandesd’information concernantdes as
relatives à ce type de risque, ainsi qu’une pro
de 22% de leur volume de souscription», indiq
Bollaert, directeur technique crédit, financeme
tionet risquespolitiqueschezAonFrance.
Parmi les entreprises qui ont entrepris d
démarches, figurent avant tout les groupes di
de filiales dans des pays historiquement sujets
portantes tensions politiques et sociales. «L’ins
de certains régimes, souvent liée à la présence
juntemilitaire au pouvoir ou proche du gouvern
comme leMyanmar ou de nombreux Etats afr
maisaussiplusrécemment laThaïlande, incitedep
plus les corporates à assurer leurs actifs locaux (u
bureaux, marchandises, etc.) dans le but de po
«
L
’
andernier,plusieursgroupes fran-
çais n’ont pas été payés par des
clients saoudiens, rapporte Yves
Poinsot, directeur général de l’as-
sureur-crédit Atradius France.
Une première pour eux, car ce pays était jusqu’alors
considéré comme peu risqué !» Si les directeurs finan-
ciers sont habitués à gérer les défauts de paiement, ils
ont toutefois été confrontés l’an dernier à des incidents
très inattendusdanscedomaine…maisaussidemanière
plusglobale !Garantsnaturelsde lagestiondes risques
«financiers» (financement, taux, changes, etc. [voir encadré]) et impliqués demanière croissante dans celle de risquesplus transversaux (conformité réglementaire,
fraude, etc.), ilsontdû enparticulier faireface l’ander-
nieràunemontée enpuisancede risquesquine repré-
sentent pas une nouveauté en eux-mêmes,mais qui se
sontmanifestés sous des formes souvent très inatten-
Dossier
Gestion
des risques
Les entreprises
cherchent
la parade
Dansun contextemarquéà la foispardesévénementspolitiques
inattendus (Brexit,électiondeDonald Trump,etc.)etpar la
progressiondes cyberattaques,deplusenplusd’entreprises
renforcent leurattention sur les risques liésà cesdeux facteurs.
A ce titre,unnombre croissantdePMEetd’ETI réalsentdes
cartographies, tandisque lesgroupes souscriventpour leurpart
davantagedepolicesd’assurance.
Entreprise & finance
14
Option Finance n°1399 - Lundi30 janvier2017
■
STRATÉGIE
Lesentreprises
cherchent la
parade
p.14
■
USURPATION
D’IDENTITÉ
Lesenseignements
à tirerde l’affaire
Vinci
p.19
www.optionfinance.frN°1399 -Lundi30 janvier2017 - ISSN /0989-1900 -11
€
Danscenuméro,
Legranddébat
«Impact Investing»
BREXIT
Cequeva changer
lapertedupasseport
européen
GESTION
DES RISQUES
Les entreprises
cherchent
la parade
DÉBAT
Legrand
L’IMPACT
INVESTING
s’imposepeuàpeu
Q
PhilippeTaffin,
AvivaFrance
Q
LaurenceMéhaignerie,
CitizenCapital
Q
PierreValentin,
Ecofi Investissements
Q
LaureVinçotte,
EngieRassembleursd’Energie
Q
MathieuCornieti,
ImpactPartenaires
Q
RobertdeGuigné,
LombardOdier
Q
Jean-GuillaumePéladan,
SycomoreAsset
Management
voirencat’bon
tromper:c’estun
riefinancière!C’
trèsdur,sous-ten
d’achat.
Autrefaitmarqua
d’offresauraienté
pardeuxl’andern
Pourquelleraison
d’uneinflexionda
deforcecourtier-e
Unappeld’offrese
décisionultime.Suriskmanagers
l’utili
leurpermetdemesu
qu’ilsachètent,de
compétitivité,leurp
etleur«bien-disan
indépendante,àleu
teurs.Unpeucom
externe.Maisl’appel
aussidel’énergie,dut
cher(NDLR:30000€
Celaobligeaussil’entr
circulerdanslemarché
tionssensiblessurs
risque.Imaginezquan
dévoilerdesdonnéess
sabilitédesesdirigean
tionnairepréféreratrait
avecuncourtierdéjàc
partenairesdevancent
appelsd’offres!Lacom
intense.Maislesrelations
sontimportantes.C’est
deconfianceoùlenombr
estrestreint.Onneraison
financièrement.
Surquelsrisquesetpour
quelsserviceschallengez-
lescourtiers?
Lesprogrammesinternatio
risquessériels,laperted’expl
sans dommages,
les
immatériels,lafraudeetle
cy
cedernierpoint,notregro
travailaidentifiédesincer
juridiques.Laquestionestto
desavoirquelleseralalogi
transfertimaginéeparlesass
etlescourtiers.Surlesrisques
ordres,
teurd
l’audit
grou
vécu
dern
acti
pla
Da
pa
no
de
l
s
cabinetdeconseil
McKinsey&Compan
Finilespetitescri
Lavraiequestion
savoird’oùpourrait
Maiscommentsur
priseser
véritable
prisesdo
verseru
mettree
lesfair
financ
lesca
Surtout,lescrisesd’aujourd’hui
sont«nolimit».Lepiratageinfor-
matique?Cesontplusd’unmil-
liarddecomptesquiauraientété
touchéschezYahoo!.Unpetit
malentendusurunenormeenvi-
ronnementale?C’estledésastre
chezVolkswagen.Undéfautsurun
produit?Samsungdoitrappeler
3millionsdesmartphonesetperd
cinqmilliardsdedollarsdans
l’affaire,sanscompteruncoursde
Bourseetsurtoutuneimageplus
qu’écornés.Lamoraleestqueles
modèlesderisqueséprouvés,fon-
déssurlaprobabilitédesévéne-
ments,nesontplusd’actualité:
aujourd’hui,aucunscénariocatas-
trophenepeutêtreécarté.
«Jene
pensepasqu’onpuisseencoreidenti-
fierlesrisquesparuneclassique
analyseprobabiliste.Ilfaut
aujourd’huiprivilégieruneappro-
cheplusexante,quiconsisteàmettre
enplacedes“stresstests”systémati-
quessurdiverseshypothèses,ycom-
priscellesquipeuventêtreconsidé-
réescommepeuprobables,afinde
renforcerlarésiliencedel’entre-
prise»,
estimeJean-Christophe
Mieszala,directeurgénéraldu
Cyber
Unemenacequicontinuedeprogresser
//P.35
|
Enjeux
Versunemultiplicationdescatastrophesnaturelles
//P.35
|
Interview
BrigitteBouquot,présidentedel’Amrae
//P.36
|
Assurance
Grandsrisques:lapressionsurlesprixresteforte
//
CécileDesjardins
@DesjardinsCecil
S
tochastique».Après«rési-
lience»,cepourraitêtrele
nouveaumotàlamodechez
lesdirecteursdesrisquesréunisà
DeauvillepourlesRencontresde
leurassociationprofessionnelle,
l’Amrae
(*)
.Signifiantlittéralement
«aléatoire»,letermetraduitbien
eneffetl’universmouvant,incer-
tain,imprédictibledanslequelles
entreprisesévoluentactuellement.
Defait,l’année2016asurprissur
touslesterrains.
«Elleaététraver-
séeparunecohorted’événements
violentsethautementimprobables,
danstouslesdomaines»,
résume
ainsiBrigitteBouquot,laprési-
dentedel’Amrae(voirinterview
page36).Géopolitique,biensûr.
«Quiauraitparié,ilyunan,surla
doublecarteBrexitplusTrump?»
ironiseunconsultantenstratégie.
Terroriste,aussi,aveclaprolonga-
tionsansfind’unétatd’urgencequi
rappelleàtoutinstantqu’unnou-
veauBataclann’estpasexclu.
«Les
entreprisesdoivents’adapterauris-
queterroriste,notammentàtravers
l’adoptiondesolutionsBigData,de
surveillancedespossibilitésderadi-
calisationdesemployés,etderéexa-
mendeleurspolitiquesdesécuritéet
d’anticipation»,
soulignelecabinet
spécialiséControlRisks.L’annéea,
parailleurs,étémarquéeparune
nouvellevaguedecatastrophes
naturellesetlacruedelaSeine,
quasicentennaledejuindernier,
estvenuerappelerauxFranciliens
qu’ilsn’étaientpasaussiàl’abri
qu’ilssel’imaginaient(voir
page35).
PANORAMA/
Lesdirecteursdesrisquesactuellementréunisaux25
e
Rencontresdel’Amrae(*)
sedoiventdemodifierleursmodèlespourprendreencomptedesélémentsaussiinattendusqu’extrême
Cyberattaques,catastrophes
réputation:l’èredel’aléatoir
Lesmodèle
risquesépr
fondéssur
probabilit
événeme
plusd’act
Aujourd
scénari
nepeut
RetrouvezleséquipesAIGlorsdesRencontresAMRAE
àDeauvilledu1erau3février2017
SPÉCIAL
MERCREDI1
ER
FÉVRIER2017
LESECHOS.
GESTIONDESRISQ
L
MERCREDI1
er
FÉVRIER2017
WWW.NEWSASSURANCES
PRO.
COM
3
NewsAssurancesPro
est un magazine édité par Seroni Interactive, L’imprimerie -Seroni -34 ruede laFolieMéricourt75011PARIS,508488905RCSP Paris
///
Adresse
de la rédac
tion :L’imprimerie -Seroni -34 ruede laFolieMéricourt 75011 PARIS /Tél :0145889894 /contact@news-assurances.com
///
Directeurde lapublication :
Sébastien
Jakobowski /
sjakobowski@seroni.fr
///
Rédacteurenchef :
FlorianD
elambily / fdelamb ily@news-assurances.com
///
Aparticip
éàcenuméro :SéverineCharon
///
Maquette
:
Manivone
Pontiac
///
Partenariatsetcommunication :
Sébastien Jakobowski /sjakobowski@seroni.fr
Directeur :
Sébastien Jakobowski /sjakobowski@seroni.fr
///
Imprimépar :DUPLI-PRINT2 rue
Descartes -Z.ISezac95330DOMONT
///
Dépôt légal
:àparution
///
CPPAP
:0115W91666
///
ISSN :2119-4440/numérodedéclaration :10000000043815
///
Toute reproduction,
mêmepartielle, est interdite sans l’autorisation expressede l’éditeur (loidu11mars1957)
L’Amrae célèbre ses 25 ans cette
année.Comment lemétier du risk
management a-t-il évolué ?
Le RiskManager a un rôle de plus en
plus central dans les entreprises. En
premier lieu parce que la notion de
risque fait partie de la définition d’une
entreprise.Auparavant,cettenotionétait
appréhendée à la lecturedes comptes.
Ils attestaient d’une certaine prise de
risque dans le passé et définissaient
lesprovisionspour le futur.Aujourd’hui,
dans lecadrede laglobalisation, lesujet
s’est détaché de cette simple lecture
des comptes.
Le Risk Manager s’appuie désormais
beaucoup plus sur des modèles pré-
dictifs.D’autant que, ces dix dernières
années, avec la complexification des
chaînes de production et de distribu-
tion, l’aggravationdu risque climatique
ou encore le risque de cumul sur le
cyber, l’aléa est finalementdevenuplus
aléatoire.Non seulement le risque est
maintenantpartout,mais ilestégalement
devenu systémique.
Àquoi ressemblera le riskmanager
dans 25 ans ?
LeRiskManagerseraencoreplusmana-
gerqu’il ne l’estdéjà. Fortd’une solide
culture générale globale dumonde de
l’entreprise, il élargira son expertise
sur l’assurance à des compétences
juridiques, environnementales, cyber,
aux ressources humaines... Ses com-
pétences suivronten fait l’évolutiondes
entreprises dans lesquelles les prés
carrés tendent à disparaître. C’est la
signature d’une personne qui se rap-
proche de plus en plus de la direction
générale.C’est luiquipermet à l’entre-
prise d’oser avec assurance.
