ATOUT RISK MANAGER N°30

ATOUT RISK MANAGER N°30 I AUTOMNE 2021 7 Portrait «La cooptation, c’est mortifère» Conséquence de ce début de carrière mouvementé où rien n’était écrit d’avance, François Beaume, longtemps référent étudiants de l’AMRAE, a développé une réaction épidermique au système de cooptation professionnelle. « C’est mortifère, surtout pour notre métier », lâche celui qui ne compte pas son temps pour évangéliser dans les amphithéâtres, notamment de la Sorbonne ou de l’IAP de Dauphine. Et de revendiquer fièrement sa fidélité à son Alma mater de l’IMR (Kedge Business School) où depuis plusieurs années il intervient. « Le métier de gestionnaire 1. Systèmes d’Information de Gestion des Risques de risques peut être à la portée de beaucoup, la profession a besoin de sang neuf pour assurer la relève, mais nous devons attirer les bons profils, à l’ambition assumée, donner la chance aux débutants, mais aussi intégrer des profils divers, être ouverts aux esprits curieux et critiques », défend-il. Un vrai plaidoyer pro domo! François Beaume a créé le premier SIGR de L’Oréal en quelques mois, et en fait une de ses spécialités : c’est lui qui a créé et pilote depuis treize ans le Panorama des SIGR 1 publié chaque année par l’AMRAE (la dernière édition est parue en juillet dernier). BIO EXPRESS Une passion ne fait pas une vocation. François Beaume, 46 ans, l’a appris à ses dépens, mais pas tant. D’un faux départ – des études de biologie – il en fait un atout. Il se forme à l’Institut du Management du Risque (IMR) à Bordeaux, et en 2001, en stage de fin d’études chez L’Oréal, il crée le premier système d’information de gestion des risques (SIGR) de l’entreprise et en fait un de ses domaines d’expertise. Aon le recrute pour cela en 2002. Il intègre en 2003 la direction du Risk Management de Dalkia. Pour finir par la diriger en 2011 jusqu’à la scission des activités France et International en 2014. Il intègre alors Bureau Veritas dont il devient le directeur Risques et Assurances, mi- 2014, puis vice‑président Risques et Assurances. Arrivé début 2019 chez Sonepar, il est depuis 2018 vice‑président de l’AMRAE, en charge des risques digitaux et de la transformation numérique (lire ci-dessous). «  Le métier de gestionnaire de risques peut être à la portée de beaucoup, la profession a besoin de sang neuf pour assurer la relève, mais nous devons attirer les bons profils, à l’ambition assumée, donner la chance aux débutants, mais aussi intégrer des profils divers, être ouverts aux esprits curieux et critiques. » Présence locale via plus de 100 enseignes de distribution dans le monde

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