ATOUT RISK MANAGER N°23

ATOUT RISK MANAGER N°23 I HIVER 2019 67 ACTUALITÉ DE L’AMRAE - VIE DE L’AMRAE finaux. Si le «Nouveau Monde » ne sera pas décrété par l’État, lui revient la responsabilité régalienne de l’accueillir, de l’orienter par une politique publique soutenant les investissements de plus long terme. Comment éviter le choc de la perte de valeur ? Gouvernance de l’entreprise, investisseurs, salariés et parties prenantes, agences de notation : le capitalisme détient-il à chacun de ces niveaux les outils permettant d’aligner les intérêts en matière de partage des risques ? Il ne s’agit plus de faire des rapports sur le risque, il faut le mesurer, lui donner un prix, revoir la rémunération qui lui est attachée. La finance y est-elle prête ? Pourquoi les référentiels comptables ne valorisent ni les actifs risqués ni les actifs intangibles ? Quels sont les effets des taux négatifs sur le partage du risque entre les générations, entre l’État et les entreprises ? Enfin, face à la lutte pour attirer et conserver les jeunes talents, devant la disparition numérique de postes de travail, l’Entreprise doit dès à présent mieux gérer le capital humain, accompagner les salariés, les former et les protéger, les associer aux résultats. Connus pour leur parole directe, Bertrand Badré, ancien directeur général de la Banque Mondiale, fondateur de Blue like an Orange sustainable capital, Myriam El Khomri, ancienne ministre et directrice du conseil de Siaci Saint-Honoré, Denis Terrien, président de l’IFA livreront leurs réflexions sur le rôle de l’entreprise dans cette résilience sociétale. Keynote speaker de clôture de cette première journée, Pascal Demurger, le directeur de général de la MAIF dont l’engagement sur l’entreprise à mission et sur la transformation managériale comme son discours sur les échéances à court terme des actionnaires apparaissent comme précurseurs. VENDREDI 7 FÉVRIER 2020. La sphère assurantielle vit des tensions qu’elle répercute parfois brutalement aux entreprises et aux Risk Managers. Quand les centres de décisions des assureurs s’éloignent des clients, quand seuls priment les résultats techniques, revisiter le modèle des relations techniques et partenariales entre assureurs, courtiers et entreprises s’impose. La filière de l’assurance est-elle une industrie de souveraineté ou un marché du capital à règlementer ? Où se situe la souveraineté en Assurance, en France ou en Europe? Dans un mondede taux négatifs durables et de sanctions protectionnistes, le modèle de l’Assurance est-il toujours soutenable? L’assurance peut- elle encore opérer globalement ? L’asymétrie des informations entre l’Assureur et l’Entreprise est-elle tenable alors que tout s’accélère dans un monde de transparence. Quel sera le rôle pour le Courtier sans « achat d’assurance » ? S’achemine-t-on vers des assurances décarbonées ? Pourra-t-on transférer au marché les risques émergents, encore inconnus ? Les entreprises ne doivent-elles pas garder davantage de risques puisqu’elles les connaissent, maitrisent leurs données. L’engagement sociétal est-il compatible avec l’Assurance des grands risques ? Les missions souveraines des entreprises d’assurance sont- elles à redéfinir ? Et surtout, demain, face aux risque(s) en puissance(s), Risk Manager et Assureurs seront- ils encore les compagnons d’une même route? De fortes questions pour Florence Lustman, la nouvelle présidente de la FFA qui sera la première keynote speaker de cette matinée très attendue. Gilles Bénéplanc (Verlingue), Ludovic Subran (Allianz Euler Hermes), Hervé Houdard (Siaci Saint-Honoré), Florence Louppe, (HDI) auront la lourde charge de répondre à ces questions dans la table ronde «Corollaire de la maîtrise des risque(s) en puissance(s) : l’assurance des entreprises. » Le Risk Management est donc une clé majeure de l’entreprise durable. Jean-Marc Vittori, journaliste et éditorialiste des Echos modérera les débats de la plénière de clôture Nicolas Beytout, journaliste et Président fondateur de l’Opinion animera les débats de la session d’ouverture

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