ATOUT RISK MANAGER N°30
ATOUT RISK MANAGER N°30 I AUTOMNE 2021 9 Portrait ne pouvaient pas faire ». C’est-à-dire ? « L’accompagnement à la conduite du changement, avec notamment la création d’une filière Risk Management, la cartographie des risques, etc. », énumère-t-il. Au fil des ans et des postes qu’il occupe chez Dalkia où il restera un peu plus de 11 ans, il participe au déploiement de la gouvernance du Risk Management, puis dirige le département Risk Management de la coentreprise. Jusqu’à ce que les deux actionnaires ne s’entendent plus. En juillet 2014, EDF reprend l’intégralité des activités de Dalkia en France, le portefeuille international qui pesait environ deux-tiers du chiffre d’affaires revenant à Veolia. François Beaume voit les activités internationales « passionnantes » lui filer sous le nez. « Après la scission, mon poste aurait été focalisé sur la France avec des perspectives de redéploiement à l’international lointaines et incertaines ». Il part. Certifier du lait, un barrage, un avion Le 25 juillet 2014, jour du « closing » de la séparation entre les deux actionnaires de l’époque, François Beaume retrouve une fenêtre vers l’international. Il entre deux jours plus tard, chez Bureau Veritas, le groupe de test, inspection et certification, qui compte des filiales partout dans le monde. Il y dirige le département Risques et Assurances créé quelque temps avant par Jean-Michel Paris (lire Atout Risk Manager n° 27, mars 2020) puis développé par Frédéric de Serpos. Avec la perspective de structurer une équipe et de dynamiser la démarche. Son poste, rattaché au secrétariat général dirigé par Andrew Hibbert, puis Olivier Catherine (qui le fera venir quelques années plus tard chez Sonepar) englobe la gestion des risques, des assurances et de la captive. « 140 pays avec un réseau mondial de référents conformité et risques pour abolir les distances, des métiers diversifiés et générateurs de risques : c’était passionnant, se souvient François Beaume. Certifier du lait, un avion, une centrale nucléaire ou un barrage, cela peut être risqué pour le certificateur si l’analyse du risque en amont n’est pas bien conduite », ajoute celui qui a dû gérer avec ses collègues en charge de la gestion des contentieux les conséquences assurantielles de différents sinistres, dont certains très médiatisés. Sur le grill de l’Agence française anti-corruption Il restera cinq ans chez Bureau Veritas avant d’être recruté par Sonepar, leader mondial de la distribution de matériel électrique, solutions et services associés. Comme patron des risques et assurances, une fonction tout juste créée dans cette entreprise familiale. « Au départ, j’y suis plus allé par amitié et confiance envers Olivier Catherine (lire ci-dessus, ndlr) que par attrait pour les ampoules, les câbles et fils électriques », avoue François Beaume. Avant de découvrir le potentiel de Sonepar « très décentralisé, avec une kyrielle d’entités et de CHIFFRES CLÉS Sonepar est une entreprise familiale française, non cotée. C’est le leader mondial de la distribution aux professionnels de matériel électrique, solutions et services associés. • 45 000 salariés dans 40 pays (forte présence en Amérique du Nord) • 23 milliards d’euros de CA en 2020 • 100 enseignes de distribution • 2 800 agences • 1 million de lignes de commande par jour • 30 % de ventes en ligne Chaine logistique de Sonepar, acteur mondial de la distribution de matériel électrique.
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