Il devra par ailleurs réussir sa propre
digitalisationpour, notamment, être en
connexion avec lemonde qui l’entoure
etmieux repérer les risquesémergents.
L’appelà lacréativitédesassureurs
que vous lanciez en 2016 a-t-il été
entendu ?
Avec Solvabilité 2, les assureurs sont
contraintsà laprudence.Maisd’unautre
côté les mouvements de concentra-
tion de l’industrie de l’assurance se
sont accélérés.Ajoutez à cela les taux
d’intérêt très bas qui les privent d’une
partiede leurs résultats financierset les
ramènent vers les résultats techniques
et vous avez les ingrédients de base
d’une nouvelle dialectique tournée sur
l’innovation. Ilsontprisconscienceque
c’était indispensablepoursedémarquer.
Les assureurs dommages sont aussi
mus par la crainte de voir arriver de
nouveaux entrants susceptibles de les
ubériser.Decepointde vue, lemarché
du risque d’entreprise est particuliè-
rement attractif carmoins ubérisable.
Lesentreprisesontdoncpris lamain
dans les négociations ?
Quand je suis arrivéedans le riskmana-
gement, j’entendaisbeaucoupdepatrons
assureurs nous déclamer
« si vous ne
payez pas le prix, on ne vous couvrira
plus »
.Aujourd’hui le contexte demar-
ché a inversé le discours et beaucoup
d’acteursont les yeuxdeChimènepour
les entreprises.
Lesassureurs répondent-ilsmieux
auxbesoinsdecouverturesdurisque
cyber ?
Ils ont commencé à proposer des cou-
vertures aux acteurs de l’IT. Mais ils
les ouvrent de
lus en plus à d’autres
branches dès lors que c’est de l’IT qui
commandeune infastructure ans votre
police dommage. Si vous avez par
exemple un haut founeau qui s’arrête
en raison d’un problème de réseau, ils
savent le traiter.
Sur les sujets de responsabilités, de
scénarioscatastrophes,comme laprise
de contrôle d’une centrale à énergie,
les travaux sont toujours en cours.
Etsur ledommagesansperted’ex-
ploitation ?
Le sujet a beaucoup été évoqué après
les vaguesd’attentatsqui ont frappé la
Franceetd’autrespays.Mais le secteur
resteencore frileux sur le sujet.Comme
souvent, l’émergencede cesgaranties
passerapar l’extensionde couvertures
proposéesparcertains assureurs àdes
entreprises dont ils connaissent par-
faitement le profil de risque. Mais la
marche à franchir pour offrir une perte
d’exploitation sansdommages aux res-
taurateurs autour du Bataclan et aux
hôteliersdeNice, indirectement touchés
par les attentats, est encore haute.
Propos recueillis par
FlorianDelambily
Brigitte
BouquotINTERVIEW
Présidente - Amrae
Associationpour lemanagementdes risquesetdesassurances
de l’entreprise
«Beaucoupd’assureursont les yeuxdeChimènepour lesentreprises »
LesEchos
Mercredi8février2017
FINANCE&MARCHÉS//
31
BNPPARIBAS
BenjaminLimbourg
estnommédirecteurgénéralde
BNPParibasRealEstateAPM
Luxembourg.
BenjaminLimbourg,trente-neuf
ans,asuividesétudesdemarke-
tingàl’Ephec(Bruxelles)etde
gestionhôtelièreàl’Ecssac
(Liège).Ilconservelepostederes-
ponsabledudépartementtran-
saction,qu’ilassumedepuis2009.
IlavaitdébutéchezBNPParibas
RealEstateAPMLuxembourg,en
2006,enqualitédeconsultant
dansledépartementtransaction.
LAMÉDICALE
ChristopheGibaud
estnommédirecteurcommercial
etdéveloppementdecettefiliale
deCréditAgricoleAssurances.
ChristopheGibaud,trente-huit
ans,ingénieurdiplômédel’Ensta
ParisTechetdel’EssecMBA,titu-
laired’unmasterofsciencede
l’universitéduMichigan,a
débutéchezRolandBergerStra-
tegyConsultants.Ilaintégréle
groupeCréditAgricoleen2007à
ladirectiondesassurancesde
Finaref(devenuCréditAgricole
ConsumerFinance),avantde
rejoindreCacicommechargéde
missionauprèsdudirecteur
général.Devenuresponsablede
,
Envoyez
vosnominationsà carnetlesechos@nomination.frENTREPRISES
EUROVIA
DidierDeschanel
LudovicDemierre
sontnommésdirecteur
del’innovationetdela
transformationdigitale,
etdirecteurdesressources
humainesetdudéveloppement
durable.LudovicDemierre
rejointlecomitéexécutif.
DidierDeschanel,quarante-huit
ans,ancienélèvedeCentraleLyon,
ad’abordétéingénieurtravaux
chezViafranceen1992.Septans
plustard,ilestdevenuchef
d’agencedansleVal-d’Oise.Dès
2005,ilapilotédesmétiersdespé-
cialitésd’Euroviatelsleséquipe-
mentsdelarouteetladémolition
entantquedirecteurrégionalpuis
commedirecteurdélégué.Par
ailleurs,ildirigelecomitéinnova-
tiond’Eurovia.
LudovicDemierre,quarante-cinq
ans,diplômédel’ENTPE,aréalisé
l’essentieldesacarrièrechezVinci.
Entrédanslegroupecommeingé-
nieurd’étudesen1995,ilaprisla
directiondesressourceshumaines
deVinciConstructionFrancepour
lazoneRhône-Alpes,Auvergne,
Bourgogne,Franche-Comté,en
2002.Depuis2014,ilétaitdirecteur
dudéveloppementdesressources
humainesetdeladiversitédeVinci.
ILSSONTNÉS
UN8FÉVRIER
NielsArestrup,
acteur,68ans.
YvesCensi,
députéde
l’Aveyron,53ans.
LaurentCohen-Tanugi,
avocat,60ans.
ChristianEckert,
secrétaire
d’EtatchargéduBudget,
61ans.
GuillaumeGallienne,
acteur,
45ans.
JohnGrisham,
écrivain,
62ans.
DidierHoussin,
président
d’IFPEnergiesNouvelles,
60ans.
Guy-Manuel
deHomem-Christo,
deDaftPunk,43ans.
PaulKrugman,
économiste,
64ans.
CatherineMeurisse,
auteur
deBD,37ans.
ClaudeRich,
acteur,88ans.
SebastiãoSalgado,
photographe,73ans.
ThierrySaussez,
ex-directeur
duserviced’information
dugouvernement,68ans.
MartinVial,
directeur
del’Agencedesparticipations
del’Etat,63ans.
CARTAMUNDI
Jean-FrançoisRoulon
prendladirectiongénérale
deCartamundiFrance.
fr
carnet
M
Retrouvezchaquelundi
lespersonnalitésbusiness
delasemainedansnotrecahier
«LesEchosBusiness»
FNACDARTY
StéphanieConstand-
Atellian
devientdirectricefinancement
etrelationsinvestisseurs.
StéphanieConstand-Atellian,
quaranteans,estdiplôméede
l’Essecetdel’Efap.Aprèsdes
débutschezExane,elleaintégré
ladirectiondelacommunication
financièred
’AccorHotels.En2004,ellearej
ointlegroupeMer-sen,oùelleaassumélesfonctions
decontrôleurdegestionetdirec-
teurdesrelationsinvestisseurs.
Devenueinvestorrelationsoffi-
cerdePublicisGroupedès2011,
elleétaitvice-présidenterela-
tionsinvestisseursd’Ingenico
Groupdepuis2015.
DEUTSCHEAM
PetraPflaum
estnomméedirecteurdes
investissementsresponsablesde
DeutscheAssetManagement.
Elledeviendraaussimembredu
directoiredeDeutscheAsset
ManagementInvestmentGmbH,
représentantlesactivitésde
gestionactionsetdetrading
actions.
PetraPflaum,quarante-septans,
titulaired’unMBAdel’université
deTrèves(Allemagne)etd’une
certificationd’analystefinan-
cièreeuropéen,conserveses
HILTON
Jochem-JanSleiffer
estnommésenior
vice-président,opérations,
full-servicehotels
pourl’Europecontinentale.
Jochem-JanSleiffer,cinquante
ans,esttitulaired’unbachelor’s
degreeinfacilitiesmanagement
etd’unEMBAinhospitalityand
tourismleadership.En1990,ila
débutéchezHiltonauxPays-Bas.
Durantsacarrière,ilanotam-
mentoccupédespostesdediri-
geantàBruxelles,Londres,Paris
etAthènes.Plusrécemment,il
étaitvice-président,opérations,
Northern,CentraletEastern
Europe.
ASSOCIATION
AMRAE
Hubertdel’Estoile
estlenouveaudéléguégénéral
del’Associationpourle
managementdesrisquesetdes
assurancesdel’entreprise.
HubertdeL’Estoile,quarante-six
ans,estingénieurEpita.Aprèsdes
débutsdanslespostesd’expansion
économique,deJohannesburgà
Madrid,etunpassageparleminis-
tèredesFinances,ilaintégréMore
Group,puisl’Ifop,dontilest
devenudirecteurdessystèmes
d’information(1999-2002).En
2003,ilacofondéIndiciel.Ilest
entréauMedefen2007entantque
directeurdessystèmesd’informa-
tion,avantd’yêtrenommédirec-
teurdesressourceshumainesen
2010,puissecrétairegénéraljus-
qu’en2014.Nommédéléguéde
l’Institutdefrançaisdesadminis-
trateurs(Ifa)en2015,ilacrééActive
Privacyen2016.C’estendécembre
qu’ilavaitrejointl’Amraecomme
directeur,rattachéàlaprésidente
BrigitteBouquot.
Jean-FrançoisRoulon,quarante-
septans,estdiplômédel’ESC
Lille.Ilfutnotammentdirecteur
généraldeSpeedoFranceetdeVF
France.Ilaégalementétéprési-
dent-directeurgénéraldeCapel.
lastratégiedeCréditAgricole
Assurancesen2010,ilavait
rejointLaMédicaleen2013en
tantquedirecteurfinancieret
actuariat.
fonctionsdedirectricedelages-
tionactionsEmea.En1999,elle
estentréechezDeutscheAM.Elle
yanotammentétécoresponsable
delarechercheglobaleetrespon-
sableglobaledesactionssmall&
midcaps.
ALPARGATAS
GuillaumeProu
estnomméprésidentEmea
dufabricantdechaussures
brésilien.
GuillaumeProu,quarante-deux
ans,estdiplômédel’Inseadetde
l’ESCPEurope.Quinzeans
durant,ilaévoluédanslegroupe
L’Oréalàdifférentspostesen
France,auBrésil,auPortugal
ainsiqu’enThaïlande.Depuis
cinqans,iltravaillaitpourAlpar-
gatasentantquedirecteurdes
financespourlarégionEmea.
PEUGEOTSAVEURS
DominiqueGarreta
aprisladirectionmarketinget
développements.
DominiqueGarreta,cinquante-
deuxans,diplôméedel’ESCReims
etdel’Institutfrançaisdelamode,
atravailléchezL’Oréal(Helena
Rubinstein,Lancôme),chez
ThierryMuglerParfums,chezCla-
rinsetauseindelamaisonTaittin-
ger.
