ATOUT RISK MANAGER N°32

ATOUT RISK MANAGER N°32 I PRINTEMPS 2022 26 Dossier - Prenons les risques d’un nouvel élan La data au service du Risk Manager Dans le cadre du parcours de formation sur les Risques digitaux, l’AMRAE a organisé uneMasterClass sur les datas. L’occasion de constater que si elles sont devenues indispensables pour alimenter la vision du risque, leur potentiel est encore insuffisamment exploité par les entreprises. Comment utiliser les données numériques ? De quel type de données parle-t-on? Pour quelle finalité ? Voici quelques-unes des questions posées lors de lapremièreMasterClass organisée dans le cadre du parcours de formation sur les risques numériques. Léopold Larios de Piña, Vice-président de l’AMRAE en charge d’AMRAE Formation et Head of group Risk Management de Mazars modérait les deux tables rondes et il a d’emblée posé le sujet : « il est difficile aujourd’hui de piloter le risque sans s’appuyer sur les datas » et particulièrement les datas externes ou pour être plus générique, le « Big Data ». Trois outils utiles Trois solutions pour aider les entreprises à mieux exploiter leurs datas. D’abord en mettant en place les méthodologies qui ont été présentées lors de la première table ronde. Car comme l’a souligné Gilles Proust, le Président associé d’Arengi « le terrain de jeu est immense. La capacité de la data est très riche. Mais cela suppose d’avoir une donnée structurée. » Ce qui est loin d’être toujours le cas, car les datas sont multiples et les entreprises n’ont souvent pas la capacité de les organiser. Le SIGR d’Arengi oriente la donnée vers le risque en trois grandes étapes : « Créer des univers de risques génériques ; cartographier ces risques et connecter toutes les données qui leur sont relatives ». Deuxième impératif, rappelé par François Villatte, Head of Customer Experience and Distribution de Zurich France : la connexion entre les solutions. « On ne peut plus gérer les grands programmes internationaux sans une technologie de pointe. Mais entre la plateforme de l’assureur, du courtier et du Risk Manager, il y a peu ou pas d’interaction ». D’où l’importance grandissante des API ( interface de programmation) que l’assureur « peut mettre en place avec les systèmes du client ou du courtier et qui jouent un rôle important dans la simplification ». Avec son portail MyZurich, l’assureur propose également à ses clients un centre de gestion des risques sécurisés combinant analyses et données en temps réel pour aider à la gestion des risques. «Il est difficile aujourd’hui de piloter le risque sans s’appuyer sur les datas. » Léopold Larios de Piña, Vice-président de l’AMRAE en charge d’AMRAE Formation et Head of group Risk Management de Mazars «La capacité de la data est très riche. Mais cela suppose d’avoir une donnée structurée. » Gilles Proust, Président d’Arengi

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