ATOUT RISK MANAGER N°25

ATOUT RISK MANAGER N°25 I ÉTÉ 2020 16 ACTEURS EN VUE S ur tous les fronts. De Paris à l’Inde, en passant par l’Amérique latine et l’Amérique du Nord, la pandémie de coronavirus mobilise toute l’énergie d’Oliver Wild et son équipe de Risk Managers au sein de la cellule de crise de Veolia. Au gré des évolutions de la pandémie et de ses conséquences pour la situation des collaborateurs et du groupe, dans la cinquantaine de pays où il est présent. «Nous avons pu développer de bons réflexes, dans le dialogue au sein de la cellule de crise et d’anticipation» , salue-t-il. «Le poste de Risk Manager permet d’être en lien avec toutes les équipes, au centre du jeu, et aussi beaucoup sur le terrain.» Il est au cœur de son sujet, Oliver Wild. Lui qui confiait dès 2015, dans les colonnes d’Atout, avoir «su très rapidement» qu’il voulait devenir Risk Manager. Avec lecoronavirus, «il sepassequelque chosed’inédit, à la fois très intéressant et effrayant, qui secoue bien des certitudes » , résume-t-il depuis son bureau d’Aubervilliers. Il faudra attendre au moins 6 mois pour établir un bilan précis mais, pour ma part, je me sens d’ores et déjà conforté dans mon ‘’costume’’ de Risk Manager car il apparaît que les entreprises les plus résilientes sont celles qui ont investi précédemment dans cedomaineet qui anticipent déjà une réplique éventuelle de l’épidémie.» CONFORTER L’INFLUENCE CROISSANTE DE L’AMRAE LeRiskManagement comme facteur de résilience d’une entreprise. Nul doute que cette conviction portée par Oliver Wild chez Veolia l’animera autant à la tête de l’AMRAE, dont il a pris la présidence le 6 juillet, à la suite de Brigitte Bouquot. Une présidence qui sera forcément marquée par le coronavirus. «Cette crise met en pleine lumière qu’il est de plus en plus nécessaire d’investir dans le Risk Management car personne ne peut se prévaloir d’avoir tout géré parfaitement » , insiste le quadragénaire, également soucieux des entreprises qui n’ont pas ou peu la possibilité de se pencher assez sur cet enjeu, en particulier les plus petites. «L’AMRAE peut jouer un rôle structurant pour elles, en devenant par exemple un lieu d’échange de bonnes pratiques, d’outils, de compétences…» , affirme-t-il. La feuille de route d’Oliver Wild et de son équipe à l’AMRAEest claire. D’abord, «capitaliser sur tout Portrait d’un homme de dialogue et de liens aussi à l’aise sur une planche de surf que sur celles de Deauville. Par Marguerite Robelin À44ANS, OLIVERWILD, DIRECTEURDES RISQUES, DESASSURANCES ETDE LACOORDINATIONDU CONTRÔLE INTERNE DEVEOLIA, SUCCÈDEÀBRIGITTE BOUQUOTÀLAPRÉSIDENCE DE L’AMRAE. «SUR LES PLANCHES» « Il faudra attendre au moins 6 mois pour établir un bilan précis mais, pour ma part, je me sens d’ores et déjà conforté dans mon ‘’costume’’ de Risk Manager.»

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