LA MATINALE
GUILLAUME
DURAND
TOUSLESJOURS,DE7H30À9H
La radio qui change des radios classiques
Valeurunitairehors frais : valeurde lapartoude l’actionhorsdroitsd’entréeoude sortieéventuels.LesSICAVéligiblesauPEA sont signaléesparun astérisque *.Lepictogramme
P
indique lacotationd’unFCP.ClassificationdesOPCVM :actions françaises (AF),actionsde la zoneEURO (AE), actions internationales (AI),monétairesEURO (ME),monétairesà vocation internationale (MI),obligationsetautres titresdecréances libellésenEURO (OE),obligationset autres titresdecréances internationaux (OI),
sicav luxembourgeoises (LX),diversifiés (DI),garantisou assortisd’uneprotection (GP). ** :eneurosoudans ladevise indiquéedans lacolonne «DéSIGnAtIOnDESVALEURS».
LU0689230778
MIR. -CONVBONDSEURAEUR
135,3
07/02
LU0928190510
MIR. -CONV.BONDSGLBAUSD
117,7907/02
LU0187024954
MIR. -EQASIAEXJAPA
184,8107/02
LU1308314605
MIR.
-EQEUR.EX-UKS&MDGBP
133,1507/02
LU0800193780
MIR. -EQGLBEMRGMKTAUSD
99,0306/02
LU1008513852
MIR. -EQGLOBALFOCUSAUSD
97,8507/02
LU0334003224
MIR. -EQPANEURACAP
122,0307/02
LU0787970960
MIR. -EQSPAINAEUR
27,7407/02
LU0636969866
MIR. -EQSWISSSM&MIDA
379,6707/02
LU1008513340
MIR. -GLBEQHIGH INCAUSD
100,5507/02
LU0862027272
MIR. -GLBHIGHYLDBDSAUSD
118,2807/02
LU0963986202
MIR. -GLBSTRATBONDAUSD
110,3607/02
LU1308307815
MIR. -USSH.TERMCRDFDAUSD
103,11
07/02
PictetAssetManagement
34,avenuedeMessine 75008Paris
Tél. :0156 887100
www.pictetfunds.frsicav
//
fcp
CLASSIFICATION
VAL.UNIT
DATE
DERNIER
DéSIGNATION
HORSFRAIS
DELA
DIVIDENDENET
CODEISIN
DESVALEURS
ENEUROS**VALOR.
ENEUROS**
MONT. DATE
OPTIGESTION
39,avenuePierre1
er
deSerbie
75008PARIS
Standard :+33173110000
Internet
:www.optigestion.comMirabaudAssetManagement
Tél.+41 5881620 20 www.mirabaud.com marketing@mirabau d.comLU0301152442
ÖKOWORLDKLIMAEUR
56,5807/02
LU0061928585
ÖKOWORLDÖKOVIS.CL.EUR
156,3907/02
LU0155303323
PICTET-ASIANEQ.JAPAN
208,6307/02
LU0090689299
PICTET-BIOTECH
621,8107/02
VAL.UNIT
DATE
DERNIER
DéSIGNATION
HORSFRAIS
DELA
DIVIDENDENET
CODEISIN
DESVALEURS
ENEUROS**VALOR.
ENEUROS**
MONT.
DATE
VAL.UNIT
DATE
DERNIER
DéSIGNATION
HORSFRAIS
DELA
DIVIDENDENET
CODEISIN
DESVALEURS
ENEUROS**VALOR.
ENEUROS**
MONT.
DATE
VAL.UNIT
DATE
DERNIER
DéSIGNATION
HORSFRAIS
DELA
DIVIDENDENET
CODEISIN
DESVALEURS
ENEUROS**VALOR.
ENEUROS**
MONT.
DATE
CLASSIFICATION
CLASSIFICATION
CLASSIFICATION
FR0010106450
OPTIGESTMONDE
DI
170,9106/02
FR0010236760
OPTIGESTEUROPE
107,3506/02
LU0280430660
PICTET-CLEANENERGY
78,0607/02
LU0130728842
PICTET-EMERGINGEUROPE
340,3407/02
LU0255798109
PICTET-EMERGLCDEBT
156,8207/02
LU0130729220
PICTET-EMERGINGMKTS
512,6607/02
LU0128490280
PICTET-EURBONDS
538,9707/02
LU0128470845
PICTET-EURCORP.BONDS
194,1207/02
LU0167158327
PICTET-EURSMTBONDS
133,8707/02
LU0130731986
PICTET-EUROPEANEQ.SEL.
600,4207/02
LU0144509717
PICTET-EUROPEANSUST.EQ.
230,3407/02
LU0128467544
PICTET-GLOBALEMERG.DEBT
361,6707/02
LU0168449691
PICTET-GREATERCHINA
428,0107/02
LU0188501257
PICTET-HEALTH
228,8907/02
LU0070964530
PICTET-INDIANEQ.
444,4
07/02
LU0176900511
PICTET-JAPANESEEQ.SEL.
13580,0907/02
LU0256846139
PICTET-SECURITY
192,3907/02
LU0130732364
PICTET-SMALLCAPEUR.
1065,5807/02
LU0256840108
PICTET-USEQ.SEL
187,9207/02
LU0104884860
PICTET-WATER
277,4307/02
LU0935268721
RAM (L)SFEMMKTCOREEQ
89,7206/02
LU0704154292
RAM (L)SFEMMKTEQ
160,5906/02
LU0375629556
RAM (L)SFEUROPEANEQ
401,3406/02
LU1048876350
RAM (L)SFGBSHLDRYLDEQ
108,9906/02
LU0705072691
RAM (L)SFL/SEMMKTEQ
116,6
03/02
LU0705071701
RAM (L)SFL/SEUROPEANEQ
143,4203/02
LU0375630729
RAM (L)SFNORTHAMEQ
264,5106/02
LU1074511459
RAM (L)TFCONVEUROPE
148,1506/02
LU0419186167
RAM (L)TFGBBDTOTRET
142,6406/02
LU0935723782
RAM (L)TF IIASIABDTOTRET
135,2706/02
47
E
qRISKMANAGEMENT,
UNEAPPROCHETRANSVERSE
DESRISQUES
Le
RiskManagement
est une fonction; c’est
aussiunmétier,explique iciBrigitteBouquot.
Pour laPrésidentede l’AssociationManagement
des risques et des assurances de l’Entreprise
(AMRAE), l’enjeuestcollectif.Depuis lesannées
2010, lesentreprisespassentprogressivement
d’unevisiondesrisquesverticaleensilosàune
gestionglobaledesrisquesappréhendéedansla
transversalité.Auservicedesdirigeants, le
Risk
Manager
apourmissiond’éclairer ladécision
stratégiquesur lesrisques identifiésouémer-
gents.
La fonction
RiskManager
ne concerne-t-ellepas
essentiellement les grands groupes?
Les entreprises n’ont pas attendu le
RiskManager
pour gérer les
risques; commeM. Jourdain,elles le faisaient implicitement, sans le
nommer.Auseindesgrands
Corporate
, ledirigeants’appuiesurune
équipede collaborateursdehautniveau, en central, capablesd’ani-
mer lebon fonctionnementdudispositifde
RiskManagement
à son
service.C’est làque l’onarriveaumétier:ce rôledecoordinationest
déléguéau
RiskManager
.
Et la fonction est tout aussi importante dans une société de taille
modeste ou petite. Si celle-ci ne dispose pas d’un
RiskManager
,
elles’appuierasur ladirectionadministrativeetfinancière, leservice
juridique, le secrétariat général, voiredirectement surdes courtiers
etdesassureurs…pourgérerses risques.
J’insiste sur le fait que la fonction
RiskManagement
représente
un enjeu collectif. Le
RiskManager
accompagne le dirigeant de
façonàparveniràplusde transversalité.On le saitbien,du faitde la
complexité, lesorganisationsont toujours tendanceàsedécouperen
silos,voireenchapellesdepouvoir!
Comment la fonctiona-t-elle évolué cesdernières
années?
La rupture s’est faite dans les années 2010.Les scandalesENRON
en 2001,Parmalat en 2003
1
… ont tout d’abord débouché sur plus
de contrôle interne, sur la loi américaine SOX de 2002 réformant
la comptabilitédes sociétés cotées etdestinée àprotéger les inves-
tisseurs,puis sur la loide sécuritéfinancièrede 2003.Mais lesdiri-
geants ontpeu àpeupris conscience que l’entreprise, confrontée à
desrisquesfinanciers,rencontreaussidesrisquesopérationnelsdont
lesconséquencespeuventêtremajeures(risquesenvironnementaux,
attentesdans ledomainede lasécurité, risquede réputation…).
Onaalorsvuprogressivementconverger lecadremacroéconomique
etmicroéconomique, les attentes sociétales consécutives à ces
JANVIER FEVRIER MARS2017
ANALYSEFINANCIÈREN°62
Quelle est votredéfinitiondu
RiskManager
?
Le
RiskManager
est le responsablede la vued’ensemblede lages-
tiondes risquesdans l’entreprise,quelsqu’ils soient:financiers,opé-
rationnels,stratégiques. Ilveilleaubonfinancementde leurs impacts
et est là pour donner une dynamique.À première vue, cela peut
paraître abstraitet technocratiquemais la réalitéestdifférente, car
très intéressanteet riche.
Lepostulatde b
ase est le suivant:
« c’est en prenant des risques
que l’entreprise créede la valeur,mais celanedoitpas êtreau
détrimentdequioudequoice soit»
.
Il fautdistinguer la fonctiondumétier.Le
RiskManagement
comme
fonctionoudispositifestnécessairedans touteentreprisecar ils’agit
d’unenjeucollectif. Ilexiste toujours,mêmes’iln’estpas incarné,car
ilest indispensabledansnotremondeéconomique.
Le
RiskManagement
, vu sous l’angledumétierdu
RiskManager
,
consistedonc àprotéger les équipes et lepatrimoinede l'entreprise
et à aider le dirigeant à choisir les risques acceptables pour le bon
développementde lasociété. Ils’agitd’éclairer ladécisionstratégique
surdes risques identifiés ou émergents afind’apprécier les impacts
globaux liés à cesdéveloppements.Le
RiskManagement
consiste
aussi à agir sur lesméthodes opérationnelles, les processus,mais
égalementsur lagouvernancede l’entrepriseafinde laprotégerdura-
blement.
BRIGITTEBOUQUOT,
DIRECTRICEDES
ASSURANCESETDELA
GESTIONDESRISQUES
DUGROUPETHALES,EST
PRÉSIDENTEDEL’AMRAE,
depuis juin2015.
En 1990,elle devient directeur financier et secrétaire
générale de la joint-venture entre IBM France etDassault
Electronique,puis en1996,secrétaire générale adjoint
deDassaul
t Électronique.Ausein du groupeThales (ex
ThomsonC
SF),elle a occupésuccessivement,depuis
2009, les fonctions de directrice des grands comptes et de
la stratégie pour les activités de systèmes d’information
critiques,directrice de l’audit interne du groupe et
secrétaire du comité des risques et du contrôle interne
et,enfin, le poste actuel de directrice des assurances et
de la gestion des risques.BrigitteBouquot est ingénieure
diplômée de l’École polytechnique (promotion76) et
docteur ingénieur en économie de l’École desMines.
DOSSIER
ENTRETIENAVEC
BRIGITTEBOUQUOT
PAR
MICHÈLEHÉNAFF ETBRUNOBEAUVOIS
GESTIONDESRISQUES,TROUVERLEBONÉQUILIBRE
RISKMANAGEMENT,UNEAPPROCHETRANSVERSEDESRISQUES
q
CNIM
RENFORCE
SACARTOGRAPHIE
DESRISQUESGROUPE
Conscientdesrisques inhérentsàsonactivitéetà
l'intensificationdesondéveloppementcommercial
à l'international, legroupeCnim-Constructions
Industriellesde laMéditerranée(727millionsde
chiffred’affairesen2015etprèsde3000salariés)
s’estlancédansunerefontedelacartographiede
sesrisquesdébut2016.UnprojetpilotéparJean-
ChristopheRodieraveclesoutienetleconcoursdu
directoireetducomitédedirection.
majeursetd’élaborerdes
scenarii
.Cesrisquessontensuiteanalysés
ethiérarchiséspourne retenirque lesplusélevés n termesdecriti-
citéetceuxpour lesquelsdesaxes fortsd’améliorationexistent.Une
fois validépar le comitédedirection, lepland’action estdécliné au
seindu groupe.Lesdirecteurs concernés établissent les conditions
pratiquesdemiseenœuvreavecmon soutien.Puis,nousprocédons
au suividesactionsd’améliorationetà lamiseenœuvredescorrec-
tionséventuelles.
