ATOUT RISK MANAGER N°25
ATOUT RISK MANAGER N°25 I ÉTÉ 2020 65 ACTUALITÉ DE L’AMRAE - EN LÉGER DIFFÉRÉ C’est bien la notion d’engagement responsable qui fut le fil d’Ariane durant cette visite du labyrinthe des risques que représentaient les points de vue. Pour en comprendre l’architecture et en sortir renforcés, Brigitte Bouquot a rappelé toute l’importance du Risk Management. «La priorité, ce n’est pas l’assurance car on ne passe pas directement du risque à l’assurance. La priorité, c’est d’avoir une vraie politique de Risk Management qui permettra que, les cas de figures qu’on n’a pas prévus, les fameux risques systémiques qui vont arriver seront peut-être moins systémiques pour l’économie. Alors, on pourra les mutualiser, les traiter et mettre en place des solutions assurantielles qui de toute façon sont indispensables à la résilience, à la soutenabilité des grands risques pour les entreprises. » Si pour l’Europe, il fut complexe d’adopter une ligne de conduite commune face à la pandémie, en Asie, les états ont renforcé leurs alliances régionales avec une gestion du risque portée au niveau des souverainetés pour anticiper les suites de la pandémie. Pour Manu Bhaskaran, CEO de Centennial Asia Advisors, « Il faut se pencher sur les faiblesses de nos économies, il faut engager des investissements pour renforcer les écosystèmes des entreprises. Il nous fairepreuvede résilience. En Asie, beaucoup de pays l’ont compris ». Brigitte Bouquot a fédéré le plateau en avançant l’idée que «La transformation du monde que l’on vise face aux attentes sociétales des jeunes qui notamment ne veulent plus polluer, c’est finalement de relancer l’économie par le risque car c’est une démarche qui met du sens. De nombreuses entreprises ont bâti leur raison d’être et leur nouvelle feuille de route en agissant pour réduire un risque ou contribuer à ne pas les aggraver. C’est pour cela que le Risk Management est très important parce que c’est aussi le point de départ d’une relance des investissements pour l’économie du risque, pour une économie plus résiliente socialement, – c’est peut-être la signature de l’Europe et, même si dit ainsi, cela peut sembler un peu idéaliste –, nous pensons que l’économie du risque est un avantage pour les démocraties et qu’il faut absolument relancer une économie qui fait du Risk Management. » n À l’issue de 3 jours de débats intenses, le Cercle des économistes, propose une feuille de route, 15 propositions en 8 axes pour répondre à la crise. Axe n°1 : Donner la priorité à la jeunesse Axe n°2 : Relancer au niveau européen et français les filières productives innovantes Axe n°3 : Créer des emplois, lutter contre la pauvreté et favoriser la mobilité Axe n°4 : Lutter contre les fractures territoriales Axe n°5 : Décrisper, décloisonner, rétablir les liens fondamentaux au sein de la société française Axe n°6 : Reconstruire un Etat frugal, efficace et juste Axe n°7 : Bâtir un leadership moral de l’Europe Axe n°8 : Penser long-terme, climat, financement de long-terme et intergénérationnel Retrouvez l’intégrale des débats sur https://www.lesrencontreseconomiques.fr/ Brigitte Bouquot, Présidente de l’AMRAE Manu Bhaskaran, CEO de Centennial Asia Advisors « Le point de départ d’une relance des investissements pour l’économie du risque, pour une économie plus résiliente socialement, - c’est peut-être la signature de l’Europe et, même si dit ainsi, cela peut sembler un peu idéaliste. » Brigitte Bouquot , Présidente de l’AMRAE « Il faut se pencher sur les faiblesses de nos économies, il faut engager des investissements pour renforcer les écosystèmes des entreprises. » Manu Bhaskaran, CEO de Centennial Asia Advisors
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