ATOUT RISK MANAGER N°21

ATOUT RISK MANAGER N°21 I ÉTÉ 2019 65 ACTUALITÉ DE L’AMRAE NOS PARTENAIRES DOSSIER RÉDACTIONNEL COORDONNÉ ET RÉALISÉ PAR HANNIBAL+ POUR LE SERVICE COMMERCIAL DE LA FFE Quelles sont les opportunités à aller cher- cher Une fois ce constat fait et accepté en interne, étape qu'il ne faut pas considérer comme acquise dès le début, il ne faudrait pas penser que la solution soit de sous-traiter toutes les activités de l'entreprise à des sous-traitants spécialisés dans chaque do- maine. D'un autre côté, l'idée n'est pas non plus de refuser la réflexion pour des processus clés au sien du cœur de métier de l’entreprise : ces proces- sus peuvent aussi bénéficier d'un support externe pertinent même ponctuel. De manière générale, si une activité est réalisée par un temps partiel chez vous, on peut facilement imaginer qu'il y aura un gain de productivité (à travers par exemple une économie d'échelle) et une meilleure expertise si vous faites appel à une entreprise qui a organisé ses processus et l'ensemble de ses équipes autour de cette activité. Pour être efficace, l'approche doit être intégrée dans la stratégie globale et doit se faire avec l'en- AGORA PARTNERS DE SOUS-TRAITANT À PARTENAIRE : RISQUES, OPPORTUNITÉS OU NÉCESSITÉS DU THIRD PARTY MANAGEMENT Et si le développement, ou même la survie, de votre entreprise passait par sa capacité à changer son interaction avec son environnement. C'est un fait, les entreprises doivent s'ouvrir et se constituer un écosystème de plus en plus riche. Ceci est lié à un contexte de digitalisation qui change les manières de faire de pratiquement toutes les activités, sou- vent à travers de nouveaux outils, voire de nouvelles technologies : l'objectif est simple, aller chercher l’efficacité ou l'innovation que l’on n’a pas ou plus en interne Sébastien Meslet, Consultant GRC / Associé semble des parties prenantes du processus : les ou- tils d'analyse de risques et d'opportunités peuvent aider à structurer la démarche mais c'est un travail de réflexion commun qui permettra de poser l'en- semble des bonnes questions. Comment les choisir et travailler avec eux Les critères pour choisir un partenaire sont de plus en plus nombreux avec une comparaison de prix relativisée. En effet, il faut prendre en compte le coût global d'une prestation notamment aussi par rapport aux impacts sur les équipes internes qui pilotent le prestataire ou qui en sont clients. Bien entendu, l'expertise reste le premier critère mais d'autres exigences peuvent être considérées comme importantes voir critiques. Pour comprendre cela, il faut prendre en compte que l'externalisation d'un processus ne supprime pas l'ensemble des risques liés (exemple : risque d'image). De plus, il faut aussi s'assurer que les risques que l'on a décidé de faire porter par le partenaire soient sous-contrôles (exemple : risque de perte de connaissances/com- pétences). Cette démarche est en lien direct avec la notion d'entreprise étendue qui, à travers un cadre réglementaire tel que celui de RGPD ou de Sapin II, oblige les entreprises à s'assurer de la bonne gestion de certains risques même pour des produits ou ser- vices externalisés. En conclusion, dans un monde qui bouge vite, un partenariat se doit d'être transparent et agile donc proche par définition. Le but est d'assurer le par- tage de vos contraintes respectives pour grandir ensemble en investissement rapidement sur les fai- blesses de la relation qui sont souvent oubliées lors- qu'il n'y a pas de collaboration forte. Collaboration qui ne peut être assurée que par les hommes et donc une obligation, de part et d'autre, de soigner son capital humain.

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