ATOUT RISK MANAGER N°31
ATOUT RISK MANAGER N°31 I HIVER 2021-2022 41 Métier Risk Manager - Réseau international A nimé par Marc de Pommereau, le Secrétaire général du Club, le webinaire du 8 décembre 2021 a réuni Serge zebaze, Chief Executive Officer et European representative du groupe Activa et du réseau Globus, Vincent Cousquer, Responsable du Service indemnisation risques entreprises IARD et Transport du groupe Helvetia, Romeo Tessa, Directeur central chargé de la technique de réassurance du groupe Activa au Cameroun et Thierry Lambert, Senior Loss adjuster chez Atlantis (Groupe Erget). Les enjeux économiques, juridiques et réglementaires du secteur. En préambule, et pour éclairer la réflexion, Serge Azebaze (Globus) a brossé un tableau macroéconomique d’ensemble. Sur le plan démographique, le continent est caractérisé par sa forte évolution : 1,3 milliard d’habitants en 2019, 2,4milliards prévus en 2050. Sa croissance économique (3,4%en 2021) est due notamment à une forte résilience face à la Covid‑19. L’augmentation prévisible du volume des marchandises transportées (35 à 40%d’ici 2050), dans un contexte réglementaire très diversifié, oblige impérativement les acteurs de la chaîne assurantielle à adopter une approche concertée. La pédagogie de l’exemple Pour illustrer l’importance de sécuriser la chaîne contractuelle et exposer la mise en place de moyens techniques adaptés aux circonstances, Vincent Cousquer (Helvetia) a présenté deux sinistres, l’un relatif aux problèmes liés à l’acheminement de poissons congelés entre la Mauritanie et le Togo, l’autre sur la fréquence de vols de pièces de véhicules importés. Les besoins en expertise Romeo Tessa (Activa Cameroun) a exposé le cadre réglementaire de la zone Cima en matière d’expertise technique en insistant sur le besoin «d’aller plus loin» dans l’association des experts locaux et internationaux. Thierry Lambert (Atlantis/Erget), a présenté de son côté le rôle de l’expert international. Organisé de façon à répondre à la demande des assurés comme des assureurs, il illustrait par la mise en place de contrôles adaptés au terme de nombreux sinistres lors d’opérations de chargements et déchargements de sacs de riz. Le transfert d’une grue portuaire d’Allemagne vers le Niger lui a permis de mettre en évidence la difficulté d’exercer des recours lorsque la chaîne contractuelle est mal sécurisée. Quatre besoins clés Répondant aux questions des 80 participants, les intervenants ont souligné quatre besoins: • Renforcer la relationdans la chaîneassurantielle entre assureurs et experts nationaux et internationaux • Améliorer et sécuriser la chaîne contractuelle. Pour éviter le judiciaire ou voir aboutir les recours, les contrats doivent être exempts de vices. • Améliorer les flux d'information dans la gestion des sinistres. • Développer la formation des assureurs locaux sur le cadre réglementaire des transports internationaux. Par ailleurs, les assureurs ont déploré l’aggravation des blocages de transfert des devises et appelé à faire pression sur les pouvoirs publics. Les projets 2022 Les dernières années marquées par la pandémie n’ont pas empêché le Club Francorisk de continuer ses travaux. Poursuivant sur sa lancée, il s’apprête maintenant à franchir un nouveau cap en 2022. Il présentera aux 29 e Rencontres AMRAE ses nouveaux projets. Rendez-vous ouvert à tous les participants des Rencontres aux évènements organisés pour l’occasion : Convention de la Francophonie, le 2 février 2022, Déjeuner de la Francophonie, le 3 février, atelier sur le risque aérien en Afrique, le 3 février également. n En clôture de son année 2021, le Club s’est attaché à la prévention enmatière de transport. Retex transport et logistique pour le Club Francorisk
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