En tantque responsabledesassurances,àqui êtes-vous
rattaché?Comment s’organise la gestiondes risques en
termesde ressourceshumaines?
Je suis rattaché au directeur juridique,achats
Corporate
etRSE
groupe, qui estmembredu comitédedirection.Cepositionnement
permet d’accéder
facilement aux organes de décision du groupe et
aux informations clés.Ma fonction de responsable des assurances
mepermetégalementd’êtreenprisedirecteavec lesopérationnelset
lesdifférentesfil
iales etdedéceler les éventuels «signaux faible».
Pour cette fonction, je suis entourédedeux collaboratrices: lapre-
mière s’occupede la gestiondespolices et la secondede la gestion
dessinitres.
Pour la cartographie des risques Groupe, nous bénéficions des
conseils du cabinetAregi, spécialisé en
riskmanagement
.Pré-
sent lorsdesprincipaux entretiens, il aparticipé à l’élaborationdes
scenarii
des risques,à ladéfinitiondesactionsàmettreenœuvreet
à
la façond’évaluer l’efficacitédesactions. Ilnous fournitunsystème
i
nformatiquedegestiondesrisqus(SIGR),adaptableauxbesoinsde
l’entreprise etdontnouspouvons extraire lesdonnées. J collabore
également étroitement avec unmembre de la direction financière
Groupe, responsable d l’activité d’audit intern (liée a domane
financier et au risquede fraude) et impliquédans lesprocessusde
gestiondesrisquesfinanciers.Cesdernierssont intégrésdans lages-
tion globaledes risques et font également l’objetd’une cartographie
spécifique.
Quelleplace leGroupeCnimaccorde-t-ilau
risk
management?
Cnim est un groupe familial avec une vision à long terme qui s’ac-
cordepleinement avec ladémarchede
riskmanagement
.Cepen-
dant, comme toutes lesETI, il est confronté à une disproportion
entresa taille
et les risquesauxquels ilestexposé,semblablesàceux
des grandes entreprises.La gestion des risques et l’importance de
l’assuranceysontd’autantplusprégnantes.
Unepremièredémarchedecartographiedes risquesaété initiée ily
a environ cinq ans.L’internationalisationde l’entreprise et les chan-
gementsqu’elle implique sont générateursdenouveaux risques.En
2016, iladoncétédécidéde refondrecettecartographieetde renfor-
cer lapériodicitédusuividesactionsd’améliorationauprèsducomité
dedirection.Cettenouvelledémarcheneconstituepasune réponse
à des exigences de conformité,mais procède bien de la volonté du
groupedemettreenplaceunegestiondesrisquesglobaleetcentrali-
sée.Encesens,ellepeutêtreconsidéréecommestratégique.
Commentavez-vousprocédé concrètementpour refondre
la cartographiedes risques?
Si je suis le pilote de cette gestion des risques, les propriétaires
restent lesmembres du comité de direction avec le
topmanage-
ment
.Des entretiens ont étémenés avec chacun d'entre eux, soit
une vingtainedepersonnes, tous invités à livrer leur visionde leurs
propres risques (parmétier)puis à la confronter à celledes autres
membres.Cette r
éflexion commune permet d’identifier les risques
JEAN-CHRISTOPHE
RODIEREST
RESPONSABLE
ASSURANCES
GROUPEDECNIM,
où
il est également en charge de la cartographie des
risques. Il exerce depuis plus de vingt ans au sein de
différentes entreprises.Lauréat 2015 desTrophées
duDroit en entreprise,spécialisation assurances et
riskmanagement
, il estmembre de la commission
«Assurances dommages » de l’Amrae.Jean-Christophe
Rodier est titulaire d’un3
e
cycle en droit des assurances,
diplômé de l’Institut desAssurances de Lyon ainsi que de
l’Institut deGestion desRisques.
JANVIER FEVRIER MARS2017
ANALYSEFINANCIÈREN°62
36
DOSSIER
ENTRETIENAVEC
JEAN-CHRISTOPHERODIER
PAR
ANNEBECHET
CNIMRENFORCESACARTOGRAPHIEDESRISQUESGROUPE
GESTIONDESRISQUES,TROUVERLEBONÉQUILIBRE
LAREVUEDELASOCIÉTÉFRANÇAISEDESANALYSTESFINANCIERS
Analyse financière
62
JANVIER
I
FÉVRIER
I
MARS2017
M
47
E
MÉTIER
MIF2,QUELS IMPACTS
POURLARECHERCHE
FINANCIÈRE?
ACTUALITÉS
LATITRISATION
DOITRETROUVERSAPLACE
Gestion des risques
Trouver le bon équilibr
eDOSSIER
Risques
Opportunités
REVUE DE PRESSE
L’ARGUSDEL’ASSURANCE.N°7490-7491.27janvier2017.argusdelassurance.com
32
Vousdirigezlesassurances
etlagestiondesrisquesdeThales
etprésidezl’Amrae.
Commentévolue,selonvous,
larelationcommerciale
entrelescourtiersetlesgrandes
entreprises?
Vuleniveaudestransfertsderisques
àopérer,jesuisconvaincue,concep-
tuellement,queleschémacommer-
cialtripartiteentreprise-courtier-
assureurestunbonmodèle.
L’entrepriseconnaîtbiensonrisque,
maisabesoind’unco
nseilquiluiapportedu
benchmark
extérieur.Ilnes’agitpasuniquementd’obtenir
desavantagesàl’achat,maisde
savoircequelesautresentreprises
vivententermesdesinistres.
Noséquipessontrestreinteset
cellesdescourtiersconstituentdes
ressourcessupplémentaires.Elles
saventcomprendrelesrisques,
voientlesgrandscontratssesigner,
participentauxplacementsetnous
accompagnentsurlessinistres.De
plus,l’entrepriseneraisonnepasen
silo«dommage»,«transport»,
«RC»…Maisencapsuletousses
risquesàl’intérieurd’unseulet
mêmecontratclient.
Le
cyber,
enparticulier,quiestun
risquetransverseetsystémique,a
contribuéen2016àdépasserces
cloisonnements.Lecourtieretles
départementscommerciauxdes
assureursappréhendentdemieux
enmieuxnotre
businessmodel
et
saventtrouverlessolutionsde
transfertdeboutenboutàl’inté-
rieurdeleursproduits.Pourquoi
pasunjour,dessystèmesd’assu-
ranceetnonplusuneagrégationde
polices,uneàune?
Commentsesontdéroulés
lesrenouvellementsdecontrats
entrecourtiersetentreprises
en2016?
Plutôtbien!Ilyamêmeeudesoffres
innovantessurlesdommagesimma-
tériels.Lesentreprisesonttrouvédes
capacités.Après,seposetoujoursla
questiondesprogrammesglobaux.
Lemondesefragmente,ilyaue
compétitionentrelesassureurs
européensetlesacteursaméricains
etasiatiques,dotésdefortescapaci-
tés,auprèsdesgrandesentreprises
globales.LescontraintesdeSolvabi-
lité2etautresserépercutentsurla
margedemanœuvrefinancièredes
assureurs.
Certainscourtiersévquent
toutefoisuneannéed réduction
desprix,-40%,parexemple,
surlesprimesenRCdommages.
Cettetendanceest-elledurable?
Cettetendanceestd’abordnourrie
parl’affluxdecapacités.Quanddes
compétiteursarriventetproposent
desproduitspartoutdanslemonde,
celatirelesprixverslebas.Ensuite,
lesentreprisessontenquêtede
compétitivitépourallier roissance
etprofitabilité.L’assuranceresteun
partenariatdelongterme,maisje
suispersonnellementchallengée,
chaqueannée,chezThales,pour
fairemieuxavecmoins.Celase
retrouvedanslafaçondontles
isk
managers
conduisentlesnégocia-
tionsaveclecurtiers.Pouréviter
lavolatilité,certainsontdesstraté-
giesdetransfertpluscomplexes,
avecdavantagederétentionsurla
fréquence,descaptives,etvontcher-
cherdescapacitésenréassuranceet
■
Àl’aubeducoupd’envoides25
es
rencontres
del’Associationde
management
desrisques
etdesassurancesdel’entreprise(Amrae),
saprésidenteBrigitteBouquotprêchepourque
l’assurancecessed’êtreunmarchédel’offre.
Riskmanagement–Accordscommerciaux
«La gestion du risque doit devenir
un marché de la demande»
photos:sYLVIEhUMBERt
BrigitteBouquot,
présidentedel’Amrae
[spéciAlRisques
d’entRepRises]
www.argusdelassurance.com■
HEBDOMADAIRE
■
27janvier2017
■
N°7490-7491
■
6
€
Spécialentreprises
0 commentaires
Trierpar
FacebookCommentsPlugin
Lesplus récents
>
Partisocialiste:Hamon
15/03/17
CIDdeDeauville : castingdoré sur tranche
http://www.paris-normandie.fr/l n
1 sur2
www.co8
CommercialRiskEurope
AMRAE
2017
MsBouquot, director of insurance and risk
management at aerospace groupThales,was elected
duringAMRAE’s general assembly inParis on 18May
2015.
She took themandate for three years and can be re-
elected for a further two-year term in 2018.
MsBouquot replacedGilbertCanaméras, risk
manager atmining andmetallurgy groupERAMET,who
had led the association since 2011.
Continuity is important forMsBouquot,who
previouslyworked at IBM France andDassault
Électronique, and she pledged to build on thework
carried out byMrCanaméras.
Strengthening the risk function and improving its
standing is the number one priority, she said.
“Wewill keep riskmanagers at the heart of our
association…Wewillwork for the profession to bemore
widely acknowledged in France’s economicworld.
“Wewant riskmanagers to be better known,which is
not necessarily the case today…some people still see us as
insurance buyers and do not fully understand all the facets
that the risk function can bring,” addedMsBouquot
when she took charge ofAMRAE.
two-pillarplan
Almost two years down the line, theAMRAE
president told
CommercialRiskEurope
that the plan is
progressingwell.
“The strategy is based on two pillars. First, the focus
is on riskmanagement as a job that needs to b respected
as a highly developed expertise, as part of corporate
governance and influence.The job, the function needs to be
something that ismore understandable and recognised as a
professionwithin thewider business community,” saidMs
Bouquot.
There is a natural tendencywithin this industry for
insurance to be relegated to the bottom drawerwhen the
focus turns to enterprise riskmanagement.This should not
be the case, according to theAMRAE president. She believes
insurance needs to remain in the top drawer.
AMRAE’s secondmain pillar aims to close the “relative
gap” between risk and insurance, and explain the real positives
itsmembers can bring so their role is not just regarded as a box
that needs to be ticked, explainedMsBouquot.
She said it is important that the riskmanagement
community uses the power ofAMRAE to push for
positive changewithin the sector,
particularly in challenging areas
such as cyber.
“The insurancemarket needs
to give proper attention towhat
we are asking for.This needs to be
at the heart of riskmanagement
and reporting, and the individual
riskmanager needs to remain
the expert in thismarket and use
the knowledge and skills of risk
transfer techniques to really add
value for their employer.This
is not something that is seen as
a glamorous topic andwhen in
discussionwith theCEO orCFO,
it can frighten them and has the
reputation of being part of the old,
failedworld,”MsBouquot said.
valueof insurance
The riskmanagement
community needs to step up efforts
towork harder andmore effectively
with the insurance industry, so it
can blow away these old perceptions and show the real value
risk transfer brings, not least in the field of cyber, addedMs
Bouquot.
