ATOUT RISK MANAGER N°35

ATOUT RISK MANAGER N°35 I HIVER 2022-2023 67 Veille et position NOS PARTENAIRES DOSSIER RÉDACTIONNEL COORDONNÉ ET RÉALISÉ PAR HANNIBAL+ POUR LE SERVICE COMMERCIAL DE LA FFE « Il ne suffit pas que les assureurs modélisent les risques dans l'intimité de leurs bureaux et proposent ensuite une capacité «X» à une prime «Y». Les risques sont toujours assurables, mais nous devons changer notre façon de faire. Nous allons faire le tour de la question ensemble et trouver des moyens pour permettre aux Risk Managers de reprendre le contrôle des risques sur la base de données partagées. Par exemple, pouvez-vous identifier et réduire les goulots d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement ? Comment le paysage des risques évolue-t-il au fil du temps en raison du changement climatique ?», explique-t-il. «Créer de la transparence dans les expositions aux risques, les accumulations de risques et être capable demieux quantifier et modéliser les risques, permettra aux Risk Managers de prendre des décisions plus éclairées sur l'atténuation des risques, la rétention des risques et le transfert des risques», dit-il. «Et la collaboration entre les partenaires du secteur ne pourra que conduire à des résultats encore meilleurs.» Les stratégies alternatives de transfert de risque Dans un environnement de marché difficile, de nombreuses alternatives permettent un transfert de risque efficace enplus de l'assurance traditionnelle. Les captives, les programmes internationaux et les couvertures paramétriques sont des outils importants conçus pour optimiser les stratégies de transfert de risques. Pour les Clients qui ne possèdent pas encore de captive, par exemple, Swiss Re Corporate Solutions a développé la «captive virtuelle / Partial Self Insurance Primary», une structure qui imite le fonctionnement d'une captive et qui a connu une forte demande de la part des Clients, dit Kleiterp. A l'occasion des rencontres de l'AMRAE 2023, Swiss Re Corporate Solutions France emmènera une importante délégation à Deauville, représentant presque toutes les branches d'activité, afin de répondre aux préoccupations du secteur de l'assurance. «Le travail à distance nous a tous aidés à surmonter la pandémie, mais nous devons reprendre les réunions en face à face pour avoir une discussion honnête et ouverte sur les risques», explique M. Kleiterp. «Les Risk Managers sont critiques à l'égard du secteur de l'assurance. Le hard market a été une surprise pour beaucoup et cela n'aurait pas dû être le cas. Nous devons changer la façon dont nous faisons des affaires et nous concentrer sur le risque et pas seulement sur la capacité d'assurance, et nous devons faire collaborer la technologie et les données afin de pouvoir aborder ensemble les nombreux points sensibles ».

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