ATOUT RISK MANAGER N°33 I ÉTÉ 2022 11 Portrait Chiffres clés Présidé jusqu’à récemment par Thierry Repentin, le maire de Chambéry, ATMB attend le décret présidentiel de la nomination de son nouveau dirigeant. Le contrat de concession avec l’État français court jusqu’en 2050. • ATMB exploite l’Autoroute Blanche (A40, 110 km, 40000 conducteurs/jour en moyenne) et la Route Blanche (20 km, 18 500 conducteurs/jour), voie d’accès au tunnel du Mont Blanc (11,6 km ; 4044 véhicules/jour). Le tunnel est cogéré par des équipes franco-italiennes qui agissent pour le compte d’ATMB et de son équivalent italien, la SITMB. • Les résultats 2021 ont été marqués par la crise sanitaire avec une baisse de trafic de 24,9% par rapport à 2019. • Chiffre d’affaires 2021 : 203 M€ (+13%) • Résultat net : 66,20 M€ (+26%) • Recettes de péages de l’Autoroute Blanche : 126 M€ (+ 14,5%) sous l’effet d’une hausse du trafic poids lourds de 8,7% et de 16% pour les véhicules légers, avec une augmentation des tarifs de 0,64%. • Recettes de péages du tunnel du Mont Blanc : 71 M€ sous l’effet d’une hausse du trafic PL de 8,8% et de 17,3% pour les véhicules légers. Les tarifs ont augmenté de 0,63%. • Entretien des infrastructures : 9 M€ • Investissements : 51 M€. • En mars 2022, le trafic global était en hausse de 57,3% par rapport à 2021. 4,76% Compagnies d'assurances francaises 91,33% du capital détenu par l'État et les collectivités territoriales 2,39% Établissements financiers français et suisses 1,30% Divers 0,22% Personnel ATMB (à titre individuel) 67,30% État français 18,62% Départements de la Haute-Savoie et de l'Ain 5,41% Canton et Ville de Genève Répartition du capital «L'Amrae doit être vigilante, innovante et proactive!» Précédemment président de la commission Intelligence économique, plan de continuité et gestion de crise de l’Amrae, toujours formateur à Amrae Formation, il a corédigé un guide sur le sujet avec Sophie Huberson, déléguée générale du SNELAC (téléchargeable gratuitement sur le site de l’Association). Adhérent depuis 2010, élu administrateur en mai dernier, Benoit Vraie nourrit des projets bien précis : «L’Amrae doit continuer d’innover dans les modules de formation, envisager des formations sur le terrain et de se réinsérer dans un master professionnalisant, maintenir sa place de numéro un des organismes de formation à la gestion des risques et des formations à la gestion des crises», affirme-t-il. «Gestion de crise, stratégie ESG, cybersécurité, conformité. Comme le souligne le baromètre métiers dur risk management 2022 , les risk managers ont les expertises pour répondre aux multiples enjeux de l'entreprise. L'Amrae est proactive dans le partage de ces pratiques et prône une collaboration forte, nécessaire, avec toutes les fonctions de l'entreprise : la direction de la sûreté, par exemple, la direction financière, la direction de la conformité, ou encore la direction développement durable ou les directions opérationnelles et informatiques. L'expertise de nos risk managers est instrumentale dans la bonne compréhension de ces enjeux. Il ne s'agit pas de conformité mais de performance», poursuit-il. Pour Benoit Vraie, plutôt que de chercher à étendre leurs positions, les risk managers doivent avant tout les consolider pleinement et innover. Benoit Vraie (à gauche), aux Assises de la Sécurité en 2017, animant pour l’Amrae «un meet-up» pour RSSI sur la gestion de crise et du stress.
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