“I am concerned that industry in general is actually not
sustainablewithout insurance; it is embeddedwithin business.
My dream is thatwe can allwork together to deliver such a
result in cyber, for example.This is a critical area – for national
security and for the economy – andwe need toworkwith the
insurancemarket in partnership, just aswe do in the aerospace
market,” she explained.
AMRAE is in the perfect position to lead this initiative and
spread theword throughout the French business community,
saidMsBouquot.
Many of the association’s seniormembers are riskmanagers
at France’s biggest andmost international companies – such as
Thales,Airbus,Veolia andCapGemini.This is a powerful tool,
saidMsBouquot.
“This is the beauty ofAMRAE.This iswhere riskmanagers
with the largest companies in France canmeet and exchange
views, and experience and push for positive
focusoncyber
To help provide a focus and ensure that
and experience is put to good use,AMRAE
scientific group led byAnne-Marie Fournier
international luxury goods groupKering.
Ms Fournier explained the reason for thi
when itwas created back in 2015.
Amore collaborative approach is neede
deliver relevant solutions to emerging corpo
financial losswithout physical damage, for e
coming upwith productswrapped inmarke
not good enough, saidMs Fournier.
“Wewould like the insurance industry t
these risks in away that is different fromwh
done for cyber liability or cybercrimes,where
not by looking at our needs but by trying to
products,”Ms Fournier said.
“Insurers tried to convince us thatwewe
to certain risks.That is not the right thing to
to companies to analyse our exposures and th
solutions in the insurancemarket,” she added
MsBouquot said the group led byMs Fo
to be a very effective and efficientmeans of s
and intelligence. “This has been a formidable
gaps,what is at stake andwhat strategy is ne
commentedMsBouquot.
This is not an exclusively French effort.A
shared itsworkwith Ferma at theEuropean l
French association supports Ferma’s effort to
cogent and consistentEurope-wide approach
management and governance.
Anne-MarieFournier
“The insurancemarketneeds to
attention
towhatweareasking for
beat theheartof riskmanagemen
and the individual riskmanagerne
expert in thismarketanduse the
skillsof risk transfer techniques t
for theiremployer.This isnot som
asaglamorous topicandwhen in
theCEOorCFO, it can frighten the
reputationofbeingpartof theold,
Continued frompage7
www.commercialriskeurope.com
LesRencontresD’AMRAE 2017
FEBRUARY 3, 2017
Bouquotencouragesrisk
managers toearnrespect
amrae2017
RodrigoAmaral
ramaral@commercialriskonline.com
@C
om
R
isk
o
nline
a
mrae
presidentbrigittebouquothasurgedrisk
managers to takeup leadingpositions as organisationsdeal
with the challengesbrought aboutby thedigital revolution and
othernew technologies.
Inher opening speech at the 25th staging ofLesRencontres
de l’AMRAE inDeauville thisweek,MsBouquotwas less than
effusive about the cyber solutions currently available, although
she acknowledged thework that carriers andbrokershaveput
in todevelopwhat is on offer.
“In aworldwhere connectivity among organisations is
growing exponentially, riskmanagement is global and risk
managers are central,”MsBouquot said. “Riskmanagement
isnot somethingwe can impose: it is somethingwehave
amrae:
p3
Fermaand
Ifrima step
upcampaign
todefend
captives to
OECD
Captives
AdrianLadbury
aladbury@commercialriskonline.com
@C
om
R
isk
o
nline
t
he
europeanand
international risk
management community has
invitedPascal Saint-Amans,
director of the centre for tax
policy and administration at
theOECD, to ameeting at
theRIMS conference inApril
to further explainwhy captive
insurance companies are not
corporate tax-dodging vehicles
and should therefore not get
dragged into theBaseErosion
andProfit Shifting (BEPS)
initiative.
pennywise
BEPS refers to tax avoidance
strategies that exploit gaps
andmismatches in rules to
artificially shift profits to low
or no-tax locations.
TheOECD obtained a
mandate to tackleBEPS at
theG20 Leaders Summit
inNovember 2013. Itwas
instructed to produce aBEPS
report,whichwas published in
captives:
p3
Insurers findingways tomaintain
Frenchservicepost-Brexit
BreXit
StuartCollins
news@commercialriskonline.com
@C
om
R
isk
o
nline
l
loyd
’
sandother
London-based corporate
insurers are confident that
Brexitwill not alter themarket’s
ability to provide cover for French
andEuropean companies after
Brexit.
InMarch, theUK is due to
begin a two-year negotiation
process to leave theEU.The process
is expected to see London-based
insurers lose passporting rights,
which enable them to sell policies
directly intoEuropewithout the
need for local branches. It is hoped
that a trade deal between theUK
andEU can be reached thatwill
include financial services.
noproblems
Speaking toCRE at theAMRAE
conference inDeauville, several
insurerswere confident thatBrexit
will not affect their ability to service
French clients.
“Brexit is not an issue for us and
howwe service French clients,” said
Thierry van Santen, chief executive
ofAllianzGlobalCorporate&
Specialty in France. “We have strong
entities in theUK and inEurope, so
we do not have the same problem
as some London-based companies,”
he said.
According toMrVan Santen,
Brexit could even benefit France,
bolstering the financial services
sector inParis and potentially
bringing additional insurance
business and “competency” to the
country.A number of brokers are
already planning to openEuropean
offices inParis, he added.
XLCatlin is also confident that
Brexitwill not present any problems
for its operations inEurope. “We
have two good SocietasEuropaea
licensed insurers in London. In case
we have to,wewould just relocate
one of them to theEuropean
Union,” saidBruno Laval, country
manager for France atXLCatlin.
Previously,AIG said itmay
move itsEuropean headquarters
back toParis from London.A
number of Londonmarket players,
such asBeazley andHiscox, have
said they too are looking at setting
up entities in theEU.
Lloyd’s also has plans to head off
theworst effects ofBrexit. It is in
the process of establishing an
EU legal entity to front
directEU business of
Lloyd’s syndicates.
“It’s a tight
deadline butwe
will do it.Clients
will expect us to
continue services.
We remain
committed to the
market and therefore a solutionwill
be in place to provide continuity of
business,” saidMrGuy-AntoineDe
LaRochefoucauld, Lloyd’s of London
French representative. Lloyd’s is
not only confident in its ability to
maintain itsEuropean offering; it
seesBrexit as an opportunity to
expand business in France.
UpsiDerisK
“We seeBrexit as an opportu-
nity. It could be a real opportunity
for Lloyd’s to improve its footprint
inEurope and to be better recog-
nised as a partner inEurope,” said
MrDe LaRochefoucauld.
“By creating aEuropean entity,
Lloyd’swill reinforce the attention
of Lloyd’smanaging agents on the
continent and [the] Frenchmarket,
and [will] bemore visible to brokers
and insureds,” he said.
Lloyd’s underwrotemore
than
€
550m of gross premium in
France during 2016,
which included a
10% increase in
direct insurance
premiums.Growth
has been particularly
good in specialty lines
like cyber, political risk and
event cancelation, according toMr
De LaRochefoucauld.
“Let’s be absolutely clear:
Lloyd’s is committed to bringing
more capacity and service to the
Frenchmarket,” he toldCRE at the
AMRAE conference inDeauville.
XLCatlin is also consideringways to
leverage its London-based expertise
and underwriting to bringmore
speciality products to localmarkets
inEurope, explainedMr Laval.
For example, itwants to bring
political risk and crisismanagement
products, adapted to the French
market and language, to France.
“Some exotic Londonmarket
insurance productsmay not be
available in France.They could
become harder to access in London,
depending on the outcome ofBrexit.
Butwe can use our underwriters
and expertise to adapt specialty
products for French clients,”
saidMr Laval.
“Once, if youwere a
London underwriter the
world came to you.
But this channel
may become
more complex
and London
underwritersmay
worry that they [will]
losemarket share…so
[they]will bemorewilling
to form partnerships, or to leverage
their internal network to localise the
product,” he said.
“Thiswould be good for
brokers and clients.They could get
the same quality and service, but
adapted to their own language and
environment. It could also be good
for London as itwould increase
business to clients,” he added.
AMRAE 2017
interview1:
AMRAE on track as cyber tops
agenda for2017:Bouquot .......
7-8
interview2:
SCORboxing clever as it continues
drive into corporatemarket ....
9-10
15/03/2017
L'Argusde l'assurance 7494
http://pveditorsla6.immanens.com/fr/pvPageH5B.asp?puc=006423&nu=7494&pa=1#18
Discrétion demise autour des contrats kidnapping& rançon
WWW.NEWSASSURANCES
PRO.
COM
6
PRODUIT
MERCREDI1
er
FÉVRIER2017
etMoyenOrient, Asie… Les zones à
risques sont nombreuses.Cespolices
intègrent des services (formation des
personnes appelées à sedéplacer,de
leurs interlocuteurs dans l’entreprise,
briefing à l’aéroport), des prestations
d’assistance et de négociation si le
risque survient, et de l’indemnisation,
pour couvrir le coût d’un enlèvement,
qu’il s’agissedes fraisdenégociations
etde voyages,maisaussidesdépenses
pour la rançon, voire des exigences
d’indemnités si la victimeporteplainte
contre son employeur.
Un ratio sinistres sur primes infé-
rieur à 50%
Depuis sa création en 1975, l’entre-
prise de sécurité Control Risks, qui
s’occupe notamment de la formation
despersonnesprotégées etde l’inter-
vention sur place en cas de rapt, a
accompagné la résolution de plus de
3.000 kidnappings.
Paradoxalement,protégerunepersonne
avecunepoliceK&R la rend aussiplus
vulnérable : assurée, son
éventuelle
rançon serait payée. Elle devient de
fait un objectif prioritaire.Du point de
vue des entreprises, la discrétion fait
donc loi au sujetde la souscriptionde
ces polices.
Assureursetcourtiers tiennenteuxaussi
à rester discrets sur les polices K&R.
Si la loi française impose à l’employeur
de se préoccuper concrètement de la
protectiondes salariés,enparallèle,de
nouvelles contraintes ont été appor-
tées dans le cadre de la lutte contre
le financement du terrorisme.
«Sur les contrats kidnapping& rançon,
la situation estdevenue très complexe.
La loi française dit que l’employeur a
une obligation de résultat enmatière
de protection des collaborateurs. Pa-
rallèlement, les autorités considèrent
aussique lepaiementde rançon à cer-
taines organisations revient à financer
le terrorisme et qu’il ne faut donc pas
payer.Entre confidentialitédespolices,
incohérence des positions et craintes
des coûts élevés, alors que ce n’est
pas vraiment le cas, la promotion de
ces garanties est difficile »
, estime un
intervenant.
Sur cemarché, la discrétion est donc
demise…Hiscox, leader incontestable
dumarché des polices K&R avec une
part dem
arché de 60 à70%, ne sou-
haitepas enparler.Et cettediscrétion
a du bon, semble-t-il, au moins pour
les assureurs : le cabinet Cognizant
estime que le K&R affiche un taux de
croissance annuel à deux chiffres, et
un ratio sinistres sur primes inférieur
à 50%.
Séverine Charon
Dansunmonde chahuté, le risque
dekidnappingetd’extorsionn’est
plus du tout virtuel.
P
our les entreprises envoyant des
collaborateurs en mission ou en
séjour à l’étranger, le risquede kidnap-
ping n’est pas unemenace à prendre
à la légère.Dans certainspays, y com-
pris dans de vastesmarchés où toute
entreprise peut légitimement vouloir
sedévelopper, et notamment enAmé-
rique latine et enAmérique centrale, le
kidnapping constitue une autre sorte
de business, et pour certainsmalfrats
une source de revenus à part entière.
