ATOUT RISK MANAGER N°28
ATOUT RISK MANAGER N°28 I PRINTEMPS 2021 23 Dossier - La sagesse du risque pour l’immunité collective Un rythme soutenu Ce n’est donc pas dans l’amphithéâtre bondé du Centre International de Deauville, mais dans un Studio Gabriel sans public ou presque (une quarantaine de personnes avec des masques, à distance sur des tables bistrots) que le président de l'AMRAE a officiellement ouvert cet e-Evénement 100% digital, placé sous le thème de : « La sagesse des risques pour une immunité collective ». « La sagesse ne peut naître que du collectif. Et bien que notre métier soit jeune, nous pouvons revendiquer une posture de sages du risque. La sagesse du risque, c’est avoir le courage de l’introspection, de l’innovation et oser dire» . Dans son allocution d'ouverture, Oliver Wild a ainsi rappelé que «durant la crise, l'utilité de la gestion des risques est une des rares certitudes qui n'ait pas volé en éclats, au contraire. Prendre de la hauteur et partager l’expérience était donc cette année encore plus indispensable, face aux contextes sanitaire et réglementaire exceptionnels. Avec un double leitmotiv : comprendre les jalons à poser pour le Risk Management d’une économie post- Covid responsable et revisiter en profondeur les mécanismes de financement contribuant à la résilience collective» . Le rythme choisi pour l’événement était volontairement soutenu : 20 minutes pour un « keynote », 40 pour une plénière et 55 pour une table ronde. Un tempo rapide pour une attention soutenue, revisitant ainsi l’habituel plénières puis ateliers. Et pour ceux qui ne pouvaient suivre l’intégralité des débats, ou devaient effectuer quelques pauses, les « replays » étaient disponibles en moins de trois heures sur le site de l’évènement et désormais sur la chaîne Youtube de l’AMRAE. Vers la résilience collective Premier orateur, le Général Pierre de Villiers a d'entrée marqué les esprits en rappelant que « la résilience s’inscrit dans le temps long» . Le Président-fondateur de l’Opinion, Nicolas Beytout, a ensuite animé les premiers débats en plénière autour du thème « Reconstruire après la crise : quels modèles pour transformer le monde dans le respect de la liberté ? », permettant à Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, d’échanger avec l’économiste Jean-Hervé Lorenzi et la rabbin et philosophe Delphine Horvilleur, qui a averti : « On ne pourra pas refaire le passé. Le leader ne se débarrasse pas de la cassure, il fait avec » . Lors de la deuxièmeplénière «Agir pour la Résilience collective : l’entreprise sera responsable ou ne sera pas », Jérôme Chartier, fondateur des «Entretiens de Royaumont» , a insisté : «puisque l’entreprise prend à sa charge une part de la stabilité du corps social, elle n’a pas d’autre choix que d’être responsable » . Et d’être également «utile, pour être prospère» , comme l’a rappelé Antoine Frérot, Président-directeur général de Veolia. Des tables rondes en guise d’ateliers Les traditionnels ateliers du jeudi ont été remplacés par deux après-midi de tables rondes.Elles se sont révélées d’un niveau particulièrement élevé, grâce à la qualité du « La sagesse du risque, c’est avoir le courage de l’introspection, de l’innovation et oser dire. » Au-delà du mètre réglementaire pour les 40 membres du public.
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