ATOUT RISK MANAGER N°25

ATOUT RISK MANAGER N°25 I ÉTÉ 2020 17 ACTEURS EN VUE le travail déjà mené ces dernières années sous l’impulsion notamment de Brigitte Bouquot, i nsiste le nouveau président. Notre association a pris au fil des années une place croissante, elle est deplus enplus écoutée, comme en témoigne son intégration au groupe de travail du ministère de l’Economie sur les pertes économiques en cas d’évènements exceptionnels (lire aussi page 51) .» Sans oublier la hausse continue du nombre d’adhérents – avec lesquels il renforcera le dialogueetqu’ilsouhaiteencourageràs’impliquer au sein de l’AMRAE. COLLÉGIALITÉ ET ÉCHANGES DE BONNES PRATIQUES Oliver Wild entend également renforcer la collégialité déjà en place de la gouvernance de l’Association, «pour débattre de tous les sujets au sein de l’association» , souligne cet adepte du dialogue et des échanges, et selon qui un Risk Managerestfriandde «multiplierlesinterlocuteurs, aime être curieux et bienveillant, discuter et surtout, travailler au profit de l’intelligence collective.» Les Rencontres du Risk Management AMRAE resteront bien évidemment le rendez-vous annuel incontournable des adhérents et partenaires de l’association, «où culminent les discussions menées dans les différentes commissions» . Dans le même temps, Oliver Wild prévoit aussi de «favoriser des interactions plus fréquentes entre les uns et les autres au cours de l’année, dans des formats plus légers et ‘’agiles’’, afinde susciter des échanges sur des sujets d’actualité. Bien sûr avec des webinaires pour un véritable maillage national, mais aussi par des rencontres physiques entre adhérents et partenaires de l’AMRAE, à travers des forums par exemple à Paris et en régions. » L’objectif : assurer des relations régulières entre les membres de l’association, bien sûr sans oublier ses partenaires. «Je veux que l’AMRAE devienne un lieu bien identifié où l’on aime se rendre, afin de cultiver les liens» , affirme Oliver Wild. Et ce quelle que soit la décision qui sera prise, ou pas, de déménager le siège de l’association. TOUJOURSMIEUX PARLER LE LANGAGE DES FINANCIERS ETDESADMINISTRATEURS Autre point structurant dans la feuille de route de la nouvelle équipe : la formation. «Nous voulons proposer davantage de flexibilité aux adhérents désireux de suivre nos formations certifiées » , pointe ainsi le nouveau président qui souhaite en outre explorer l’idée de créer des modules permettant à un Risk Manager d’approfondir ses connaissances sur des sujets plus circonscrits. «Nous pourrions, suggère-t-il par exemple, proposer à nos adhérents de les aider à se positionner dans leur entreprise, à comprendre les attentes d’un administrateur à l’égard du Risk Manager, à entrer en dialogue avec la direction financière, à faire comprendre que le rôle du Risk Manager n’est pas d’empêcher un projet mais d’identifier ce qui pourrait le stimuler ou, au contraire, le contrecarrer et ce avec quelles conséquences (financières…).» Ce souci de faciliter le dialogue avec la gouvernance et la direction financière et de continuer de renforcer lapositionduRiskManager BIO EXPRESS 44 ans, marié, un enfant. Maîtrise de finances et de comptabilité puis Master en développement durable à Macquarie University à Sydney en Australie. Après un début de carrière en 2000 à Sydney, il développe ses compétences dans le pôle Conseil de KPMG Advisory comme auditeur et consultant. «À Sydney, explique-t-il, les fonctions audit interne et le Risk Management sont majoritairement externalisées. Industrie minière, cimenteries, assurance, banque et services financiers, j’ai pu me confronter très tôt à la responsabilité de cartographie des risques, de la production de rapports de développement durable et d’audits internes financiers et techniques.» Il revient en France en 2009 et rejoint Veolia à la Direction de l’Audit interne en avril. Nommé Directeur des risques et des assurances de Veolia en juin 2013, son champ de compétence s’élargit à la coordination du contrôle interne en juillet 2014. « Notre association a pris au fil des années une place croissante, elle est de plus en plus écoutée.»