Ainsi, leMexique, l’Inde et le Nigeria,
devant l’Iraket l’Afghanistan,constituent
un triste trio de tête des pays où ont
été commis le plus d’enlèvements en
2016, indique le courtier Aon. Dans
les pays les plus exposés, on parle
demilliers de cas chaque année. Les
chiffres précis sont toutefois sujets
à caution, car aucune nation ne tient
à reconnaître et communiquer sur le
problème.
Parmi ces enlèvements, dans chaque
pays, les ressortissants nationaux
sont majoritaires, mais la mondialisa-
tion croissante amène de plus en plus
de personnes à se déplacer pour des
raisons professionnelles, et à se faire
enlever… Le nombre de kidnapping
de ressortissants étrangers aurait par
exemple doublé entre 2011 et 2012,
selon lesderniers chiffresdisponibles
qu’a pu relever le cabinet de conseil
américain Cognizant dans une note
publiée à l’automne dernier.
Constatant l’augmentation de ce
phénomène, et pour accompagner
les entreprises à mieux le gérer, les
assureursontdéveloppédesgaranties
d’assurance spécifiques pour couvrir
les risques liés à un enlèvement. Les
polices Kidnapping & Rançon (K&R)
permettentdecouvrir lespersonnesqui
résident ou se rendent régulièrement
ou ponctuellement dans des régions
à haut risque. Amérique latine, mais
aussi Afrique subsaharienne, Proche
Avec 67 journalistes à Paris et Deauville, le plat
de résistance de cette carte du mois est naturellement
les 25
e
Rencontres AMRAE. Cyber, métier avec un nouveau
focus des analystes financiers de la Sfaf, le nouveau
Délégué général de l’association, le regard de Challenges
sur l’initiative régionale Medef / AMRAE et un pincée de
RH complètent cette dégustation de presse printanière.
22
DOSSIER
MÉTIER
A
pparueenFrance ilyaunevingtained’années,
la fonctionde riskmanageraaujourd’hui lar-
gement pris ses quartiers chez les grands
comptesettendmêmeàsedémocratiserdans
lesETIvoire lesPME.Unetendancedefondqu’explique
MarcBartel, associé au seindu cabinetde conseil en
recrutementHeidrick&Struggles:
«Lerisqueestmonté
dans la listedesprioritésdes entreprises.Ce
rtaines com-
mencentmêmeà leconsidérercommeunouti
loffensifetunavantageconcurrentiel.»
Legestionnairederisquestravailleenétroitecollabora-
tionavec ladirectiongénérale, ladirectionfinancièreet
laDSI.Mais ilaégalement son rôleà jouerauprèsde la
directiondes achats.Etpour cause, le contexte écono-
miquedifficilearenforcésignificativement lerisquede
défaillancedes fournisseurs.Celui-ciseclassemêmeen
cinquièmepositiondesrisquesprisenchargepar lerisk
manager,dans ledernierbaromètre endatede l’Asso-
ciationpour lemanagementdesrisquesetdesassurances
de l’entreprise (AMRAE).En effet,67%des gestion-
nairesderisques interrogéscitent lerisque fournisseurs
comme faisantpartiede l’universdesrisquesqu’ilssont
amenésàgérerauquotidien,derrière les risquesopéra-
tionnels,de fraude, environnementaux etde sécurité.
Pourautant, labonneententeentre leriskmanageret la
directionachatsnevapastoujoursdesoi.
«Cetterelation
dépend beaucoup de la culture de l’entreprise,
observe
FrançoisMalan,vice-présidentde l’AMRAE.
Onse rend
comptequeparfois cesdeux fonctions éprouventdesdiffi-
cultésàtravaillerensembleetqu’ilpeutyavoirdestensions.
La raison, c’estque ladirectionachats est trèsorientée sur
lesprix et
lemoinsdisant.Or, le riskmanager a besoinde
définirun cahierdes chargesquine soitpas seulementbasé
sur le coûtmaisquiprenneaussibienen compte l’ensemble
des risques liésà la transaction.»
Maindans lamain
Grâceàsaméthodologieetsacapacitéàcartographier
précisément les risques encourus, le riskmanager
apporteuneplus-value certaine à l’acheteur.Son rôle
estprécisémentceluid’ungarde-fou faceauxmultiples
risques fournisseurs (choixdeprestatairespérennes,
compétence,qualitédesproduits,non-défaillance,etc.)
«
Lesattaquessonttoujours
plusnombreuseset
coordonnées.Onaaffaireà
unecriminalitéorganisée.
»
FrançoisMalan,
vice-présidentde l’AMRAE
Le risk manager,
un allié précieux
de la direction
achats
Grâceà sacapacitéà identifier,préveniret financer
les risques, le riskmanagerestaussiunalliéde la
directionachats.son rôleestceluid’ungarde-fou
faceauxmultiples risques fournisseurs.
22-23.indd 22
14/02/2017 15:49
23
DécisionAchats•N°196•Février–Mars2017
Abonnez-vousànotrenewslettersur
decision-achats.frFocus
Lesmissionsdu risk
manager
L
egestionnairede risques
assure toutoupartiedu risk
management.Selon le référen-
tielmétierde l’AMRAE,cette
fonction recouvre l’appréciation,
lamaîtriseet le financementdu
risque.Maisaussi lagestiondes
événementsnonassurésounon
assurables,des sinistresetdes
situationsdecrise.Enamont,
c’est le riskmanagerquidéfinit
lesmissionset la structuredu
dispositifdegestionde risques
dont ilassure lepilotage.
Il travailleégalementà ladiffu-
sionde laculturedu risquedans
l’entreprise.Cette fonction très
transversaleestgénéralement
rattachéeenN-2à ladirection
généralede l’entreprise.
Elledépend très souventdirec-
tementde ladirection finan-
cière.Danscertainscas, le risk
managerpeutêtre rattachéau
secrétariatgénéralouà ladirec-
tion juridique.
À l’origine, la fonction s’est
construiteautourdeprofession-
nelsde l’assuranceet lapréven-
tion (AP)enchargede transférer
le risqueauxassureurs.Puis,au
fildesannéesestapparuun
profilorientéentreprise risk
management (ERM)qui inter-
vientenamontdans l’identifica-
tionet laqualificationdes
risques.
«Laporositéentre les
deux fonctionscontinueetnous
constatonsqu’unnombrecrois-
santde riskmanagerspossède
lesdeuxprofils,
analyseFrançois
Malan.
Celaadu senscarpour
bienassurer, il fautd’abordbien
connaître les risques.Parailleurs,
certainesentreprisesnepeuvent
pas,pourdes raisons financières,
avoirunepersonnequi faitde
l’APetuneautrequi faitde
l’ERM.»
Selon ledernierbaro-
mètrepubliépar l’association,
39%des riskmanagersont la
double facetteAPetERM,contre
31% ilyadeuxans.
Auquotidien, le riskmanager
surveilleunevastepalettede
menaces.Lesprincipales sont
les risquesopérationnels,de
fraude,environnementauxetde
sécurité.Maisce terrainde jeux
abeaucoupévoluédepuisdeux
ansavec l’essordenouveaux
risques liésaudigital.
«Laprinci-
paleactualitédumétier,c’est la
cybersécurité,
affirmeStéphane
Romano.
Tous les secteursd’ac-
tivitéet toutes lesentreprises
sontconcernés.»
Malwares,
ransomwares, fraudesau
président…
«Lesattaques sont
toujoursplusnombreuseset
coordonnées,
confirmeFrançois
Malan.
Onaaffaireàunecrimi-
nalitéorganisée.»
Lamenace
estd’autantplusélevéeque le
risquedecybercriminalitépeut
sedoublerd’un risquede
réputation,parexempledans
lecasd’unpiratagedes
donnéesclients.
Généralement issud’uncursus
engestion,droitou ingénierie, le
riskmanagera très souventun
profil senior.
«C’estunmétier
que l’onapprendavec le temps»
,
estimeFrançoisMalan.
«C’est
unepersonnequidoitmaîtriser
ses sujetsetêtrecrédibleauprès
de ladirectiongénérale.Cela
raréfie lesprofils»
,confirme
StéphaneRomano.Toutefois, le
développementdesdéparte-
mentsgestiondes risquesau
seindesgrandscomptespousse
au recrutementdeprofils juniors
issusde formationsdédiées
(Sorbonne,Enass…).
ainsique l’émergencede risquesnouveaux (risquede
réputation,cybercriminalité…).
«Dansuncontexteéco-
nomiquepeuflorissant, la tendance estde vouloir réduire
lescoûtsàtous lesniveaux,maiscelanedoitpasse faireau
détriment de la prise en compte du risque»
, estime
StéphaneRomano, codirigeantdu cabinetde recrute-
mentCala Partners.
L’équipe en charge de la gestion
des risques et la direction achats doivent travaillermain
dans lamain.»
«Lerôleduriskmanagerestdes’assurerque lesfournisseurs
respectentbien les règlesd’éthique,
renchéritMarcBartel.
Ildoitalerter ladirectionachats surces sujetsetveilleràce
qu’ilyaitbien,dans lescontrats,desclausesquiempêchent
parexemple lesfournisseursàrecourirautravaildesenfants.
Ildoits’assurerdequiest levraiproducteur,d’oùviennent les
produitsetque laréglementationestbienrespectée.»
Autant
depréoccupationsquiontunprix,mais
«mieux vaut
payerunpeupluscheretque lerisquesoitprochedezéro»
.
●
Yannpetiteaux
22-23.indd 23
14/02/2017 15:49
été recrutés via une opération demobilité interne. Le
réseau ou les relations constituent la deuxième option
(22%) tandis que le passage par des chasseurs de têtes
ne représenteque17%descas.
Des statistiques confirmées par Sophie Debergues :
«Au sein de notre cabinet, nosmissions de chasse pour
le recrutement de riskmanagers sont rares : de l’ordre
de deux à trois par an. Lorsque je suismandatée par
un groupe pour trouver un riskmanager, c’est souvent
parcequ’ilsne sontpasparvenusà trouver lebonprofil
en interne.» Impossiblepar ailleurspourun candidatde
postulerdirectementde l’assuranceoudu courtageàun
poste de directeur des risques. «Dans 90% des cas, les
riskmanagers recrutés par l’intermédiaire d’un cabinet
de chasseursde têtesont exercédes fonctions similaires
dans d’autres entreprises, explique Sophie Debergues.
Notremission consiste alors à rechercher la perle rare
auseind’unmarchédeniche.Lesnouvelles recruespeu-
vent venir de secteurs différents.Cependant,nousnous
attachonsà chercherdesprofilsquiont travaillé surdes
sujetscommuns.»
Une rémunérationattractive
Un bémol cependant à cettemobilité : celui des direc-
teursdes risquesquiœuvrentdans l’industriefinancière.
«Enbanqueetgestiond’actifs, levolet réglementaireest
une compétence essentielle, explique Jacques d’Arvieu,
chasseur de têtes au sein du cabinet Smith& Partners.
Impossible donc pour un riskmanager d’évoluer vers
d’autres secteurs.»
Par ailleurs, les rémunérations pratiquées au sein des
groupesfinanciers freinent souvent les riskmanagers à
seporter candidatsdansd’autres secteurs.Cesdernières
sont en effet souvent plus élevées que celles pratiquées
dans les secteursnonfinanciers. Les grilles de rémuné-
ration varient d’ailleurs assez fortement selon les sec-
teurset lesprofils.«Pourundirecteurdes risquesquidis-
posed’unequinzained’annéesd’expérience, lemontant
annuel de la rémunération s’établit autour de 70 000 à
100 000 euros et peut atteindre jusqu’à 250 000 euros
dans certains grands groupes du CAC 40, explique
SophieDebergues.Maiscesniveauxde rémunérationne
reflètentpas ceuxpratiquéspar lesPME etETI,qui sont
souvent bien inférieurs à ceux des grands groupes et
même à ceux constatésdansd’autres secteurs, à l’instar
du courtage en assurances où une dimension commer-
ciale plus importante peut permettre de belles progres-
sionsde rémunération.»
