ATOUT RISK MANAGER N°31

ATOUT RISK MANAGER N°31 I HIVER 2021-2022 47 Veille et position - Cinquième vague de la Covid-19 : la double vigilance Tant que le télétravail n’est pas généralisé, les 1 200 salariés du siège de Veolia continuent à l’exercer sur la base de deux jours par semaine. Quant à la participation à des voyages ou des événements professionnels, elle reste possible mais elle est soumise à autorisation. « Nous sommes présents dans 45 pays, explique Oliver Wild. Nous suivons l’évolution de la pandémie et les taux d’incidence dans tous nos pays d’implantation. » Anticiper les directives gouvernementales La situation est assez similaire au sein du groupe de transport et de logistique Heppner (3 750 salariés) : « La cinquième vague de la Covid-19 nous rappelle qu’il ne faut pas se relâcher et continuer à protéger nos collaborateurs, nos clients, nos fournisseurs en appliquant les gestes barrières », commente Muriel Glad, Directrice générale déléguée France du logisticien. Les règles de distanciation sociale sont donc martelées. En revanche, le télétravail reste marginal : « Les activités de transport et de logistique s’y prêtent assez mal! » sourit Muriel Glad. « La moitié des effectifs du siège (125 personnes) et 20 % des personnels en agence ont toutefois pu travailler à distance durant les périodes de confinement. » Une nouveauté pour cette entreprise qui semble y avoir pris goût : un accord télétravail a été finalisé en juillet dernier, sur la base d’un à deux jours par semaine. Alors que l’absentéisme a augmenté de l’ordre d’1,8 point en 2020, il semble être revenu à son niveau d’avant-crise. La possibilité d’être indemnisé pour garder un enfant positif au Covid-19 pourrait toutefois le faire repartir légèrement. Pour pallier ces absences, Heppner a noué des accords-cadres avec des entreprises de travail temporaire. Pour se préparer à des directives gouvernementales qui, selon ses termes, « arrivent souvent très tard» , Muriel Glad a préféré prendre les devants : « Dès la mi-novembre, nous avons décidé de restreindre les réunions et les déplacements professionnels. Y compris les réunions budgétaires, qui ont été reportées ou organisées en visioconférence. » Il faut croire que l’entreprise a su s'adapter à la gestion de cette crise au long cours : « Nous avons toujours fait au mieux de ce que nous savions des risques sanitaires », commente Muriel Glad. « Avec le sentiment d’avoir progressé au fil du temps, mais sans jamais avoir la certitude de maîtriser tous les risques. » « Dans certains pays, le risque sanitaire reste prioritaire. En France, les risques liés à la santé mentale ont pris le dessus. » Léopold Larios de Piña, Head of Group Risk Management de ce groupe d’audit et de conseil, Vice-président de l’AMRAE « Dès la mi- novembre, nous avons décidé de restreindre les réunions et les déplacements professionnels. Y compris les réunions budgétaires, qui ont été reportées ou organisées en visioconférence. » Muriel Glad, Directrice générale déléguée France du groupe Heppner Les activités de transport et de logistique, comme chez Heppner, se prêtent assez mal au télétravail!

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