ATOUT RISK MANAGER N°25
ATOUT RISK MANAGER N°25 I ÉTÉ 2020 33 DOSSIER - RISK MANAGEMENT, RISK MANAGERS : «PREMIERS RETEX» Quelles ont été les interactions avec le Comex et le comité d’audit et des risques? Le Comité exécutif a été associé dès le début à lacelluledecriseaniméeparmondépartement Prévention et Maîtrise des Risques. Les interactions étaient quotidiennes au plus fort de la pandémie, et aujourd’hui elles sont hebdomadaires. Quant au Comité d’Audit et des Risques, l’année 2020 devait être celle de la présentation de la mise à jour de notre cartographie globale La crise du Covid nous imprégnera tous aumoment de sa présentation. Enfin, nous sommes en train d’élaborer un Retex afin d’identifier les éléments de succès et les pistes d’amélioration, sous la forme d’un retour collectif sur cette crise. n À quoi a servi la gestion des risques? Quel retour d’expérience? Globalement, notre Groupe a très bien géré cette crise Covid 19. Le taux d’employés en télétravail a atteint 95% durant cette période tous pays confondus. Grâce à notre préparation préalable et à la mise en place d’une cellule de gestion de crise au niveau du groupe, nous avons pu être réactifs et même effectuer des démarches préventives en fonction de l’évolution de la situation pays par pays. Comment renforcer la culture du risque au sein des équipes? Nous allons mettre en place des retours d’expérience pour analyser ce qui a bien fonctionné et les points d’amélioration. Nous devons encore mieux nous préparer pour toutes les autres crises qui arriveront, sanitaires ou non. Le facteur humain : comment gérer durablement la pression? Durant cette période de confinement, les responsables ont organisé régulièrement des réunions en visio afin de ne pas laisser seuls les collaborateurs et d’avoir une mesure régulière du ressenti. L’idée était de fixer des objectifs par jour ou par semaine, pour que l’implication et la motivation des collaborateurs se maintiennent sur la durée. Plan de continuité d’activité post-Covid : quelles sont les nouvelles contraintes? Clairement, il est plus difficile de se déconfiner que de se confiner, y compris pour les entreprises ! D’une part parce que la peur environnante n’incite pas les collaborateurs à revenir au travail : la situation « new-normal » n’a rien à voir avec celle que l’on a connu quelques mois avant. Ensuite parce qu’il y a un risque pénal pour les dirigeants encadrants en cas de problème : il y a un vrai sujet sur les mesures à mettre en place, qui doivent être suffisantes pour permettre à la fois de travailler sereinement et d’éviter tout risque. C’est un équilibre difficile à trouver. Enfin, en parallèle du problème des hommes, il y a celui des bureaux. Il faut organiser leur remise en route, savoir comment les réaménager et gérer la situation particulière des prestations conseils chez nos clients. Cela fait beaucoup de sujets. « Durant cette période de confinement, les responsables ont organisé régulièrement des réunions en visio afin de ne pas laisser seuls les collaborateurs et d’avoir un feed- back régulier. » ALAIN RONOT, DIRECTEUR DES ASSURANCES DE CAPGEMINI, TRÉSORIER ET PRÉSIDENT DE LA COMMISSION RH DE L’AMRAE «ILESTPLUS DIFFICILE DE SE DÉCONFINERQUEDE SE CONFINER»
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