ATOUT RISK MANAGER N°28
ATOUT RISK MANAGER N°28 I PRINTEMPS 2021 58 Métier Risk Manager - Réseau international nous en sommes à plus de 40 à ce jour. Un webinaire par semaine, tous les lundis à 16 heures (heure de Singapour), et ils ont beaucoup de succès. Les deux premiers mois de la crise, nous étions dans un esprit de partage d’informations tous azimuts et la participation était massive. Combien de participants? Entre 200 et 300 personnes à chaque webinaire, sur les 3 000 membres que compte notre association. Les premiers webinaires à thème ont commencé environ six semaines après le début de la pandémie : par exemple, nous avons demandé à l’entreprise Belfor d’intervenir au cours d’une séance. C’est elle qui a assuré le nettoyage du navire de croisière, le Diamond Princess, bloqué et placé en quarantaine au large du Japon en février 2020. Pendant une heure, les intervenants nous ont expliqué concrètement en quoi avait consisté leur travail, comment des équipes avaient été déployées au Japon, malgré le Covid. Ces webinaires sont l’occasion de traiter tous les thèmes importants, en sensibilisant particulièrement nos membres au “risque du lampadaire”. Je m’explique : lorsque vous perdez vos clés à côté de votre voiture, vous les cherchez là où c’est éclairé, ce qui ne veut pas dire que c’est là où elles sont tombées. Je veux dire que la terre continuait de tourner et que d’autres problématiques, hors Covid, continuaient d’impacter notre communauté de Risk Managers. Ils devaient aussi faire l’objet d’échanges : le risque cyber a été traité dans plusieurs séances, le risque climatique, les catastrophes naturelles. Et la crise du marché de l’assurance… Quelle typologie de participants? Essentiellement des entreprises privées, mais on a un bon mélange d’organisations gouvernementales et non gouvernementales représentant tous les secteurs d’activité. Vous continuez ce rythme soutenu de webinaires? Nous avons maintenu ce rythme jusqu’en octobre 2020, lorsque nous avons remarqué une certaine lassitude de l’exercice. Le télétravail s’est beaucoup développé, les gens passaient leurs journées devant un écran. Nous avons donc décidé de réduire la voilure et de réinvestir nos efforts dans la ‘resilience week’ version digitale : la conférence Parima organisée mi-novembre et qui a attiré jusqu’à 5 000 participants pendant une semaine. À raison de deux séances par jour d’une heure. Quelle plate-forme avez-vous utilisée? Nous avons choisi Zoom pour les webinaires, et pour notre ‘resilience week’ nous avons travaillé avec la plate-forme digitale de la société d’événementiel, en mesure d’accueillir des milliers de connexions. Au moment du déclenchement de la pandémie, les membres de Parima avaient des plans de continuité d’activité prêts eux aussi à être déclenchés? Difficile de donner des chiffres. Comme en Europe, le pourcentage d’entreprises vraiment prêtes et qui avaient des plans de continuité testés, embarqués dans les processus de décision et d’opérations était relativement faible. Pour ces entreprises-là, même si leurs « Il a fallu expliquer qu’une captive, ce n’est pas un achat d’impulsion ! »
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