ATOUTRISK N°15 HD
ACTUALITÉ DE L’AMRAE ÉVÉNEMENTS L eader et communicant dans son entreprise, le Risk Manager doit aussi endosser le costume de sachant, pour mettre en oeuvre efficacement la gestion des risques dans son organisation. Pour mettre à jour ses connaissances le plus rapidement possible, il est alors recommandé d’ef- fectuer une veille d’informations. Secrétaire général de l’AEGE (réseau d’experts en intelligence écono- mique de l’École de Guerre Économique), Alfred Huot de Saint-Albin a expliqué aux participants le B.A-BA de la mise en oeuvre d’une veille informationnelle efficace, ainsi que les pièges à éviter. Le résumé complet de cette session est disponible sur le site web du Portail de l’Intelligence Économique : www.portail-ie.fr (“[JDR] La veille : un atout majeur dans l’anticipation des risques”). A près des témoignages de maires de communes particulièrement affectées par les inondations de juin 2016, dont Valérie Lacroute, alors maire de Nemours, et un point sur les conséquences économiques de cette crue, une table ronde a réuni plu- sieurs experts autour du sujet «Comment se préparer à de nouvelles inondations ?». Aux côtés de Pierre Jérémie, chef du service prévention des risques, DRIEE Ile-de-France, et Christophe Brouillet, Responsable des Ingénieurs Consultants sur le Nord-Ouest France, FM Global, deux membres de l'AMRAE ont témoigné de leur expé- rience en matière de gestion du risque inondation et de mise en place de plans de continuité d'activité. Nadine Delouche, responsable des risques et qualité, DSI du groupe Agirc Arcco a notamment raconté les deux inon- dations qui ont touché, à quelques jours d'intervalle, ses sites d'Orléans et de Paris. Benoît Vraie, Président de la Commission Intelligence écono- mique, Crises et PCA de l'AMRAE a quant à lui insisté sur la nécessité de se « préparer à la guerre en temps de paix » et de « réunir l’ensemble des parties prenantes afin de définir des modalités communes » et « d’aboutir à une analyse co-construite des plans de crise entre les partenaires institu- tionnels et les entreprises ». L'idée étant no- tamment d'éviter que « certaines entreprises pensent pouvoir accéder à des salles de réunion ou des chambres d’hôtel, qui sont en fait déjà préemptées par la mairie dans le cadre du plan de prévention communal »... Interrogés sur la meilleure façon d'améliorer la résilience des entreprises et des communes face au risque d'inondation, les quatre experts ont plaidé pour « la définition d’un plan simple et mis à jour » et rappelé l’importance des tests et des exercices. Ils ont eu toute l'attention de la salle, alors que la nouvelle loi relative à l'exercice de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations (Gemapi) transfère aux communes de nouvelles responsabilités en lamatière, dès le 1 er janvier 2018. En novembre dernier, la Commission “Intelligence économique, Crises et PCA” de l‘AMRAE recevait un expert de l’intelligence économique. Objectif : expliquer aux participants l’intérêt d’une veille efficace et construite dans l’exercice quotidien de leur métier. Dix-huit mois après les importantes inondations du mois de juin 2016, c'était l'heure du bilan pour les 180 responsables de communes et collectivités territoriales réunis lors du 16 e Colloque de l'Association «La Seine en Partage», le 28 novembre dernier, au siège de la Région Ile-de-France. DE LA RECHERCHE À L’ANALYSE L’ART DE LA VEILLE INFORMATIONNELLE EN GESTION DES RISQUES L'AMRAE AU COLLOQUE DE LA SEINE EN PARTAGE SUR LA CRUE DE 2016 À gauche, Alfred Huot de Saint-Albin, Secrétaire général de l’AEGE Nadine Delouche, Responsable des risques et qualité, DSI du groupe Agirc Arcco Benoît Vraie, Président de la Commission ATOUT RISK MANAGER, LA REVUE DES PROFESSIONNELS DU RISQUE ET DE L'ASSURANCE I N°15 I HIVER 2017/2018 63
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