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l est loin le temps où le thème du séminaire
était « Faire de l’AMRAE, l’association de
référence ». Signe d’une nouvelle maturité
de notre métier, la question posée pour
2016 était « Comment mieux communiquer
sur la valeur ajoutée du Risk management ? ».
Au cœur de nombreux discours, débats ou
conférences, le Risk Management ou la gestion
des risques est parfois évoqué à tort, souvent
de travers, chacun s’en emparant sans réelle-
ment comprendre sa valeur ajoutée pour l’en-
treprise et ses équipes. Son fonctionnement
relève souvent du mystère.
«
Dans quelques années, je souhaite que la fonc-
tion Risk Manager ne soit plus sujette à interpré-
tation ; qu’au même titre que Directeur financier,
chacun se soit approprié notre métier, notre va-
leur ajoutée dans l’entreprise. La communication
des risques et de son management est un outil
formidable pour y parvenir, non sans piège
», an-
nonce Brigitte Bouquot, Présidente de l’AMRAE
à l’ouverture de la journée. Même si l’AMRAE
ne peut déposer la marque Risk Management
comme sienne, il est fondamental de reprendre
la main sur la réelle finalité de la gestion des
risques en entreprise, pour donner un message
plus simple et plus direct sur notre métier et sa
valeur ajoutée. Le temps du débat sur l’utilité du
Risk Management est dépassé.
Le regard de professionnels de la commu-
nication sur les risques et sur le métier a ou-
vert les travaux. Cécile Desjardins, journaliste
indépendante pour Les Echos ou pour Atout
Risk Manager, rappelait que «
sur 45 minutes
d’interview, seules une phrase ou deux sont
retenues, un article se lisant généralement en
moins de deux minutes
».
TRAVAILLER DE CONCERT AVEC
LA DIRECTION DE COMMUNICATION
L’entreprise doit savoir que le Risk Manager va
s’exprimer, même si l’interview s’effectue au
nom de l’AMRAE pour le groupe de travail où il
intervient. La direction de la communication est
là pour protéger l’image de l’entreprise et maî-
triser la communication externe. Sur la pratique
de Risk Manager dans l’entreprise et ses propres
risques, la règle est encore plus intangible. Dans
tous les cas de figure, il faut vulgariser ses pro-
pos, adopter un langage simple et positif.
PREMIER ENSEIGNEMENT
Parler peu mais bien, c’est-à-dire être concis,
explicite et surtout concret !
Mandatée par Entreprise et Médias, l’asso-
ciation des directeurs de la communication
des grandes entreprises et organisations,
Anne-Laure Desclèves, Directrice de la com-
munication d’Eurotunnel, nous a annoncé que
«
le sujet du risque n’est pas toujours simple
à défendre auprès de médias généralistes car
nos explications sont souvent trop techniques
d’une part, et le sujet lui-même, pertinent et
utile pour certains publics spécialistes, peut
également être anxiogène pour d’autres pu-
blics, dont les clients.
»
SECOND ENSEIGNEMENT
Utiliser le document de référence permet d’avoir
une communication « balisée » et cohérente.
En appui, Jean-Régis Carof, Secrétaire général
du CLIFF (Association française des profession-
nels de la communication financière) a présenté
l'enquête « Comment la communication finan-
cière parle-t-elle des risques ? », illustration
très instructive sur ce que l’entreprise dévoile
déjà en matière de risques.
Pour conclure, Sophie Mauvieux, Administra-
teur de l’AMRAE, se faisait porte-parole des
Risk Managers et de leurs craintes dont la plus
grande est d’être « piégé » par des journalistes,
mettant parfois en danger leur entreprise, leur
propre image, voire leur carrière, quelles que
soit les qualités de l’accompagnement fourni
par l’AMRAE ou leur entreprise.
Connaître les principales règles du jeu des
journalistes, le BA-BA du fonctionnement et
parfois des dysfonctionnements des médias
comme celui de votre entreprise en matière
de presse avant d’accepter une interview.
Commencer par un média proche et de toute
confiance : Atout Risk Manager, conçu pour
servir la profession et les Risk Managers.
LE SÉMINAIRE DE RENTRÉE
C’est un rendez-vous quasi institutionnel… Depuis 6 ans, l’AMRAE – à l’instar des grands
groupes – réunit le Conseil d’administration, les Présidents de commission, Pilotes de région, de
groupes de travail et le Bureau permanent pour une journée complète de réflexions, d’échanges
et de convivialité partagée.
«Dans quelques années,
je souhaite que la fonction
Risk Manager ne soit plus
sujette à interprétation. »
Brigitte Bouquot, AMRAE
6 juillet2016
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Surveye
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Comment la communication financière
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parle-t-elle des risques
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ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DES PROFESSIONNELS DU RISQUE ET DE L'ASSURANCE
I N°10 I
SEPTEMBRE 2016
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ACTUALITÉ DE L’AMRAE
ORGANISATION