Si l’évolution du courtage vers l’entreprise n’est pas la
norme, en revanche, l’évolution inverse est fréquente.
«Les risk managers peuvent ensuite évoluer vers des
fonctionsd’encadrementdans lessecteursde l’assurance
et du conseil», explique XavierMary. Un constat par-
tagépard’autres recruteurs. «La fonctiondegestiondes
risques est si transversale qu’elle offre ensuite de nom-
breux débouchés, confirme Sophie Mauvieux, direc-
trice des risques et du contrôle interne chez Gemalto.
Aussi, il n’est pas rare de voir des riskmanagers évo-
luer en interne, vers des fonctions encore plus straté-
giques.D’autres s’orientent également vers les cabinets
de conseil.» Les opportunités d’évolutions pour les risk
managersnemanquentdoncpas.
■
ChloéConsigny
@chloeconsigny
Option Finance n°1401 - Lundi13 février2017
33
●
Outre leshautsprofilsdisposantde
plusieursannéesd’expériences, lesprofils
juniorssontégalement recherchés,notam-
mentauseindesgrandsgroupesdotés
de largeseffectifsenrisque.«Nousavons
desprofilsassezvariés,etnotammentdes
juniorsquiassurentd’aborddes tâchesplus
simplespourensuitemonterencompé-
tence»,confie
SophieMauvieux,
directrice
desrisquesetducontrôle internechez
Gemalto,quiencadreuneéquipedeonze
personnes.
●
Danscecadre, lesgroupesprivilégientsouvent les formationsen
alternance.«Levoletacadémiqueestparfoiséloignéde laréalitédu
métier,détailleSophieMauvieux.D’où l’importanced’encadrer les
jeunesprofilsauplus tôtdans lecadrede formationsenalternance».Et
de fait,ces jeunesrecruespeuventégalementamenerd’autresperspec-
tivesà la fonction.«Laprésencededigitalnativesauseind’unservicede
gestiondesrisquesestunvraiplus !Nousavonsrécemmentrecrutéun
profil juniorauseindenotreéquipequinousaideàmettreenplaceune
communautésurnotreréseausocial interneautour laculturedurisque»,
conclutSophieMauvieux.
Desprofils juniorségalement recherchés
«Outre les
compétences
techniques, les
principales qualités
d’un riskmanager
sont la curiosité et
l’ouverture d’esprit.»
XavierMary,
directeurdumanagementdes risques,
Aéroportsde Lyon
Crédit:O.Chassignol
Métier
S
elon la dernière étude livrée par l’Afnor
(Association française denormalisation), un
tiersdesPME se trouventaujourd’huiendif-
ficultédu fait
de l’absencede stratégie claire
de gestion des
risques.Unconstat qui laisse
entrevoir le potentiel de développement de la fonction
de riskmanager au sein des entreprises, quel que soit
leursecteurd’activitéou leur taille.Pour l’heure,cemar-
chédenicheoffre surtoutdesopportunitésàdesprofes-
sionnelsaguerris.
Il est vrai que les compétences requises pour exer-
cer la fonction de risk manager sont vastes. «Pour
prendre en charge une direction des risques dans un
grandgroupe, le candidat idéaldoit cumulerune for-
mation académique solide (bac + 5minimum) tout
en disposant d’une expérience professionnelle de 7
à 10 ans ainsi que de grandes compétences d’écoute,
de diagnostic, d’audit et une réelle faculté à gérer
les conflits», détaille Jean-David Darsa, auteur de
La Gestion des risques en entreprise aux éditions
Gereso.Des profils rares qui laissent finalement peu
de place aux nouveaux entrants. «Nous sommes sur
unmarché très restreint, explique SophieDebergues,
chasseurde têtesau seinducabinetTaste.Aussi,dans
nos recherches, nous retombons très souvent sur les
mêmes personnes, car les candidats potentiels sont
rares.»
A défaut de trouver de nouveaux talents en externe,
les groupes optent généralement pour la mobilité
interne. «J’ai sélectionné une personne qui, en interne,
n’avait plus demarge de progression dans son poste
actuel,détailleXavierMary,directeurdumanagement
des risques pourAéroports de Lyon. Il s’agit d’un pro-
fil senior, ancien auditeur interne, connu de tou les
services. Je reste convaincu qu’outre les compétences
techniques, les principales qualités d’un riskmanager
sont la curiosité et l’ouverture d’esprit. Il est de ce fait
délicat d’opter pour une personne d l’extérieur.» En
effet, le risk management est une fonction transver-
sale qui nécessite d’entrer en relation constante avec
les forces opérationnelles de l’entreprise.Unenouvelle
recruequiconnaîtdéjà legroupe seraainsiplus rapide-
mentopérationnelle.
Unmarchédeniche
Et de fait, selon le dernier baromètre élaboré
ar
l’Amrae (Association management des risques etdes
assurancesdesentreprises),38%des riskmanagers nt
Carrières & management
Risk managers :
des
profils rares et recherchés
Si lesentreprisesmanquent
encored’expertsengestiondes
risques,ellespréfèrent surtout
formerdes collaborateursen
interne.Quandelles recrutent
à l’extérieur,elles sélectionnent
desprofessionnelsexpérimentés
et souvent issusdumême
domained’activité.
32
Option Finance n°1401 - Lundi13 février2017
7à10
ans,
telleest
l’expérience
minimale
requisepour
prendreen
chargeune
directiondes
risquesdans
ungrand
groupe.
ISSN /0989-1900 -11
€
RECOUVREMENT
DE CRÉANCES
Unposteàexternaliser
à100%?
N°1401 -Lundi13 février2017
OÙ INVESTIR
Encoredupotentiel
pour lesobligations
indexées sur l’inflation
www.optionfinance.frLes inves
tisseurs
s’inquiètent
ÉLECTIONS
ars 2017
er,
tif,
y
ontrôle
nt d’en
hnique.
nt à la
assurance
BC, Erisa
t directrice
arketing,
assurance,
comptabilité technique, du
eloppement des produits et
s relations avec les banques
tributrices. Elle s’oriente en
05 vers le conseil en actuariat
hez Towers Perrin, puis chez
ctuaris où elle prend la fonction
d’associée en charge du pôle
non vie. En 2012, elle intègre
Coface en qualité de directrice
de l’actuariat groupe, puis
directrice des risques groupe,
en charge de l’actuariat, du
déploiement de Solvabilité 2 sur
les trois piliers, et de la gestion
des risques.
Pascal Fabre
Managingdirector
,
AlixPartners.
n
centrale
Paris, master
of science
(université de californie-
Berkeley).
Pascal Fabre dispose de près
de vingt ans d’expérience dans
les projets d’amélioration de la
performance et de retournement
opérationnel. Il exerce des
responsabilités de management
chez Schlumberger et Sagem
en production et en
engineering
.
Il rejoint AlixPartners en 2006,
lors de la création du bureau
parisien.
INSTITUTIONS
Hubert
de l’Estoile
Délégué général,
Amrae*.
n
46 ans,
ecole pour
l’informatique et les
techniques avancées.
Hubert de l’Estoile entame sa
carrière dans différents postes
d’expansion économique
à Johannesburg de 1994 à
1995, Madrid de 1995 à 1996
et au Ministère des Finances
et du Budget jusqu’en 1998,
date à laquelle il intègre More
Group comme chef de projet
IT. Directeur des systèmes
d’information de l’Ifop de 1999
à 2002, il cofonde en 2003
Indiciel, société d’études et de
sondages sur internet. Recruté
par le Medef en 2007 au poste
de directeur des systèmes
d’information, il en devient en
2010 directeur des ressources
humaines, puis secrétaire
général jusqu’en 2014. Il est
délégué de l’Institut français des
administrateurs en 2015, il crée
en 2016 Active Privacy, société
de conseil en RSE digitale. Il
r
ejoint l’Amrae en décembre
2016 comme directeur.
Virginie
Fernandes
Directrice du
département
du pilotage
groupe au sei
ndu pôle finance, stratégie et
participations,
groupe caisse
des dépôts.
n42 ans, esc rouen,
société française des
analystes financiers.
Auditrice financière chez EY
en 1998, Virginie Fernandes
occupe à partir de 2000 des
fonctions d’analyste financière
au sein d’Oddo Securities puis
au Crédit Agricole Cheuvreux.
Elle rejoint le groupe Caisse des
dépôts en 2010 et intègre la
direction financière du Fonds
stratégique d’investissement
où elle prend la responsabilité
du suivi des participations
stratégiques. Elle rejoint en
2012 le pôle finance, stratégie
et participations et occupe
successivement les postes
de responsable du pilotage
stratégique des filiales, puis
celui de responsable du pôle
immobilier, logement et
tourisme en 2013.
*Associationpour lemanagementdes risques
etdesassurancesde l’entreprise.
NAGER
tégies
tion des
diaires
sentant les groupes de sociétés
J26134
02/02/2017 12:34
Pages coordonnées
par Laurence Cattelan
MÉTIER
ValérieLandrieu
@ValLandrieu
L
erécentdécret«trumpien»
quiremetencausele
PrivacyShieldetlaprotec-
tiondesdonnéespersonnel-
lesdescitoyenseuropéenssur
lesserveursaméricainsaproduitdes
effetsimmédiats.Ilabraquélespro-
jecteurssurQwant,unmoteurde
recherchemadeinEuropequine
tracepaslesutilisateurs,etdonnéun
certainreliefàsadernièrelevéede
fonds.Cettedernière,d’unmontant
de18,5millionsd’euros,aétéréalisée
aveclespartenairesCaissedesDépôts
etAxelSpringer.Dequoirenforcer
l’ambitiondeQwant,quiveutcon-
currencer«GG»,lesobriquetmaison
pourdésignerGoogle.
Legrandpublicrestepeuavertides
risquesdelacollectedesdata,etce
nouvelapportd’argentfraisservira
aussiàcommuniquerpluslargement.
«
Nousréalisonsaujourd’huienunan
uneseulejournéederecherchedeGoo-
gle,
expliqueEricLéandri.
Onaimerait
prendrequinzejours
.»Pouratteindre
10%dumarché,ilenfaudraitledou-
ble,soitunmois.Cofondateurdecette
sociétéparactionssimplifiée,leprési-
dent,depuismaidernier,aapprisàne
pasavoirlavictoirefacile.Maison
peutpercevoirunecertaineallégresse
lorsqu’ilannoncequel’applimobile,à
dispositiondepuisunesemainesur
l’AppStore,décrocheuntreizième
rangdestéléchargements.«
Nous
sommespassésdevanttouteslesapps
deG ogle
»,veut-ilsouligner.
Surlefrontdulobbying
LecompteLinkedIndecetexpert
entélécomsetsécuritéinformati-
que,passéchezlespécialistede
l’ADNnumériqueMobilego ,est…
vierge.Maislabiographieofficielle
decetenfantduValinco(Corse),
diplôméd’uneuniversitéducentre
del’Angleterre,indiquequelque
«
vingtansd’expériencedansle
déploiementdeplates-formesIT
»,
notammentchezBTetGeneral
Electric,etdansl’entrepreneuriat.
Danscetteaventurecommencéeen
2011,Jean-ManuelRozanestl’inves-
tisseur.Cetitulaired’unMBAdela
WhartonBusinessSchool,quifut
tr deràNewYorkdanslesannées
1980,aétélepremieràmisersur
Qwan
t,avecPatrickConstant.Cedernie
r,PDGdelasociétédemoteurderecherchePertimm,
siègeaujourd’huiauboard.Prési-
dentpendantcinqans,Jean-Ma-
nuelRozan,passéàlavice-prési-
dence,estparticulièrementengagé
surlefrontdulobbyingduconcur-
rentauParlementeuropéen.
AlbertoChalonestégalementl’unde
ceuxquiétaientacquisàlacausede
Qwantdèslapremièreheure.Entre-
preneur–ilacrééleleaderdudés-
tockageB2BenEurope–,cetItalien,
diplômédel’u iversitécatholiquedu
Sacré-Cœur,aprisladirectio géné-
raleen2015.Asonprogramme:
suividuchiffred’affairesetdela
créationdevaleur.Lemoisprochain,
Qwantselanceradanslapublicité.
Ladirectricedesopérations,Marie
Juyaux(EBS),àlagestiondesfinan-
cesetdumarketing,neserapasloin.
Maissamissiondumomentestplus
directementcomptable:elledoit
fairerentrer10millionsd’euroscôté
banques.AnciendirecteurFra cede
Mozilla,Jean-BaptistePiacentino,
ingénieurEpitadiplôméd’HEC,est
chargédudéveloppementInternetà
ladirectiongénéraleadjointe.
4ÀNOTER
E
nEurope,lapartdemarché
moyennedeGoogleatteint90%
quand,auxEtats-Unis,elleest
del’ordrede65%.
LESFINANCIERS
Garantirlastabilitéfiscale
Erigéeen«prioritédespriorités»par
l’associationdesdirecteursfinanci rs
etducontrôle egestion(DFCG):la
stabilitéfiscale.Dansunetribunedu
«Monde»,sonprésident,Philippe
Audouin,invite
«touslescandidatsà
présenterleurprogrammefiscal
détaillé»
etdemande
«auprésidentélu
samiseenœuvreimmédiateetde
s’engagerànep sfairedechangement
majeurjusqu’àlafindelamandature»
.
Pourune
«lisibilitéfiscaleàcourt,
moyenetlongterme»
etuneorienta-
tionenconséquencedes
«stratégies
d’investissementetderecrutement»
.
Endiguerlesretardsdepaiement
Autrechantierclef:lesdélaisde
paiement,pointnoirdanslagestion
detrésoreriedesentreprises.LaDFCGdemandedoncquelerespe t
desrèglesprévuesdanslesloisLME,
MacronetSapinsoitimposéaux
entreprisespubliquesetagences
soumisesaudroitcommercial.Dans
lamêmeveine,elleréclameun
«renforcementdusoclejuridiquedes
intérêtsderetardpourfaireensorte
q
uelapartieléséet ouveunecompen-
sationàs npréjudice».
Favoriserl’investissement
delongterme
Plusieursdes16propositionsde
l’Associationfrançaisedesinvestis-
seurspourlacroissance(Afic)visent
à
«favoriserl’investissementdelong
termedanslese treprises»
.Aupro-
gramme:supprimerl’ISF,réformer
lataxationdesplus-valuesmobiliè-
reseninstaurantuneflattaxà25%,
harmoniserlerégimedetranspa-
rencedessociétésdepersonnesau
niveaueuropéen,ousimplifierles
dispositifsdelimitationdedéducti-
bilitédeschargesfinancières.
LESJURISTES
Protégerlaconfidentialité
desavi
juridiques
Untempsespéréedanslesprojetsde
loiMacron,pourlamodernisation
delajusticeduXXI
e
siècleetSapinII,
laconfidentialitédesavisdesjuristes
d’entrepriseestfinalementrestée
lettremore.Déjàoctroyé àune
largemajorit dejuristesdansle
monde,ellepermettraitde
«placer
lesentreprisesfrançaisessurunpied
d’égalitéavecleursconcurrentes»
,
assurentdeconcertl’Association
françaisedesjuristesd’entreprise
(AFJE)etleCercleMontesquieu.
OrganiserunGrenelledudroit
Lesd uxorganisationsappellentles
représentantsdesjuristesd’entreprise,
avocatsetuniversitaires,àseréunir
avant2018pourétablirunprogramme
derenforcementdel’employabilitédes
professionnelsdudroit.Objectif:
«favoriserl’insertiondesétudiantsen
rapprochantl’universitédel’entreprise,
Présidentielle:lesattentes
desprofessionnels
ORGANIGRAMME/
Le moteur de
recherche, qui garantit le respect de
la vie privée des utilisateurs, projette
de passer à la vitesse supérieure.
Laturbine
deQwant
LESDIRIGEANTSRÉSOLUSÀL’HEUREDESSCRUTINS
Laquasi-totalitédes201chefsd’entrepriseinterrogésaffir-
mentn’avoiraucuneintentiondemodifierleursprogrammes
d’investissements(89%)etd’embauches(91%)cetteannée,
àl’heuredeséchéancesélectorales,selonlesondage
DeloitteOpinionWay.62%tablentsurdesperspectives
identiquesàcellesde2016,31%lesjugeantmeilleures.Plus
desdeuxtierstrouventtoutefoisquelesclientsontétéplus
exigeantscesderniersmois.
25
%
DUTEMPSDESPDG
seraitconsacréàdestâches
quipourraientêtreautoma-
tisées,selonuneétudedu
McKinseyGlobalInstitute
(janvier2017).
=
LAPERSONNALITE
DELASEMAINE
LaurenceParisot
(Ex-présidenteduMedef)
C
lotûrantlesRencontresdel’AMRAE
(Associationpourlemanagementdes
risquesetdesassurancesenentreprises)
àDeauville,l’anciennepatronnedespatrons,par
ailleursadministratriceauseindeplusieurs
boards(EDF,Michelin...),adéfendul’idéede
faireévoluerlagouvernancedesgrandesentre-
prisesenmatièrederisquesetproposédecréer
descomitésdesrisquesdistinctsdescomités
d’audit.«
Onnepeuttraiter
aujourd’huilesrisquespar
uneseuleséancespécifique
ducomitéd’audit
»,a-t-elle
défendu.LaurenceParisot
prôneégalementlaprésence
despécialistesdurisque
auseindescomités
exécutifsdesgrands
groupes.
Plusd’infossur
business.les-
chos.frPatrickKovarik/AFP
d
AFFAIRES
STRATÉGIQUES
MICHAELWATKINS
Professeurdelea-
dershipetchange-
mentorganisationnel
àl’IMD(Lausanne)
Gareaudéni
deréalité!
E
ntroissemaines,leprésidentTrump
adémontréaumondeentiersonaversion
àlaréalitéetauxmauvaisesnouvelles.
Avec,enpointd’orguedecettedémonstration,
uneconférencedepresseprécipitéelorsde
laquelleSeanSpicerrépètedesmensonges
parfaitementréfutablesconcernantlenombre
depersonnesvenuesassisteràl’investiture,et
s’enprendvivementauxjournalistes.S’ils’agit
làd’unexempleextrêmejouéenpublic,les
comportementssemblablesàceluiduprésident
Trumpnesontpasinhabituelsdanslemonde
desaffaires.Ilsontpournomle«syndromedu
CEO»,àsavoirladangereusepropensionde
certainsdirigeantsànepassupporterles
mauvaisesnouvellesetl’impactdecette
incapacitésursonentourageprofessionnelet,
finalement,surlasantédeleurorganisation.
Cesdirigeantsfinissententourésdecourtisans,
quilesprotègentouleurdisentcequ’ilsveulent
bienentendre.Ilenrésulteunevulnérabilité
évidente,etdescrisesquasiinévitablespuisque
lesquestionsquiauraientdûêtretraitées
sontétoufféesjusqu’àcequ’ellesexplosent.
Au-delàdesdangersbienconnusdudéni,les
dirigeantsquirejettentlaréalitépoussentleurs
subordonnésàlesimiter.Cesderniers,prisau
pièged’une«réalité»préfabriquéeàentretenir,
deviennentdépendantsdeleurdirigeant,ce
qui«contamine»l’ensembledel’organisation.
Bienquecescomportementssoientinhérents
àlapersonnalitéprofondedudirigeant,per-
sonne,pasmêmelemeilleur,n’estàl’abridu
syndromeduCEO.Lesiègeausommetde
l’organisationoffrelepouvoirdefaçonnerla
réalité,dumoinsjusqu’àcequetouts’effondre.
Extraordinaireestalorsledirigeantjamais
enproieàlatentationdesebarricader,oude
l isserlesautresleprotégerouluidirecequ’il
veutentendrepourgagnerdupouvoir.Et incroyablementcourageux(outéméraire)est
l subordonnéréellementdésireuxetcapable
de«direlavéritéaupouvoir».
Quisontlespl sexposésàcerisque?Le cadres
dirigeantsquisontenex rcicedepuisuncertain
temps.Ilss’isolentprogressivementdetoute
c itiqueetrecherchentlacompagniedesseules
personnesquileurprocurentunechambre
d’échorassurante.Soyezvigilantsetattentifs
àcequecelanevousarrivepas!
n
DR
accroîtrel’apprentissagedanslafilière
droit,formerlesjuristesaudigital,
programmerdesstagesàl’étranger,au
moinsavantlemaster2»
.
Simplifieretdynamiserledroit
Maintesfoisdénoncé,lepoblèmede
l’insécuritéjuridiquen’esttoujours
pasréglé,auxyeuxdesprofession-
nels.
«Pourtant,unconsensusexiste,il
fautletraduireendroitviauneréforme
institutionnelle»
,affirmentl’AFJEetle
CercleMontesquieu.
«Aucuneloine
devraporterdeuxfoissurunmême
sujetaucoursd’unemêmelégislature
sansqu’uneétuded’impactaitété
soumiseàunvotepréalableimpératif
desassembléesparlementaires»
,
conseillentlesdeuxassociatio s.
Ellesdemandentaussique
«ledroità
l’expérimentation,permisparl’arti-
cle37-1delaConstitution,soitdavan-
tageutilisépourétablirlesrégulations
nécessairestoutenfavorisantl’innova-
tion»
,etenfinquelasoftlawsoit
conçuecomme
«unmoyendefaire
participerpluslargementtoutesles
partiesprenantes,dontlesjuristes,
àlacréationdelanorme».
n
EricLéandri,présidentdeQwant,etMarieJuyaux,directricedesopérations.
PhotoQwant
Shutterstock/AntonSokolov
5
Suitedelapage1
02
//LESECHOSBUSINESS
lejournalduboard
Lundi13février2017
LesEchos
direction
générale
ueN°531 -Mars2017
Date de publication :
07/03/2017
PhotoBlaise Lavigne
Ingénieur de l’école de l’intelligence informatique Epita de Paris, ancien secrétaire
général du Medef et fondateur d’Active Privacy, société de conseil en RSE digitale, Hubert de l’Estoile st, depuis le 3
février 2017, délégué général de l’Amrae. Il avait rejoint l’association fin 2016 comme directeur rattaché à la présidente
BrigitteBouquot.
Imprimer
eil
/
Actualités
/
Acteurs
/
Hubert de l’Estoile
/
UE - Hubert de l’Estoile
http://www.faceaurisque.co/index.php/Accueil/Actualites/Acteurs/H...
HUBERT DE L'ESTOILE
MERCREDI1
er
FÉVRIER2017
100
PRO
Lemagazine indépendantde l’assurance
www.newsassurances
pro
.com
Imprimé sur du papier recyclé, ne jetezpas ce journal sur la voiepublique :donnez-le.Merci !
À la conquête
des TPE et PME
I
ntervIew
«Beaucoupd’assureursont
les yeuxdeChimènepour
lesentreprises »
,Brigitte
Bouquot
P.3
M
arché
La concurrenceentre
assureursnuit à la
conversiondesPMEau risk
management
P.6
Z
ooM
Discrétiondemise sur le
Kidnapping&Rançon
EditionspécialeAmrae
P.7
ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DES PROFESSIONNELS DU RISQUE ET DE L'ASSURANCE
I N°12 I
MARS 2017
50